Les trois grandes branches de la philosophie kantienne sont les suivantes : philosophie de la connaissance (développée surtout dans la Critique de la raison pure), philosophie pratique (exposée dans la Critique de la raison pratique et les Fondements de la métaphysique des mœurs) et esthétique (dans la Critique de la ...
Cette conception va conduire Kant à trois postulats : la liberté, l'immortalité de l'âme et l'existence de Dieu. Dieu n'est donc pas nécessaire pour fonder la morale, il ne détermine pas le bien et le mal, mais assure la synthèse de la vertu et du bonheur dans un jugement : Dieu est un être moral.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Emmanuel Kant a dit...
“La passion amoureuse ou un haut degré d'ambition ont changé des gens raisonnables en fous qui déraisonnent.” “L'homme obtus manque d'esprit, le sot d'entendement.” “Il en est du mérite comme de l'innocence : il se perd dès qu'on s'en repaît.” “Le sublime touche, le beau charme.”
Le précepte pour y parvenir comporte trois maximes directrices : 1) Penser par soi-même (Selbstdenken) ; 2) se penser (dans la communication avec les hommes) à la place de l'autre (an die Stelle des Anderen) ; 3) Penser toujours en accord avec soi- même. » Kant, Anthropologie d'un point de vue pragmatique, § 43.
Le thème de texte est l'autonomie de la réflexion de l'homme adulte. Kant s'efforce de résoudre le problème suivant : comment se fait-il que les hommes ne se servent pas de leur raison de manière autonome alors qu'ils sont depuis longtemps en âge de le faire.
On peut le résumer avec la formule célèbre du philosophe des Lumières Emmanuel Kant : Toute personne existe comme une fin en elle-même, et non pas simplement comme un moyen dont on pourrait user à son gré.
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p.
La philosophie transcendantale. Il s'agit pour Kant de s'interroger sur les conditions de possibilité de la connaissance. C'est en ce sens qu'il qualifie sa philosophie de transcendantale. Sa question principale est la suivante : comment la connaissance est-elle possible ?
C'est donc une analytique de la forme de l'entendement et de la raison. Elle s'appelle aussi, à juste titre, logique de la vérité, parce qu'elle contient les règles nécessaires de toute vérité (formelle), sans lesquelles notre connaissance n'est pas vraie, considérée en elle-même, indépendamment des objets.
La thèse est l'opinion qui est défendue par l'auteur ou l'autrice tout au long d'un texte argumentatif. Il s'agit de sa prise de position par rapport à un sujet controversé, un débat de société qui ne fait pas l'unanimité.
La raison pure, c'est cela, des conditions qui s'exceptent du monde sensible et qui me permettent de me le représenter. Ainsi donc, les conditions a priori de la pensée structurent et déterminent la manière dont l'homme se représente le monde. Tout comme elles déterminent ce à quoi il a « accès ».
Les divergences entre Kant et Nietzsche se révèlent déjà dans leurs conceptions de la philosophie. À la fin de la Critique de la raison pure, Kant fait la distinction entre les démarches techniques de la recherche et l'art architectonique de la raison.
Kant estime que « le beau est ce qui plaît universellement sans concept ». C'est pour lui une impression produite par le libre jeu de l'imagination et de l'entendement.
Le bien et le mal « indiquent toujours une relation à la volonté, en tant qu'elle est déterminée par la loi de la raison à faire de quelque chose son objet » [14] cit., p. 62.. La volonté est le « pouvoir de se faire d'une règle de la raison le motif d'une action », « le pouvoir des fins » [15]
Selon Kant, accéder aux Lumières est la seule et unique voie possible, bien qu'étroite, vers la liberté de l'humanité, parce qu'elles se manifestent d'abord par la capacité à « penser par soi-même sans la conduite d'un autre », donc à s'affranchir d'une sorte de mise en esclavage de son intelligence, et parce que la ...
Critique de la Raison
Si la raison désigne en nous l'élan qui nous porte au-delà du donné, au-delà des faits, vers les questions qui touchent au sens des choses et de notre condition, elle est donc apte à enfourcher des chimères mais aussi à se discipliner elle même.
Sapere aude, aie le courage de te servir de ta propre intelligence ! voilà donc la devise des lumières.
La philosophie kantienne ne devient pas empiriste pour autant car « l'expérience possible à laquelle la déduction transcendantale renvoie n'est pas un fait empirique, généralisé de manière quelconque, mais l'expérience en tant que telle et comme résultat d'une constitution complexe dont les formes cognitives a priori ...
Si le problème de départ de Kant se formule en termes de limites, il s'avère que sa réponse aussi : la connaissance humaine est limitée par le champ de l'expérience qui est lui-même limité par les formes transcendantales de l'esprit que sont les intuitions et concepts purs.
La thèse est l'idée défendue par l'auteur dans le texte. On l'appelle thèse initiale / première / soutenue / défendue. Elle répond à la question : que veut démontrer l'auteur dans son texte ?
THÈSE, subst. fém. 1. Proposition ou théorie que l'on tient pour vraie et que l'on soutient par une argumentation pour la défendre contre d'éventuelles objections.