Roland refuse de suivre le conseil de son ami Olivier. Celui-ci lui demande de sonner du cor (l'olifant) pour appeler Charlemagne au secours. Roland est orgueilleux et confiant dans sa valeur, et il ne veut pas apparaître comme un peureux et se trouver ainsi déshonoré et déshonorer sa famille.
Cette chanson de geste est inspirée de faits historiques : au VIIIᵉ siècle, l'armée de Charlemagne est attaquée par des Basques.
La Chanson de Roland illustre un idéal moral, la nécessité d'une guerre contre les païens. Ainsi, l'ivresse de la conquête territoriale se transforme vite en guerre sainte. L'héroïsme est au service de Dieu. Certains critiques considèrent que le texte a été écrit pour donner un fondement historique aux croisades.
3. La vengeance de Charlemagne sur les Sarrasins : Roland avait sonné du cor pour alerter Charlemagne, mais trop tard et quand le reste des armées arrive pour secourir l'arrière-garde, le comte est déjà mort. Charlemagne venge alors son neveu en battant les Sarrasins avec l'aide de Dieu.
Roland est le dernier à mourir, avant l'arrivée de Charlemagne. L'archange Gabriel emporte l'âme de Roland au paradis. Après la bataille, Charlemagne condamne le traître Ganelon à mort.
La légende attribue la brèche de Roland, gigantesque entaille naturelle dans la paroi des falaises situées sur le pourtour du cirque de Gavarnie, aux coups portés par le héros pour briser son épée Durandal qui renfermait dans sa garde une dent de saint Pierre.
Dessous un pin il va courant Et sur l'herbe verte s'allonge, Plaçant sous lui épée et olifan, Et regardant vers la grande Espagne; Ainsi fait-il parce qu'il veut que Charlemagne Et tous ses soldats de son armée Disent que le noble comte est mort en conquérant.
Dans Roland à Saragosse, Olivier est décrit comme l'ami de Roland, ainsi comme le chaperon désigné par Charlemagne pour tempérer l'impétuosité juvénile de son neveu Roland.
L'épée Hauteclaire est une épée légendaire qui aurait appartenu à Olivier, l'un des héros de la Chanson de Roland. Cette épée est décrite comme étant en acier bruni avec un cristal incrusté dans une poignée d'or ; mais elle aurait disparu au Moyen Âge. Girart de Viennes conte l'histoire de l'épée.
Une attaque massive par les Vascons, une milice Basque, aboutit à la destruction de l'arrière-garde franque et à la mort de Roland malgré une défense héroïque.
229), Ganelon indique clairement que, selon lui, son beau-fils a cherché à s'en venger. Peut-être — on a vu néanmoins qu'il était permis d'en douter — Roland a-t-il voulu l'honorer en le plaçant juste après les douze pairs dans la hiérarchie des barons [7] J.
Roland est orgueilleux et confiant, il ne veut pas apparaître comme un peureux. Mais malgré leur courage et les actions héroïques qu'ils accomplissent, les Francs sont débordés par les Sarrasins.
Épée de Charlemagne, dite Joyeuse. Joyeuse est, d'une part, l'épée légendaire de Charlemagne dans la Chanson de Roland, et d'autre part, une épée utilisée lors du sacre des rois de France à partir du XII e ou du XIII e siècle, dite « épée de Charlemagne ».
Objet profane utilisé pour la chasse comme pour la guerre, un olifant est un cor taillé dans une défense d'éléphant. L'exemplaire conservé au musée Paul-Dupuy provient du trésor de l'église Saint-Sernin où sa présence est attestée depuis le XIIIe siècle.
Saviez-vous que c'est à Blaye que la légende situe le tombeau de Roland, le célèbre neveu de Charlemagne ? Oui, LE Roland mort à Roncevaux (Espagne), enterré à Blaye (dans l'ancienne abbaye St-Romain) avec son épée Durandal, son olifant... et sa dame Aude, aussi. Il était comte de Blaye, au VIIIe s.
Étymologie. Il semble que le nom « Durandal », où se trouvent les racines latines « durus » et d'ancien français « dur », signifie qu'il s'agit d'une épée « solide, résistante, durable ».
Excalibur, symbole de protection et arme des fées
Pour Arthur, Excalibur ne va pas sans son fourreau. L'arme blesse et tue en juste combat au service du roi, son maître ; le fourreau le protège et garde en vie.
1C'est la première forme littéraire écrite en langue d'oïl que nous ayons conservée : la Chanson de Roland, la plus ancienne et la plus célèbre, date des environs de 1100.
À la cour de Marsile, Ganelon, furieux envers Roland, trahit Charlemagne, accepte de lui dire que Marsile se convertira. Ganelon, pour se venger de Roland, conseille à Marsile d'attaquer l'arrière-garde de l'armée. Ganelon fera tout pour que cette arrière-garde soit commandée par Roland.
Nous sommes le 15 août 778 est l'arrière-garde de l'armée de Charles Ier finit massacrée au col de Roncevaux ainsi que le conte le moine Eginhard dans sa Vita Karoli Magni. La conduite de Roland, neveu de Charlemagne et préfet de la Marche de Bretagne, est héroïque lors de ce guet-apens.
Le chevalier fut tué lors de cette embuscade. Une mort provoquée en partie, par Ganelon qui pactise avec Marsile, le roi musulman de Saragosse, comme l'indique le poème, La chanson de Roland. Le chevalier était jalousé par Ganelon, le beau-frère de Charlemagne.
C'est contre cette roche qui a signé la fin de sa vie que Roland, dans un dernier sursaut d'énergie, frappe son épée – que La Chanson de Roland a nommée Durandal au XIe siècle.
Le 15 août 778, l'arrière-garde d'une armée franque est attaquée dans les Pyrénées occidentales par des montagnards basques au retour d'une campagne contre les musulmans d'Espagne. Quelques chefs sont tués, dont le comte Roland, l'un des fidèles du roi Charles Ier, futur Charlemagne.