Chez l'ado, l'envie de boire de l'alcool est liée au développement de son cerveau. Une étude vient de le montrer. Dire que l'alcool détruit le cerveau est une interprétation trop simple et réductrice, explique Gabriel Robert, médecin psychiatre et chercheur1 à l'Université de Rennes 1.
« Répondez-leur que c'est une substance agréable, qui a bon goût et qui peut détendre, explique le psychologue Jean-Pierre Couteron. Parlez-leur en même temps des risques de l'alcool, et que c'est pour cela qu'ils ne peuvent pas encore en boire. » En écoutant.
Les ados consomment plus d'alcool aujourd'hui qu'il y a quelques années. Et ils commencent à boire plus jeunes. Pourquoi boivent-ils? Pour rendre la fête plus drôle, pour faire quelque chose de réservé aux adultes ou juste pour faire comme les autres.
Pour en parler : faire preuve d'écoute, tenter de comprendre les raisons qui poussent l'autre à boire. Les reproches et le chantage peuvent se montrer néfastes. Restez ouvert au dialogue. Pour l'aider à résoudre ses problèmes : orienter vers des professionnels, des numéros d'aide ou des associations locales.
L'alcool modifie notre « état de conscience », c'est-à-dire notre perception de nous-mêmes et du monde extérieur. C'est pour cela que l'on se sent différent lorsqu'on boit : on se sent un peu « embrumé », on a l'impression de « planer ».
Les jeunes gens qui consomment régulièrement des boissons alcoolisées boivent généralement parce qu'ils s'ennuient. Les ados sont à la recherche d'émotions fortes et immédiates. Les élèves brillants et sans histoires ne sont pas plus à l'abri des excès que les jeunes en difficulté scolaire.
Une consommation au départ occasionnelle peut devenir une habitude et être problématique. On considère qu'un homme qui boit plus de 21 verres par semaine et une femme plus de 14 verres est à risque de développer une dépendance.
La durée d'un sevrage d'alcool est propre à chacun mais devrait se faire en 6 mois à un an”.
Essayez d'indiquer vos limites : qu'êtes-vous prêt(e) à faire et inversement. Lorsque les choses se corsent, parlez-en à vos parents ou à d'autres personnes en qui vous avez confiance. Faites-le, en tout cas, lorsque vous êtes manipulé(e) ou peut-être même l'objet d'un «chantage».
Le Nalméfène est un traitement ponctuel. Il doit être pris chaque fois que le patient envisage de consommer de l'alcool et il est fait pour réguler l'envie de boire. Le Baclofène est un traitement fait pour diminuer le plaisir lié à la consommation d'alcool.
La conséquence directe d'une consommation d'alcool plus fréquente et importante sont des modifications prononcées de votre comportement. Les plus courantes sont sautes d'humeur et irritabilité. De l'anxiété et des difficultés à assurer vos journées peuvent également faire leur apparition.
Votre adolescent commence soudainement à avoir des problèmes à l'école. Ses relations avec ses professeurs, ses amis, ses frères et sœurs – et vous – se détériorent. Il a un nouveau cercle d'amis et ne semble plus intéressé par les activités qu'il aimait tant.
Pour obtenir un soutien ou des informations sur l'alcool, appelez Alcool Info Service au 0 980 980 930, de 8 h à 2 h, 7 jours sur 7 (appel non surtaxé, au prix d'une communication locale depuis un poste fixe). Vous pouvez aussi consulter le site Alcool info service.
Le meilleur que l'on puisse faire est de laisser la personne respirer. De temps en temps, il faut garder des distances afin qu'elle reprenne le contrôle, qu'elle digère les idées qu'on lui a transmises. Au bout de quelques jours, on reprend le sujet autrement et progressivement pour éviter toute réaction exagérée.
Il est possible que l'alcool "appuie sur un bouton" qui stimule le nerf vague connectant le cerveau à divers organes, dont le diaphragme. Plusieurs maladies peuvent également causer le hoquet, notamment des troubles de l'estomac ou de l'œsophage.
Reconnaître sa dépendance à l'alcool est une première étape qui peut prendre du temps. En effet, pour sortir de l'alcoolisme, il faut apprendre à changer de vie et souvent modifier son rapport aux autres et donc être prêt à le faire et avoir conscience qu'il y a un problème.
Pour l'aider à prendre conscience qu'elle doit se soigner vous pouvez privilégier le dialogue en lui parlant de vos inquiétudes, de ce que vous ressentez,lui dire combien vous l'aimez et les craintes que vous avez. Pour cela choisissez un moment favorable et calme, elle ne doit pas être sous l'emprise de l'alcool.
Gingembre. Depuis longtemps la tisane de gingembre accompagne notre bien-être quotidien. Elle est très efficace contre la prise de poids et ses attributs apportent de l'énergie à l'organisme. Dans le processus du sevrage alcool, le gingembre est utilisé pour son caractère antioxydant.
Les symptômes de sevrage «sans complications»
Il peut aller de légers tremblements à une trémulation forte. Les symptômes sont analogues à ceux d'une gueule de bois, mais beaucoup plus prononcés. Autres symptômes : sueurs profuses, pouls accéléré, parfois hyperventilation et hypertension.
troubles de la mémoire et de la concentration. plaintes au sujet de maux de tête, d'insomnie, de culpabilité, d'angoisse ou de solitude. isolement social et familial. problèmes financiers, des emprunts, des dettes.
Une récente étude, publiée dans la revue Nature Communication, a révélé que boire quatre unités d'alcool par jour –soit deux bières ou deux verres de vin– provoquent d'importants dommages structurels au cerveau et une perte de volume cérébral.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Il met en évidence les risques immédiats et à long terme de la consommation d'alcool. Ces risques vont des maux de tête et des troubles du sommeil à la démence, à la dépression et au suicide. La fiche d'information énumère cinq mesures que les gens peuvent prendre pour réduire ces risques.