Il en est ressorti trois grandes raisons d'engendrer couramment avancées : le plaisir, ou la joie que procurera la présence de l'enfant ; le devoir, la volonté de transmettre des valeurs, un nom, une histoire ; et enfin l'amour.
“Avoir des enfants permet de transmettre des copies de ses gènes au cours des générations. Sans succès reproductif, l'individu disparaît”, explique sur LaLibre.be Serge Aron, biologiste et chercheur à l'Université Libre de Bruxelles.
73 % des Français ont fait un enfant par plaisir (il rend la vie plus belle ; c'est une nouvelle expérience…) 69 % par devoir (un enfant permet de faire perdurer sa famille ; il aide à devenir adulte…)
Entre le désir de combler notre vie, la pression sociale, et même l'instinct animal, différentes choses nous poussent à avoir une grande famille. Certaines personnes ne veulent pas d'enfants, d'autres si et beaucoup ! Chacun peut faire le choix qu'il veut.
Le désir d'enfant est un sentiment ambivalent lié à l'histoire de chacun, au passé familial, à l'enfant qu'on a été, au lien à la mère, au contexte professionnel. On peut avoir l'impression de désirer un enfant, mais on ne le fait pas car un autre sentiment prend le pas : « Je veux et je ne veux pas à la fois ».
Le désir d'enfant physiologique
Selon Françoise Dolto, les femmes ont un désir de maternité profond, qui est inscrit dans leurs corps et leurs esprits (qu'elle nomme « la dernière mutation »). Elles ont besoin de l'assouvir. Dans le cas contraire, la maternité est vécue comme un manque et une frustration.
Mieux se connaître et apprendre à s'accepter. Ce qui m'amène à autre chose : devenir mère m'a permis de mieux me connaître et m'accepter. Comme de nombreux parents, je m'efforce de faire de mon mieux pour éduquer et surtout pour vivre avec mes filles.
Dans certaines contrées on voit des familles pauvres avoir des enfants en grand nombre. Pour beaucoup, c'est tout simplement qu'ils ne savent pas comment on peut ne pas procréer. La volonté et la raison sociale font défaut.
Le nombre de naissances baisse chaque année depuis cinq ans, mais à un rythme qui ralentit au fil des années. Alors que la baisse était de 2,4 % en 2015, elle est passée à 1,9 % en 2016 puis 1,8 % en 2017, 1,4 % en 2018 et enfin 0,7 % en 2019.
Entre 30 et 35 ans, la probabilité d'avoir un bébé est de 12% par cycle. A 35 ans, 94% des femmes à 35 ans conçoivent un enfant après 3 ans de rapports réguliers sans contraception. A 38 ans, cette valeur passe à 77%. Après 45 ans, la fertilité des femmes est presque nulle.
Pour augmenter les chances d'avoir un garçon, il est donc recommandé de faire l'amour le jour de l'ovulation ou dans les quelques heures qui entourent ce moment. Ainsi, ce sont les spermatozoïdes Y qui gagneront la course à l'ovule (alors que les X sont plus lents, mais plus résistants).
La méthode la plus fiable pour tomber enceinte d'une petite fille est de faire l'amour le plus souvent possible pendant les 10 jours qui suivent les règles. En effet, le sexe du bébé est déterminé par deux chromosomes : les filles ont une paire XX et les garçons une paire XY.
L'homme se considère encore comme un enfant :
Un amour qui devra être partagé, et donc une attention moins forte sur lui. Dan cette même catégorie, se joue aussi la peur de revivre pour l'homme un « traumatisme » d'enfant où un frère ou une sœur à pris sa place, ou a pris une partie de l'amour maternel.
Depuis des millénaires, la femme existe par son statut de mère, mais depuis quelques années de plus en plus de femmes se rebellent contre cette convention et revendiquent leur liberté à ne pas vouloir d'enfant tout en étant heureuses dans leur vie.
On estime que 90 % des couples parviennent à obtenir une grossesse au cours de l'année et 97 % dans les 2 ans.
L'âge idéal, pour les mères et pour la médecine ? D'après le sondage de l'Institut des Mamans, pour 65% des mères, l'âge idéal au premier enfant se situe entre 25 et 29 ans. Ce qui surprend d'emblée le Pr Tournaire, obstétricien. « Cette tranche d'âge, c'est en fait celle de la grossesse rêvée.
En France, l'âge moyen des mères à la naissance de leur premier enfant (sources) atteint 28,5 ans en 2015 (figure 1). En 1974, les femmes devenaient mères à 24,0 ans en moyenne, soit 4,5 ans plus tôt. Entre 1910 et 1974, l'âge moyen à la première maternité était passé de 25,0 ans à 24,0 ans.
En France en 2013, l'âge moyen (calculé à partir des taux de fécondité par âge) à la naissance des enfants était de 30,2 ans pour les femmes et de 33,1 ans pour les hommes, mais ces chiffres ont varié au cours du temps.
En France, Break Poverty lutte contre tous les facteurs d'inégalités qui pèsent sur le devenir des enfants : les programmes d'action sont fondés sur l'idée que la prévention est la solution pour combattre la pauvreté des enfants, selon trois axes : Le soutien à la petite enfance. La lutte contre le décrochage scolaire.
Encore tabou et peu étudiée, la tocophobie, ou phobie de la grossesse, touche pourtant une à deux femmes sur dix. Les scientifiques commencent peu à peu à s'intéresser à ce phénomène pouvant entraver un désir d'enfant. «La tocophobie recouvre en fait plusieurs craintes intenses, qui peuvent se superposer (...)
Se faire plaisir. Le stress peut occuper tellement l'esprit lorsqu'on essaye de tomber enceinte que nous oublions nos plaisirs habituels. Prenez du papier et un stylo, et notez une cinquantaine d'activités que vous aimez. Il peut s'agir d'un simple bain moussant, ou de danser comme une folle dans votre salon.
Elles éprouvent le besoin de se dépenser, d'être sans cesse en mouvement comme s'il y avait un danger à rester calme et à se reposer. Les jeunes mamans touchées par le Maman Blues ont du mal à s'alimenter mais aussi à nourrir leur bébé : les tétées sont longues et compliquées, le bébé se crispe.
Ne pas vouloir d'enfant est un choix délibéré et mûrement réfléchi, un choix comme les autres. C'est la volonté de ne pas bouleverser un mode de vie qui convient, ou l'équilibre d'un couple. Avoir un enfant ça change la vie, les priorités ne sont plus les mêmes.
Le désir d'enfant nait en général chez un homme lorsque celui-ci voit en sa compagne la maman "idéale". Le désir d'enfant nait chez un homme également du désir d'enfant de sa compagne. Son désir d'enfant se mêle alors au désir de rendre sa femme heureuse si le bonheur de celle-ci passe par le fait d'avoir des enfants.
Même s'ils restent minoritaires, de plus en plus de jeunes Français choisissent de ne pas faire d'enfant. Par militantisme écologiste ou tout simplement parce qu'ils ne ressentent pas le désir de devenir parents. On les appelle les "No Kids" ou les "Child free".