Et c'est d'ailleurs pour cette raison que le Coran et le Hadith nous ont recommandé de rendre public le mariage. Car, souvent, ces mariages sans acte d'état civil sont effectués dans la plus grande discrétion. Rendre public le mariage protègera nos mœurs.
Pour la sécurité sociale
L'un des grands avantages sociaux du mariage vient du fait que si l'un des époux n'est pas couvert par la sécurité sociale à titre personnel, il peut une fois marié bénéficier du statut d'ayant-droit auprès de son conjoint et donc de la couverture sociale de son compagnon.
La présence d'un imam de mariage ou d'un cadi (magistrat) n'est pas obligatoire pour conclure le mariage musulman. Faire le halal sans imam est donc possible, tout musulman connaissant la tradition islamique pouvant s'en charger, avec l'accord du tuteur.
Le mariage musulman (Nikâh) ne ressemble ni au mariage chrétien, ni au mariage juif, ni au mariage civil. En effet, même s'il est évidemment possible qu'il soit célébré par un imam et qu'une demande de bénédiction ait lieu, rien de tout cela n'est « obligatoire ».
Depuis 1792, le mariage civil est le seul mariage officiel en France (1). En effet, le couple est tenu d'être d'abord mariés à la mairie pour pouvoir s'unir religieusement. Avant cette loi, il n'y avait pas de mariage civil, seule l'Eglise mariait les gens (1).
Le mariage civil est le mariage célébré par l'officier de l'état civil de la commune (le maire ou un de ses adjoints) à la mairie. Le mariage religieux, lui, est célébré par le représentant d'un culte.
Les conditions du mariage sont la présence du tuteur de la mariée, l'acceptation des deux époux, le mahr de l'époux à l'épouse, le contrat de mariage et plusieurs témoins.
A partir du moment où le mariage en islam est contracté, c'est le mari qui se doit de prendre en charge son épouse. C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc.
L'islam, considérant le mariage comme un contrat privé, accepte sa dissolution par le divorce. En principe, le divorce n'est pas sollicité par la communauté musulmane, sauf pour des raisons valables émises par l'une des parties. Les relations de couple en Islam sont basées sur l'harmonie et l'amour.
Le mariage civil est donc suffisant en lui seul pour être reconnu et officialisé devant Dieu. Ceci est donc pratiqué en l'état par diverses confessions protestantes.
Le mariage à la mairie, communément appelé cérémonie civile, permet d'officialiser son union, socialement et légalement. Ainsi, les mariés s'engagent à une communauté de vie dont les conditions, les effets et la dissolution sont régis par le Code Civil.
Le mariage civil permet de jouir d'une protection sociale plus sécurisante : le conjoint est automatiquement l'ayant droit pour toute souscription d'assurance-maladie, d'assurance-décès ou toute autre forme d'assurance prévoyance (sauf disposition contraire) et il reçoit une rente ou un capital préalablement fixé en ...
Tout d'abord, pourquoi certains couples choisissent-ils de s'unir religieusement ? Le mariage religieux est un sacrement. S'unir devant Dieu, c'est lui demander sa bénédiction et sa protection, mais aussi s'engager à vivre sa vie de couple selon les valeurs de sa religion et à élever ses enfants dans la foi chrétienne.
Seules quelques situations exceptionnelles, et bien souvent dramatiques, permettent d'échapper au carcan administratif. En cas « d'empêchement grave d'un des futurs époux », ces derniers peuvent demander au procureur de la République de déplacer la cérémonie à leur domicile ou lieu de résidence.
La cérémonie débute par les louanges envers Allah lors de la Khoutbah. Lorsque l'Imam récite la prière, femmes et hommes sont séparés. La cérémonie se poursuit par la lecture de quelques versets du Coran puis est mentionnée la dot dans le cadre des échanges de vœux entre la femme et son futur époux.
En islam, le mariage n'est pas une finalité en soi mais un moyen pour fonder la famille sur des bases saines. La famille est, en effet, le premier pilier d'une société, tant et si bien que ce pilier doit être fondé sur des relations solides. La maternité est, de ce fait, le ciment qui renforce la famille.
Dans les pays musulmans, le mariage est organisé généralement le jeudi et le vendredi. Mais en France pour des questions pratiques, on préfère le faire le samedi et le dimanche. De cette manière, toute la famille peut se libérer pour participer aux festivités.
Autrefois, la dot d'une femme était une affaire de famille ; elle était payée par son époux et sa famille. Le « prix de la mariée » n'était pas négocié : le marié et sa famille décidaient généralement du montant et des modalités de paiement au profit de la famille de la mariée. Mais les temps ont changé.
Le fatḥa (فتحة en arabe, littéralement « ouverture ») est un signe diacritique de l'écriture arabe indiquant la vocalisation brève [a] de la lettre qu'il modifie. Il est composé d'un trait placé au-dessus de la lettre.
Le mahr (arabe : مهر) est le don, selon les prescriptions de l'islam, que l'époux doit faire à l'épouse. Ce don serait une forme d'appréciation et permettrait d'offrir certaines garanties à la femme.
L'inconvénient du mariage réside dans la séparation puisqu'en l'absence d'accord entre les époux, le divorce peut durer des années avec des procédures souvent douloureuses.
Outre le statut social, le mariage a des effets juridiques (les époux s'obligent à une communauté de vie, à la direction morale et matérielle de leur famille…) mais aussi patrimoniaux (contribution obligatoire aux charges du mariage, imposition commune…).
Le mariage permet de débloquer les parts d'épargne entreprise. - Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours et assistance. - Les époux sont égaux en droit dans le mariage et se doivent respect. Les violences conjugales sont des fautes reconnues comme cause de divorce par la loi et punies.
Règles gouvernant l'usage du talâq
Les hommes comme les femmes ont la possibilité de divorcer en islam. L'islam reconnaît la répudiation des femmes par les hommes mais aussi, si les conditions requises sont remplies, le divorce à l'initiative de la femme.