Les personnes qui ont la chair de poule à l'écoute d'une chanson ont une compétence enrichie à l'expérimentation d'émotions intenses, explique Matthew Sachs. Pour le moment, c'est quelque chose que l'on applique juste à la musique car cette étude s'est particulièrement concentrée sur le cortex auditif.
La musique favorise des niveaux plus élevés de dopamine dans le cerveau, d'où une sensation de plaisir. Elle améliore la motivation et l'endurance lors de la pratique d'un sport. Elle est utile à l'hôpital pour diminuer le stress et la douleur de patients en chirurgie.
Un tel effet est qualifié d'amorçage affectif et suggère que la musique modifie l'état affectif du sujet, ce qui le conduit à projeter l'émotion musicale ressentie sur le stimulus neutre. Dans ce type d'études, l'émotion musicale influe sur le comportement du sujet sans qu'il n'ait à exprimer ce qu'il a ressenti.
L'univers sonore est en effet d'emblée émotionnel, parce que la fonction naturelle des sons, pour l'être vivant, est une fonction d'alerte. Ils l'informent sur ce qui se passe, ils éveillent à chaque instant son système d'alarme biologique. Ces changements permanents de l'état du monde sont la source de toute émotion.
Selon lui, « l'origine de la musique » relève « du genre gestique, proche parente de l'origine des pleurs ». Ce geste, explique-t-il, est « le geste de la détente. La tension de la musculature du visage se relâche ». Voilà pourquoi « musique et pleurs ouvrent les lèvres de l'homme crispé et le délivrent [18]
CERVEAU - Les mélomanes en savent quelque chose, le plaisir procuré la musique peut être quasiment égal à celui que génèrent la nourriture ou encore certains psychotropes.
L'hypersensibilité peut être aussi en soi une cause à des pleurs très réguliers : plus enclins à exprimer leurs émotions, les hypersensibles communiquent avec les autres de cette manière, et ce n'est pas pour autant une faiblesse.
La durée prolongée d'écoute fatigue l'oreille en épuisant les réserves énergétiques des cellules. Il faut les reposer dans le silence, éviter les «after» prolongeant la fête sonore. Plus violent est le traumatisme sonore, véritable fracture des cils de la cochlée…
Elle favorise la neurogenèse. Il s'agit du processus par lequel notre cerveau développe davantage de neurones, améliorant ainsi nos capacités cognitives. Elle libère de la dopamine qui améliore l'humeur générale. Elle peut améliorer la capacité d'attention.
La musique provoque des effets sur le cerveau, en particulier une réaction chimique qui libère des substances associées au plaisir et à la récompense, telles que la dopamine, les endomorphines. Elle a aussi un effet bénéfique sur le système cardiovasculaire.
Le recours à des musiques tristes s'expliquerait notamment par le besoin d'écouter des sons qui correspondent à l'humeur du moment ou qui évoquent le souvenir d'une personne. Dans d'autres cas, c'est le message communiqué par la chanson qui est recherché.
L'émotion musicale est un dialogue, une communication non verbale, ici entre le promeneur et le flûtiste. Le plaisir qu'elle suscite régule les comportements affectifs (pensez au nombre de fois où vous avez ressenti le besoin d'écouter de la musique pour vous détendre).
Être insensible à la musique porte un nom dans la communauté scientifique : l'« anhédonie » musicale. Une nouvelle étude a révélé que 3 à 5 % de la population était soumise à ce symptôme unique, soit une absence de connexions cérébrales entre la zone qui traite les sons et la zone de récompense.
La musique adoucit les mœurs
Il leur a ensuite demandé de compléter des mots représentés par leur première syllabe : par exemple « bag- » qui peut donner « bag-age » ou « bag-arre », selon que l'on se trouve dans des dispositions d'esprit agressives ou pacifiques.
Les musiciens consultent le plus souvent pour le syndrome de surmenage des tissus : des os, des tendons, des ligaments, des muscles, ce qui cause des douleurs. Et ce n'est pas parce qu'on a mal qu'on a forcément une tendinite », rassure la praticienne.
Garder le cerveau en santé
Des études montrent que la pratique musicale peut aller élargir certaines parties du cerveau responsables de l'activité motrice et perceptuelle. Ces effets sont particulièrement visibles si une personne commence à pratiquer la musique avant l'âge de 7 ans.
Des chercheurs australiens en psychologie de la musique suggèrent qu'écouter de la musique pourrait être la réponse à une meilleure nuit de sommeil. Écouter de la musique au coucher peut non seulement aider les gens à s'endormir plus rapidement, mais aussi améliorer la qualité du sommeil.
A noter également que si la musique peut booster votre bonne humeur, elle peut également pour les personnes à forte sensibilité et à tendance mélancolique provoquer l'inverse, surtout quand celle écoutée est plutôt triste ou qu'elle peut vous mettre également dans d'autres états négatifs.
Des études ont prouvé que la musique est capable de stimuler l'humeur et de diminuer les risques de dépression. Elle améliore également la circulation sanguine, réduit le taux d'hormones liées au stress et soulage la douleur. Écouter de la musique avant une opération peut même améliorer les résultats post-opératoires.
Un volume sonore excessif peut faire des dégâts et abîmer les cellules ciliées, voire les détruire. Les risques d'endommager son système auditif sont accrus en cas d'exposition constante ou récurrente, et si le son est monté régulièrement. Le seuil de danger est estimé à 85 décibels.
Voici une petite astuce pour savoir si votre musique est trop forte: si la musique que vous écoutez avec vos écouteurs est encore audible quand vous tendez l'écouteur à bout de bras, la musique est trop forte et les risques de pertes auditives sont réels.
La musique est capable de rassembler les gens, de créer du lien, de transmettre des émotions, de raviver des souvenirs, de donner de la force, de l'énergie, de déstresser. Elle soignerait même certains maux (la musicothérapie est actuellement en plein essor). Elle a donc de nombreux bienfaits.
Définition de pleureur
nom vieilli (Personne) qui pleure facilement. Enfant pleureur. Par extension Air, ton pleureur. ➙ pleurard, ➙ pleurnicheur.
Si vous pleurez pendant une dispute avec un ami, un membre de votre famille ou votre conjoint, dites-lui que vous avez besoin de vous calmer. Dites-lui par exemple : « j'ai besoin d'une minute » et quittez la pièce. Allez vous promener. Lisez un livre.
Pleurer plus souvent ou sans savoir pourquoi peut évoquer une affection mentale telle qu'une dépression, de l'anxiété, une dépression post-partum ou un trouble bipolaire. Si vous pensez que vos pleurs sont liés à un problème de santé mentale, il est nécessaire de consulter votre médecin généraliste.