L'embaumement est pratiqué pour désinfecter la dépouille et en assurer la conservation. La désinfection est importante pour les gens qui doivent manipuler les corps et pour éviter la propagation de maladies. La conservation, quant à elle, permet aux proches de voir le corps une dernière fois et de lui rendre hommage.
La toilette mortuaire répond à des actes toujours effectués dans le respect et la dignité. Elle tente ainsi d'effacer certains stigmates de la mort pour apporter aux proches une image moins choquante du défunt en lui donnant une apparence soignée et reposée.
Les soins de conservation ne sont généralement pas obligatoires, sauf en cas de circonstances particulières ou par certaines religions. Dans certaines circonstances, il est nécessaire de compléter la toilette mortuaire par des soins de conservation, aussi appelé « embaumement ».
Aujourd'hui, l'embaumement se fait par injection de produits chimiques directement dans le sang pour préserver l'aspect du cadavre. Les produits chimiques les plus couramment utilisés pour l'embaumement sont le formaldéhyde et l'éthanol.
Si les sommes varient en fonction des prestations, elles fluctuent aussi en fonction du lieu où a lieu la cérémonie. Ainsi, le prix d'un enterrement varie entre 4 950 € et 7 530 € en Île-de-France contre 1 980 € à 6 090 € en province.
Après la peau, les os se décomposent à leur tour. Ce sont les plus petits qui sont le plus vite réduit en poussière. Au fil du temps, la peau brunit puis noircit et les chaires s'affaissent progressivement. "Tous les cadavres ne se décomposent pas au même rythme.
Les soins de conservation (aussi appelés soins de thanatopraxie) sont des actes post-mortem qui consistent à remplacer le sang d'un défunt par du formol, un liquide conservateur et antiseptique.
"Les premières heures suivant le décès, le corps a une odeur de viande froide. Cette odeur va évoluer et tendre vers une odeur caractéristique de certains fromages forts comme l'Époisses ou le Maroilles", compare notre interlocuteur.
Le sang peut alors rester dans les veines et les capillaires, mais, avec la décomposition, ceux-ci peuvent aussi rompre et le sang se disperse alors dans les tissus. Le sang va ensuite aussi se décomposer, les globules rouges éclatent généralement (ce qu'on appelle l'hémolyse) et sont dégradés.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
Quel est le temps de décomposition d'un corps ? "Un corps en extérieur, à une température de 20 à 25°, peut être squelettisé (il ne reste que les os, ndlr) en un mois. En intérieur, mais aussi selon de multiples facteurs, la durée de décomposition est très variable", explique Caroline Rambaud.
La loi interdit de retirer quelque organe que ce soit, à l'exception des phanères (ongles et poils) que l'on peut tailler et des liquides biologiques. Toutefois, avant l'embaumement, des organes auront pu être retirés lors d'une autopsie, d'un don d'organe ou d'une ablation chirurgicale.
Les soins destinés à favoriser la conservation du corps ont pour but de le laver, généralement avec de l'eau et du savon, mais également de lui ôter tout aspect dégradant. Même si aucune présentation publique du corps n'est prévue, il doit être présentable pour les proches du défunt.
Le cœur, qui est pour sa part autonome, continue de battre un moment, jusqu'à ce que le manque d'oxygène ait raison de lui et que l'arrêt cardiaque survienne. «Pour les médecins, la mort est la cessation irréversible de toutes les activités du cerveau, précise Éric Racine.
Ce n'est pas la première fois qu'une personne est déclarée morte avant de se réveiller dans des conditions étonnantes. En août, une Américaine s'était réveillée dans un funérarium après avoir été déclarée décédée par un médecin.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.
La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures. Les sécrétions pharyngées ou le relâchement des muscles de la gorge entraînent parfois une respiration bruyante, parfois qualifiée de râle.
Quelques semaines avant le décès
tachycardie et baisse de la tension artérielle ; dyspnée à l'effort, congestion respiratoire ; fatigue profonde.
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.
Un cadavre a très souvent la bouche ouverte. La mâchoire inférieure, du fait de son poids, entraîne l'ouverture de la bouche.
Ce qui est primordial dans cette rencontre avec le corps du défunt, ce n'est pas de le « voir » comme pour faire un constat médical, mais de venir saluer sa dépouille, se recueillir auprès de ce corps aimé, investi, avec lequel nous avons partagé une histoire.
Si dans la tradition catholique la veillée funèbre permettait d'accompagner l'âme du défunt jusqu'à Dieu, c'est aujourd'hui, avant tout, un moment de rassemblement – auprès du mort et entre vivants. On vient communier avec l'être aimé, là où le temps semble s'arrêter.
Cette pratique permet de freiner le processus de décomposition et contribuer à un certain assèchement de la dépouille des fluides porteurs de bactéries. Ainsi, les proches peuvent toucher le corps ou l'embrasser sans risque de contamination bactérienne.
Elément de datation : Le refroidissement du cadavre
La température du corps humain est d'à peu près 37°C. Après la mort, elle baisse progressivement jusqu'à atteindre la température ambiante, au bout de 24h.