Il évite la compaction du sol sous l'effet des pluies fortes (battance). Couvrant l'espace, il étouffe les mauvaises herbes limitant ensuite le recours à des produits de traitement. Il constitue une protection physique qui limite l'évaporation de l'eau sous l'effet du soleil et du vent.
Ils permettent l'infiltration de l'eau, contribuent au stockage de l'eau et emmagasinent les éléments nutritifs pour les plantes. Ils résistent au compactage et offrent un environnement radiculaire sain et aéré.
La protection quantitative des sols est réglée par les dispo- sitions légales en matière d'aménagement du territoire (utilisation mesurée du sol), notamment pour le dimensionnement des zones à bâtir et la garantie des surfaces d'assolement, et par la législation forestière.
Un sol sain nourrit le monde
Composé de minéraux, d'eau, d'air et de matière organique, le sol produit le cycle de macronutriments de la vie végétale et animale et est la base même de l'alimentation animale, des carburants, des fibres et des produits médicaux, ainsi que de nombreux services écosystémiques essentiels.
Le sol est de plus en plus menacé par de multiples dégradations physiques, chimiques et biologiques. Les principales causes de dégradation des sols sont anthropiques : agriculture intensive, déforestation, surpâturage, pollution industrielle, irrigation…
limiter le lessivage et augmenter la biodiversité par la couverture des sols, valoriser l'eau de profondeur et limiter les apports d'eau par irrigation, limiter les apports en fertilisants minéraux en améliorant le fonctionnement racinaire, limiter au maximum le recours aux intrants non renouvelables et chimiques.
Loin d'être un milieu inerte, le sol abrite une vie considérable, avec des micro-organismes (bactéries, champignons…) et des macro-organismes (vers de terre, insectes…). Un sol ne vit que lorsque ces organismes vivants et des matières organiques s'ajoutent aux minéraux.
L'agriculture est la première utilisatrice des sols. Aujourd'hui, 12 % des terres émergées dans le monde sont cultivées. Pendant longtemps, les hommes se sont adaptés au sol et aux climats pour cultiver ce dont ils avaient besoin. Les cycles naturels des végétaux étaient respectés, ainsi que la qualité des sols.
Pour préserver l'avenir de l'humanité, il est donc devenu indispensable de veiller à protéger notre environnement, car premièrement l'environnement est notre source de nourriture et d'eau potable, mais il est également notre source d'air, d'oxygène, on utilise la biodiversité pour la fabrication de nombreux médicaments ...
L'environnement, les espèces animales et végétales et le patrimoine culturel constituent une richesse commune à protéger pour les futures générations. Leur préservation fait l'objet d'une réglementation au niveau national et international.
Les sols se situent au cœur des grands enjeux environnementaux, comme la disponibilité en eau de qualité, la préservation de la biodiversité, la sécurité alimentaire ou la lutte contre le changement climatique, et ne se renouvellent que très lentement.
Dans son sens traditionnel, le sol est le milieu naturel pour la croissance des plantes. Le sol a également été défini comme un corps naturel comprenant des couches (horizons) qui sont composées de matériaux altérés minéraux, de matières organiques, d'air et d'eau.
Comment le décrire ? Le sol est une couche meuble, issue de la dégradation d'une roche mère. Il est couvert par une végétation, qui y puise l'eau et les éléments minéraux dissous. Lorsque la végétation meurt, les débris végétaux forment une litière en surface.
Les activités humaines fragilisent le sol : appauvrissement de la biodiversité, destruction de la matière organique, contamination, imperméabilisation, érosion, tassement, salinisation etc.
Depuis 10 000 ans, les hommes défrichent, coupent, brûlent. Ils ont abandonné la cueillette, ils labourent et sèment, ils apportent des amendements et des engrais, ils irriguent… Ils construisent aussi des villes, des routes, des usines...
La faune du sol participe à la régulation des adventices de nombreuses manières. Certains animaux consomment les graines, participent à la distribution spatiale et temporelle des graines ou encore influencent la croissance des plantules.
Le sol a une double origine. Il provient d'une part de la fragmentation des roches du sous-sol sous l'action de facteurs climatiques et d'autre part de la décomposition lente des restes d'animaux et de végétaux sous l'action d'êtres vivants, souvent microscopiques.
Le sol n'est pas seulement composé de minéraux mais c'est un écosystème complet nécessaire à la vie et il est bien vivant ! "Le sol est vivant, le sol est un écosystème, même si il est souvent vu comme un simple minéral.
C'est en effet grâce à un bon équilibre entre la formation du sol à partir de la roche, et l'érosion, que de nombreux sols du monde ne s'épaississent pas trop, c'est-à-dire ne dépassent pas 1 à 2 mètres d'épaisseur : de ce fait, ils restent plus naturellement fertiles, car régulièrement alimentés à leur surface, par le ...
Gestion des déchets, industrie et situation transfrontalière
Les pratiques agricoles sont loin d'être la seule source de pollution des terres et des sols. Les déchets mal gérés, aussi bien municipaux qu'industriels, sont responsables de plus d'un tiers des contaminations locales, suivis par les activités industrielles.
Les activités industrielles telles que les activités minières, la fonte, la fabrication, les ordures ménagères, les déchets communaux, le bétail, les pesticides, les herbicides, les engrais utilisés dans l'agriculture, les émanations des moyens de transport, les produits dérivés du pétrole qui sont relâchés dans l' ...