Alimentation, énergie, carburant, logement... Ce sont tous les postes de dépense du quotidien qui sont touchés par une véritable flambée des prix depuis l'automne 2021. Personne n'est épargné par l'inflation et seules les banques centrales semblent en mesure de contenir le phénomène en adoptant des mesures drastiques.
Sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 4,5 % en mars 2022, après +3,6 % le mois précédent. Cette hausse marquée de l'inflation résulterait d'une accélération des prix de l'énergie, de l'alimentation et, dans une moindre mesure, des services.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer l'inflation actuelle : Une distorsion entre offre et demande, la guerre en Ukraine, le re-confinement en Chine, des relocalisations ou encore la transformation énergétique.
C'est la quantité de produits et de services qu'on peut acheter grâce à ses revenus (salaire, allocations…). Il dépend du niveau de revenu et du niveau des prix. Il augmente quand le revenu augmente et que les prix restent stables.
Mise en place par le gouvernement depuis le 1er avril 2022, la remise carburant évolue ce 1er septembre. L'aide exceptionnelle pour accompagner les automobilistes face à la hausse des prix augmente dès aujourd'hui et va continuer pour quelques mois.
Comme toujours avec le pétrole, les causes de cet emballement sont multiples. Il y a le déconfinement en Chine qui s'accélère et qui va donc doper la demande en hydrocarbures. Mais aussi l'embargo européen sur le pétrole russe qui commence à produire ses effets.
L'inflation a signé son grand retour. Alimentation, transports, matériaux, chauffage... sont concernés. D'abord expliquées par la hausse des coûts de production liée à la reprise économique de fin 2021, les hausses de prix sont désormais amplifiées par les conséquences de la guerre en Ukraine.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Cette inflation record vient de trois causes distinctes, liste Marc Touati, économiste et président du cabinet Aux commandes de l'économie et de la finance. Premièrement, un emballement de la demande par rapport à l'offre en sortie des mesures restrictives du Covid-19, vers le début et la moitié de 2021.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Selon les calculs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), notre pouvoir d'achat va reculer de 0,8%. C'est la première fois qu'une telle baisse est observée depuis 10 ans. Bruno Le Maire entrevoit une sortie du pic d'inflation vers 2023.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
«La pénurie actuelle en rayons est liée à des achats massifs. Le marché de l'huile est habituellement un marché stable et nous ne pouvons pas multiplier par deux nos capacités de production en trois semaines.
La guerre et les canicules perturbent les importations de graines de moutarde et la production française est trop faible. Résultat : les rayons se vident.
Sous l'effet conjugué du nouveau DPE (Diagnostic de performance énergétique) et de la hausse des taux d'intérêts, le marché immobilier devrait ralentir. Selon le groupe BPCE, la baisse des ventes de logements dans l'ancien s'élèverait à 5 % en 2022.
Une accumulation de facteurs a abouti à l'explosion du prix de l'électricité, qui touche l'Europe dans son ensemble, et n'épargne pas la France. La reprise économique et industrielle. La demande, liée à la sortie de la crise économique due au Covid-19, tire les prix à la hausse depuis fin 2021. La guerre en Ukraine.
L'immobilier enregistre une hausse du prix des biens sur le marché. Une augmentation liée à la demande des Français, désireux d'acheter leur propre maison ou appartement à la sortie du confinement. Et la pandémie de coronavirus aura semble-t-il également bousculé les caractéristiques des biens convoités.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Comme tous les produits et service, le prix du carburant est évidemment indexé sur l'offre et la demande, ce qui explique que le diesel est plus cher que l'essence, lorsque la demande est supérieure. Ce qui explique la hausse des prix, d'autant plus forte que la majeure partie du pétrole utilisé provient de Russie.
L'explication à cette hausse, qui fait bondir beaucoup de Français comme Samuel, est très simple. Si les prix s'envolent à la pompe, c'est parce que le prix du baril de pétrole est lui aussi en très forte hausse. Il est même au plus haut depuis 2014 pour ce qu'on appelle le Brent, le pétrole extrait de la mer du Nord.