En effet, le sens de rotation de la Terre crée des courants à haute altitude, qu'on appelle des courants-jets. Ces vents dominants vont d'ouest en est. Si un avion vole dans le sens inverse, de Paris vers New York, par exemple, il aura donc un vent de front qui va le ralentir.
Du fait de la rotation de la terre, ce courant circule de l'ouest vers l'est. Il contient des vents puissants qui peuvent atteindre 200 km/h. Donc, quand un avion vole vers l'ouest, il va contre ce courant, ce qui a pour effet de diminuer sa vitesse par rapport au sol, et le temps de vol est donc plus long.
Comme toujours, l'explication est scientifique. Niels, van de Ven, professeur de psychologie à l'Université de Tilbourg, explique que tout est lié à "des schémas d'attente erronés". En résumé, "à l'aller, le temps que prendra le voyage est souvent sous-estimé, le trajet dure donc plus longtemps qu'espéré.
C'est à la configuration de l'atmosphère que l'on doit ce décalage temporel. Il existe en haute atmosphère des vents d'ouest permanents qui accélèrent l'avion lorsqu'il va d'ouest en est, mais le ralentissent lorsqu'il vole à contre-courant.
Dans l'hémisphère nord, les vents d'ouest en est sont très importants. Au retour des États-Unis, les avions empruntent un couloir aérien qui leur permet d'être « poussés » par ces vents. Propulsés par le jet-stream, les avions se déplacent plus vite, ce qui réduit les heures de vol entre New York et Paris.
Le plus long vol sans escale de l'Histoire a atterri dimanche matin à Sydney après plus de 19 heures dans les airs depuis son départ de New York, une prouesse que la compagnie Qantas envisage de traduire prochainement en succès commercial.
La raison est à chercher du côté des vents en altitude. Les avions ne sont pas comme les trains. Un trajet en TGV aura la même durée à l'aller et au retour (si vous prenez exactement le même chemin).
Les avions de transport long courrier volent en ligne droite. C'est à dire ailes horizontales droit devant eux. Heureusement d'ailleurs, c'est ainsi que leur trajet est le plus court. Cette trajectoire est un arc de grand cercle sur la sphère terrestre, qui se nomme orthodromie.
L'air devient de plus en plus ténu avec l'altitude, cela minimise les frottements, et donc la consommation de carburant. Cela permet aussi d'éviter cellules orageuses en développement (bien que les cumulonimbus matures grimpent jusqu'aux altitudes maximales d'opération des avions de lignes).
Lors d'un trajet en avion, les variations de pression peuvent provoquer des douleurs dans les sinus et les oreilles. Lors de l'ascension de l'appareil, la pression diminue dans la cabine ; l'air contenu dans les sinus et dans l'oreille moyenne (située derrière le tympan) se dilate.
Autrement dit, la rotation de la Terre n'a aucune influence sur la vitesse d'un trajet en avion. Alors non, un avion ne prendra pas plus de temps à arriver à destination s'il vole vers l'Est, puisque l'atmosphère tourne à la même vitesse que la Terre.
En avion comme à bicyclette, pour tourner, il faut se pencher. En déplaçant ainsi le manche, le pilote agit sur les ailerons qui se trouvent aux extrémités . Ils sont conjugués : lorsque l'un se lève, l'autre se baisse. Quand le pilote pousse le manche à gauche, l'aileron gauche se lève.
Le type d'avion, les conditions météorologiques et l'itinéraire jouent bien sûr un rôle, mais d'une manière générale, les moments les plus dangereux d'un vol sont le décollage et l'atterrissage.
Les avions en général vont plus vite en volant vers l'est, donc dans le même sens que la rotation de la terre parce que les vents dominants vont vers l'est, parfois jusqu'à 200 kilomètres heures. Cette vitesse relative est par rapport au sol.
Cela dépend où vous partez. Pour un vol intérieur, la meilleure période serait 25 semaines avant le départ (175 jours) pour espérer 22% d'économies. Pas toujours simple de savoir si longtemps à l'avance où l'on partira. A défaut, n'attendez pas trop, les prix augmentent significativement 7 semaines avant le départ.
Les avions de chasse optent pour le vol à basse altitude pour éviter de se faire détecter ou de se faire prendre pour cible par l'ennemi. Par mauvais temps, il est aussi préférable, voir important, de rester en vue du sol ou de l'eau.
En moyenne entre 30.000 et 40.000 pieds, soit entre 9.200 et 12.200 mètres au-dessus du niveau de la mer pour les premiers et entre 17.000 et 25.000 pieds, soit entre 5.100 et 7.100 mètres pour les seconds. Les jets privés peuvent voler plus haut, jusqu'à 51.000 pieds, soit 15.500 mètres.
L'avion fait-il réellement du surplace? «Il s'agit d'une illusion d'optique » a-t-il expliqué au Daily Mirror. Celle-ci surviendrait quand deux avions ont la possibilité d'atterrir en même temps et que l'un d'entre eux bouge plus lentement.
Comment les pilotes préparent-ils un vol transatlantique ? Pour traverser l'océan, les avions empruntent les routes Atlantique Nord, des voies aériennes dont le tracé varie en fonction des conditions météorologiques.
Parce que le Pacifique est très large, et les États-Unis aussi. La distance entre New York et Hong Kong est de 12970km en passant par l'Ouest, et 13200km en passant par l'Est. C'est quasiment la même chose.
En toute rigueur, la notion de ligne droite en mathématique, ne peut être courbe. Si on appliquait ce principe aux trajectoires qui relient deux points à la surface du globe, il faudrait traverser la terre ! Les avions ne semblent pas voler en ligne droite parce que la terre est ronde, pas plate.
Lorsque le bord d'attaque de l'aile pointe vers le haut, comme lorsque l'avion monte, il crée un angle d'attaque positif. L'angle d'attaque est l'angle entre la ligne de corde (ou corde du profil) et la direction du mouvement. Comme l'air est dévié vers le bas par l'aile, il y a portance. L'inverse est également vrai.
Quand l'air frappe les ailes de l'avion, il change de direction : il est dévié vers le bas. L'aile exerce une force et pousse l'air vers le bas. En réaction, l'air exerce une force dans le sens opposé et pousse l'aile vers le haut : ça la fait monter. C'est aussi grâce à ça que l'avion s'élève et peut rester en l'air.
Les sièges avant gauche sont ceux qui permettent de sortir en premier de l'avion. Ils sont logiquement situés au plus près de la porte principale dans la plupart des appareils. Référez-vous également au plan de cabine du modèle à bord duquel vous allez embarquer.
1 & 2- New York – Singapour, le plus long
Que le vol parte des aéroports JFK ou Newark de New York à destination de Singapour, on est là en présence de la plus longue desserte aérienne directe en 2023.