POURQUOI MET-ON UNE SONDE JJ ? Une sonde JJ est mise en place pour prévenir ou contourner un obstacle au niveau de l'uretère. Le traitement des calculs du rein ou de l'uretère est l'indication la plus fréquente de pose de cette sonde.
Quand l'urine produite par les reins ne peut plus s'évacuer vers la vessie, la pose d'une sonde double J (JJ) est indiquée.
Les arrêts de travail et les répercussions sociales et sexuelles sont classiques. Jusqu'à un patient sur trois ayant une sonde double J peut encore être en arrêt de travail au bout d'un mois.
Elle permet l'écoulement des urines et ainsi d'éviter le « blocage » des urines dans le rein. Après la pose de sonde double J, il vous est recommandé de boire abondamment (au moins 2l par jour), d'uriner régulièrement pour laver la vessie et éviter que les urines ne deviennent rouges par irritation de la sonde.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Quand l'urine produite par un rein ne peut plus s'écouler dans l'uretère (canal qui va du rein à la vessie), à cause de calculs bloqués par exemple, le chirurgien peut placer une sonde en « double J » qui va permettre à l'urine de s'écouler.
La sonde peut irriter la paroi de la vessie ce qui peut produire des saignements (en général très modérés). Ces saignements peuvent persister pendant toute la période où la sonde est en place ; Plus rarement vous pourrez ressentir de vagues douleurs dans le dos ou dans le bas du ventre.
- Boire beaucoup : au moins deux litres par jour, voire plus s'il fait chaud ou en cas d'intense activité physique. Ainsi, vous éviterez la concentration de cristaux dans les urines. En cas de calcul d'oxalate de calcium, préférer des eaux à faible teneur en calcium (eau du robinet ou Volvic).
Quand retirer la sonde JJ ? Provisoire, ce type de sonde peut être posé pour une durée de quelques jours, à quelques semaines, voire pendant plusieurs mois et requiert un suivi médical.
Il est possible que vous ressentiez une légère irritation due au retrait de la sonde. Ce malaise disparait habituellement après quelques jours. Buvez 2 ou 3 verres d'eau. Vous devriez uriner dans les heures qui suivent le retrait de la sonde urinaire.
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
Les symptômes peuvent comprendre de la douleur lorsque le malade essaie d'uriner, un besoin urgent d'uriner, le fait d'uriner plus souvent que d'habitude, la présence de sang dans l'urine, une urine trouble ou qui sent mauvais, de la nausée, des vomissements, de la fièvre et des frissons.
Pourquoi faire une urétéroscopie ? Cette technique est principalement utilisée pour le traitement des calculs urinaires (lithiase), qui se sont logés dans un des uretères. Elle permet d'aller chercher et d'extraire le ou les calcul(s).
Un appareil optique a été introduit dans votre vessie afin d'extraire la sonde dite "double J". L'examen a été réalisé sous anesthésie (habituellement locale). de ressentir une gêne ou des brûlures urinaires lors des mictions, pouvant durer 72h.
Limiter certains aliments
Ils sont riches en oxalate de calcium : le chocolat noir, la rhubarbe, les cacahuètes, les noix, les noisettes, les amandes, les épinards, les asperges, les betteraves, les figues, l'oseille, le thé…
Les excès de calcium, sel, sucre, protéines animales, oxalate et acide urique favorisent la formation des calculs.
Les calculs rénaux peuvent survenir lorsque des bactéries colonisent les reins ou lorsque des maladies du métabolisme ou des reins changent les paramètres de l'urine (son acidité, la quantité excrétée de calcium, de phosphate, d'oxalate ou de cystine, etc.).
Il est possible de se baigner avec une stomie. Mer, piscine, douches et bains sont autorisés. Pour les patients colostomisés et selon la localisation de la stomie, il est possible d'utiliser une mini-poche qui permet de se baigner en toute sécurité.
Traitements chirurgicaux
La majorité des calculs qui ne s'éliminent pas spontanément peuvent être enlevés ou détruits grâce à des techniques mini-invasives. Parmi celles-ci la lithotritie extracorporelle, l'urétéroscopie (souple ou rigide, avec ou sans utilisation d'un laser) ou la chirurgie percutanée.
La néphrolithotomie percutanée est utilisée en dernier recours et requise dans le cas où le calcul est très gros ou impossible à fragmenter. Elle consiste à faire une incision dans le dos pour installer un tube d'observation et un néphroscope dans le rein pour extraire le calcul.
Les complications sont plutôt rares si les calculs sont bien soignés. Cependant, il peut arriver qu'en plus d'une obstruction d'un uretère par un calcul, une infection s'installe. Cela peut entraîner une infection sanguine (septicémie) qui nécessitera une intervention d'urgence.
Un risque plus élevé de maladie rénale
Selon une étude présentée lors du 41e congrès de la société de néphrologie américaine, les calculs rénaux augmentent de 60% le risque de maladie rénale chronique. Le risque de développer une insuffisance rénale terminale est quant à lui augmenté de 40%.
L'eau du robinet, ou une eau en bouteille faiblement minéralisée (Évian, Volvic, eau de source...) fait parfaitement l'affaire. Lorsqu'il s'agit de calculs à base d'acide urique, une eau gazeuse riche en bicarbonates (Badoit, La Salvetat, Perrier...) diminuera l'acidité des urines et préviendra ainsi leur formation.
La sonde double J (également appelée sonde JJ) est un tube synthétique fin et creux (de 1,5 à 3 mm d'épaisseur), mis en place dans l'uretère pour libérer le passage de l'urine du rein vers la vessie.