Le développement de la motricité globale permet à un enfant d'exercer son équilibre et sa coordination et d'utiliser ses grands muscles.
Pourquoi développer la motricité fine ? Dès le plus jeune âge, la motricité fine chez l'enfant va lui permettre de : Découvrir son corps, ses sens et ses fonctions. Participer aux activités de la vie quotidienne.
Les parcours de motricité destinés au public enfant per- mettent de lui faire vivre des expériences corporelles contribuant au développement moteur, sensoriel, affectif et cognitif. Par ses actions dans un environnement riche, l'enfant va développer des capacités (courir, sauter, ramper, grimper, rouler, etc…)
L'enfant est ainsi libre de jouer avec ses pieds, ses mains, découvrir la sensation de l'eau qui bouge en même temps que lui, etc. Il apprend vite à barboter et devient plus rapidement maître de ses mouvements. La motricité libre permet au nourrisson de se développer à son propre rythme.
Il peut s'agir des grands mouvements du corps (motricité globale), par exemple s'assœir, ramper, marcher, courir, grimper, lancer, attraper, ou encore des mouvements fins de la main (motricité fine), comme manger à l'aide d'un ustensile, manipuler un crayon ou utiliser des ciseaux.
On désigne par motricité globale les acquisitions en lien avec l'équilibre et la coordination qui permettent à l'enfant d'utiliser et de maîtriser les muscles de son corps afin de réaliser certains mouvements ou actions, par exemple se tenir en position assise, ramper, marcher, courir, sauter, grimper, etc.
La motricité globale concerne surtout l'équilibre, la coordination générale, la latéralité et le tonus. De son côté, la motricité fine concerne l'exécution des mouvements fins, précis et minutieux. La maitrise des habiletés de motricité globale influencera positivement l'autonomie des enfants.
La motricité volontaire est l'activité nerveuse qui permet la réalisation des mouvements volontaires contrôlés par le cerveau, ils sont exécutés selon la volonté de la personne.
La motricité fine correspond à l'ensemble des mouvements précis, coordonnés et contrôlés des mains et des doigts que l'on va mobiliser dans le but d'accomplir un geste volontaire. Ces mouvements sont essentiels pour l'autonomie au quotidien : pour manger, s'habiller, tenir un stylo…
porter bébé le plus souvent possible à la maison ; bercer votre enfant dès qu'il en ressent le besoin ; poser le sur le dos pour qu'il joue avec son corps ; éviter de le mettre trop longtemps dans un transat, un siège-auto ou un Youpala.
L'activité motrice d'un organisme suppose un ensemble de mécanismes qui lui permettent de mouvoir un ou plusieurs de ses segments et ainsi, éventuellement, de se détacher par rapport au substrat, ce qui, à quelques rares exceptions près, est une caractéristique des animaux.
Elles permettent aux enfants d'explorer leurs possibilités physiques, d'élargir et d'affiner leurs habiletés motrices, de maîtriser de nouveaux équilibres. Elles les aident à construire leur latéralité, l'image orientée de leur propre corps et à mieux se situer dans l'espace et dans le temps. »
Sans motricité fine, les enfants ne peuvent être autonomes. À l'extrême, pensons à l'essuyage après être allé à la selle. Ce mouvement de nettoyage sans l'aide de la vision dépend d'une motricité fine bien développée. De plus, les manipulations sont la porte d'entrée du développement cognitif.
Le tronc cérébral est le centre de commande des mouvements involontaires. C'est lui qui reçoit les informations des nerfs sensitifs, les traite et qui envoie des signaux aux différents muscles du corps par les nerfs moteurs.
Le cortex moteur
Le contrôle des mouvements volontaires des différentes parties de notre corps y revient au « cortex moteur », situé dans le lobe frontal.
Parmi elles, on compte notamment la tétraplégie et la paraplégie. Elles provoquent des troubles au niveau de la conduction de l'influx nerveux (moteur et sensitif). Dans ces circonstances, la paralysie des membres inférieurs et supérieurs est proportionnelle au niveau d'atteinte de la moelle épinière.
La gymnastique, pour l'équilibre
En multipliant les divers sauts et déplacements latéraux, la gymnastique est un bon moyen de développer la motricité des enfants.
DÉVELOPPEMENT SENSORIEL
Il voit précisément les visages, les objets et distingue les couleurs. Il explore l'espace par le regard. Il découvre un peu plus son environnement grâce à ses cinq sens qui s'affinent.
avec des objets : qui roulent : cerceaux, balles, ballons, anneaux,… déformables : tissus élastiques : jersey, caoutchouc Situations où l'enfant…
tonus musculaire
Votre enfant se tient debout en s'appuyant sur un gros ballon d'exercice ou une chaise. Assoyez-vous sur le ballon ou le lit, votre enfant sur les jambes. Rebondissez sur place, basculez d'un côté puis de l'autre.
Comme le dit Emmi Pikler dans son livre, « La pédagogie Pikler est basée sur le respect et la confiance totale dans les capacités d'apprentissage de l'enfant ». La liberté de mouvement durant la première année de bébé lui permettra de tirer les leçons de ses propres réussites et de ses propres échecs.
Quand commencer la motricité libre de mon bébé ? La motricité libre peut être mis en application dès les premiers mois de l'enfant. Lors de ses phases d'éveil, vous pouvez poser votre bébé sur un tapis adapté. Votre bébé pourra découvrir à son rythme son corps et son environnant.
Jouer sur le ventre plusieurs fois par jour pour un total d'environ 45 minutes: utiliser un petit rouleau sous les aisselles au besoin. Jouer avec les mains et les bras de bébé, faire des «tape tape tape»! L'amener à toucher les différentes parties de votre visage avec sa main ouverte. Suspendre des objets à sa portée.