Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux. Sigmund Freud, Malaise dans la culture (1929).
Le devoir de mémoire est de témoigner et de garder vivace le souvenir d'événements vécus pour tirer les leçons du passé car comme le disait Elie Wiesel : « Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l'oubli. »
Passe et transmission
Après avoir montré pourquoi le passé est indispensable aux jeunes générations, nous verrons comment la transmission peut s'opérer. Le corpus le souligne : la connaissance du passé est indispensable aux jeunes générations. Connaître le passé et ses erreurs permet tout d'abord d'envisager l'avenir.
Pourquoi les cours d'histoire? L'histoire est la science qui étudie le passé et qui tente de le reconstituer. Puisque les sociétés actuelles sont influencées par les sociétés du passé, il est important de bien connaître cette matière. Celle-ci aide à mieux comprendre qui nous sommes collectivement.
Les études constituent un facteur essentiel dans un marché de l'emploi très concurrentiel et de plus en plus globalisé. Les parents estiment qu'un bon cursus doit permettre à l'enfant de devenir autonome et construire une carrière intéressante. À l'école primaire, les compétences générales sont une priorité.
L'enseignement permet ainsi d'aiguiser le jugement et de prendre des décisions plus réfléchies. La quête du diplôme nourrit aussi d'autres préoccupations que le savoir. Elle répond notamment à la nécessité de se prouver à soi-même ainsi qu'aux autres la maîtrise d'aptitudes humaines fondamentales.
Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux. Sigmund Freud, Malaise dans la culture (1929).
L'homme ne peut échapper au temps
Le temps donne sa forme et sa limite à notre existence : la finitude définit l'existence humaine, si bien qu'il peut d'abord sembler vain de vouloir s'extraire du temps en désirant être immortel ou en masquant les signes du vieillissement.
Vivre constamment dans le passé, c'est sentir en soi le temps qui file, passe et trépasse, de façon particulièrement douloureuse. Si douloureuse que certains refusent de croire que ce qui a eu lieu (une histoire d'amour, une enfance identifiée comme « heureuse », une période épanouissante au travail, etc.)
La commémoration a ainsi une valeur morale et historique, mais elle permet surtout de créer un lien entre les générations : ce sont souvent les hommes, les « morts pour la patrie » que l'on célèbre, dans leur dimension héroïque (le grand homme) mais également anonyme.
Pourquoi ne faut-il pas oublier le passé si nous voulons nous donner un avenir ? Parce que la vie individuelle, tout comme l'histoire collective, se conçoit comme continuité temporelle. Il serait impossible de couper le fil du temps. Tout comme la mémoire, l'oubli peut être volontaire ou involontaire.
Si l'on ne peut vivre sans mémoire, l'oubli est une fonction tout aussi utile dans la vie. Il n'est pas qu'une déficience de la mémoire. Il est aussi une force, sans laquelle il nous est impossible de vivre dans le présent. Digérer le passé, voilà un impératif essentiel à l'équilibre psychique.
Ne pas (trop) vivre dans le passé
"Ce qui est fait est fait. Même si l'on a commis des erreurs, que l'on s'est trompé, que l'on a été trahi, il faut savoir passer à autre chose pour aller de l'avant et profiter de la vie sans se laisser influencer", résume le psychologue.
Accepter son passé pour mieux le dépasser
La pire erreur à commettre face à un passé douloureux consiste à vouloir l'oublier et le fuir. Savoir s'entourer et communiquer sa souffrance n'a finalement pas d'autre but que d'accepter ce que l'on est, ce que l'on a vécu, et ce que l'on veut devenir après cela.
Oublier le passé : ne pas avoir de regrets
Pour aller de l'avant et oublier le passé, il ne faut pas avoir de remords ni de regrets. C'est un fait : c'est plus facile à dire qu'à faire ! Et surtout, plus nous focalisons sur l'idée « ne pas avoir de regrets », plus nous donnons de l'importance à cette idée.
Pour gérer votre temps efficacement, hiérarchisez vos tâches de façon à savoir sur quoi travailler au quotidien. Ne laissez pas votre liste de tâches vous mener par le bout du nez et réfléchissez plutôt aux répercussions de votre travail.
Ce caractère destructeur du temps est lié selon Aristote au mouvement dont le temps est le « nombre » ou la mesure. En effet, le passage incessant du temps, et l'action que ce changement perpétuel provoque sur les êtres, les déstabilise et les « renverse » en défaisant leur permanence.
Comprendre ce qui nous est arrivé, identifier nos blessures, donner la parole aux différentes parties de nous qui nous appellent à l'aide, nous permet d'accepter ce que nous avons vécu, de renoncer à avoir un passé meilleur, et à vivre enfin notre présent au présent.
Le passé est important pour connaître nos erreurs et nos réussites. Y penser est fondamental pour comprendre notre présent. Notre parcours a besoin d'avoir un sens, et savoir d'où nous venons est fondamental pour savoir dans quelle direction nous allons.
Le passé et le futur sont comme des illusions, ils sont dans votre esprit, cependant, le passé n'existe plus et le futur reste à être créé. La réalité, c'est que demain n'arrive jamais, car il s'agit simplement d'un concept qui nous aide à comprendre la ligne du temps.
De manière plus logique et tout aussi pragmatique, le but des études pourrait être de préparer les élèves à leur future profession. Au fond, on étudie pour avoir un bon métier plus tard. Cette vision-là, pertinente semble-t-il, est sans doute à l'origine d'une spécialisation précoce.
Étudier ne se limite pas seulement à poursuivre ses études. Étudier, au sens de s'instruire, d'apprendre, d'emmagasiner de l'information, de développer son sens critique, de comprendre le pourquoi derrière la première évidence.
Le manque de concentration est une grande cause de découragement dans les études : un étudiant peu concentré perd en effet du temps à relire les mêmes choses, il ne parvient pas à mémoriser ses cours, perd le fil des raisonnements et se fatigue au final beaucoup pour un résultat médiocre.
Le site du CNRTL définit le passéisme comme un « attachement excessif au passé » et le passéiste comme une personne « excessivement attachée au passé », présentant donc le terme comme étant lié à une exagération du sentiment de nostalgie.