Pourquoi refuser un congé de reclassement ? ⚖️ Selon la jurisprudence, le salarié peut refuser un congé de reclassement dès lors que ce dernier constitue une modification de ses conditions de travail. Un salarié qui refuse un congé de reclassement n'est dans aucun cas fautif.
Le refus est légitime si le poste proposé ne respecte pas les prescriptions du médecin du travail ou qu'il nécessite une modification importante du contrat de travail (baisse de la rémunération, changement de fonctions, réduction d'horaires, etc.).
Toutefois, même si cela peut sembler très intéressant, le congé de reclassement présente aussi des inconvénients pour le salarié. En effet, pendant cette période, il se retrouve dans l'incapacité d'exercer tout autre travail rémunéré que celui autorisé par son employeur.
Par cette formulation, la Cour de cassation admet implicitement que le refus d'un seul poste de reclassement conforme suffit à justifier que l'employeur a respecté son obligation de reclassement et que ce refus est un motif de licenciement pour inaptitude.
À la fin du congé de reclassement, le salarié bénéficie de l'indemnité compensatrice de congés payés (s'il n'a pas pris l'intégralité de ses congés) et de l'indemnité de licenciement.
Le congé est suspendu durant chaque période de travail effectué par le salarié. Il peut travailler pour le compte de tout employeur (sauf pour un particulier). Le salarié signe, pour chaque période de travail, soit un CDD : CDD : Contrat à durée déterminée renouvelable 1 fois, soit un contrat de travail temporaire.
Pour la prime au reclassement, - une copie de votre lettre d'engagement ou de votre contrat de travail ou attestation de l'employeur, - le bulletin de salaire du troisième mois civil suivant le début du contrat pour le deuxième versement. Ces deux aides ne peuvent se cumuler pour un même contrat de travail.
Le refus du salarié n'entraîne pas, à lui seul, la rupture du contrat mais constitue une faute professionnelle que l'employeur peut sanctionner, au besoin par le licenciement.
La preuve de l'impossibilité du reclassement appartient alors à l'employeur. Elle doit être fondée sur des données objectives ou relevant de l'organisation de l'entreprise. Elle est laissée à l'appréciation des juges qui vérifient que l'employeur a effectivement cherché à reclasser le salarié.
Si vous êtes déclaré inapte par le médecin du travail à reprendre votre emploi, votre employeur doit vous proposer un autre emploi adapté à vos capacités. Le reclassement peut être proposé dans l'entreprise ou dans les autres entreprises du groupe dont l'entreprise fait partie, uniquement en France.
Si le salarié refuse toutes les offres de reclassement proposées, l'employeur pourra le licencier pour motif économique.
L'avis d'inaptitude oblige l'employeur à rechercher un reclassement pour le salarié. Néanmoins, il peut procéder à son licenciement s'il est en mesure de justifier : De son impossibilité à lui proposer un emploi compatible avec son état de santé, Ou du refus par le salarié de l'emploi proposé.
Délai pour reclasser le salarié
En cas de licenciement pour inaptitude, le délai imparti à l'employeur pour reclasser son employé est d'un mois à compter de la date de la visite chez le médecin du travail.
Inaptitude d'origine professionnelle
Indemnité de rupture d'un montant au moins égal au double de l'indemnité légale de licenciement (sauf dispositions conventionnelles plus favorables) Indemnité de précarité : 10 % de la rémunération brute totale sauf si l'objet du CDD (saisonnier, contrat aidé...) ne le prévoit pas.
Lorsque votre salarié est déclaré inapte, par le médecin du travail, à reprendre l'emploi qu'il occupait précédemment, vous avez l'obligation de rechercher un reclassement pour lui proposer un autre emploi approprié à ses capacités.
L'acceptation du salarié doit donc être enregistrée d'une manière ou d'une autre. Un salarié est totalement libre d'accepter ou de refuser une modification du contrat de travail.
31/12/2022 : Refuser un CDI après un CDD peut priver du droit aux allocations chômage.
Tout salarié a en effet le droit de refuser une tâche qui ne relève pas de ses fonctions et de sa qualification et ce, même s'il s'agit d'une tâche provisoire. Un licenciement prononcé à la suite de ce refus serait jugé sans cause réelle et sérieuse (Cour de cassation, chambre sociale, 4 avril 2001, n° 98-45.934).
Préparez votre conversation. Que ce soit par e-mail ou par téléphone, commencez par les remercier de l'opportunité qu'ils vous offrent. Dites quelque chose de positif à propos de l'entreprise, du processus de recrutement ou du poste, pour continuer à montrer votre enthousiasme pour le poste vacant.
“Je suis excité pour l'opportunité de rejoindre votre équipe. J'ai plusieurs projets à terminer dans mon poste actuel chez (entreprise). Je prévois de leur donner un préavis de (nombre de semaines) afin de faciliter la transition de mes collègues et serai ravi de faire partie de l'équipe après ce délai.”
Une indemnité différentielle de reclassement (IDR) est versée au bénéficiaire du CSP qui, avant le terme de ce contrat, reprend un emploi dont la rémunération est, pour un nombre identique d'heures hebdomadaires de travail, inférieure au précédent.
Ces indemnités sont imposables quel que soit le mode de rupture du contrat de travail : démission, départ ou mise à la retraite, échéance du terme du contrat à durée déterminée, rupture négociée ou amiable du contrat de travail.
Le salarié bénéficiaire du CSP a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP). Son montant équivaut à 75 % de son salaire journalier s'il justifie d'au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise au moment de son licenciement.