Quand votre enfant reçoit de l'affection, il comprend qu'il est aimé et qu'il a une valeur. Il se sent en sécurité et cela développe aussi son estime de soi. Et c'est justement ce dont votre enfant a besoin pour explorer ce qui l'entoure et apprendre des choses.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
Le câlin et la santé
Recevoir et faire des câlins permet de secréter de l'ocytocine, l'hormone liée à l'amour, à l'empathie, à l'attachement,... Embrasser son enfant et le prendre dans ses bras favorise ces décharges d'ocytocine qui sont très importantes pour la régulation du stress.
Un muscle de l'estime de soi
Lorsque tu choisis dans ta vie des personnes affectueuses, tu t'entoures avec soin. Ça fait gagner des points d'estime de soi. En plus, lorsque tu combles ton besoin d'affection, tu es fidèle à tes besoins. Ça fait aussi gagner des points d'estime de soi.
"Je t'aime."
On peut trop gâter son enfant mais on ne lui donnera jamais trop d'amour. En lui disant que vous l'aimez, vous le valorisez. Vous l'assurez qu'il compte pour quelqu'un dans leur entourage. L'aimer lui donne du courage et le temps de grandir.
Selon le pédopsychiatre, "un enfant ne va pas dire spontanément "je t'aime" à un parent, ou alors il va imiter le parent qui le lui dit tout le temps. L'enfant saisit que ce témoignage fait plaisir au parent et peut aussi utiliser ce "je t'aime" pour le manipuler.
La grand-mère dispose aussi d'une expérience de parentalité et est apte à prendre du recul, en cas de situations difficiles. Celle-ci n'a pas à prendre en charge le poids de l'éducation : elle n'a pas à être autoritaire, ni à inculquer les règles de la vie (bien qu'elle puisse tout à fait le faire).
Le dépendant affectif est souvent attiré par des personnes égotistes, sûres d'elles, émotionnellement froides et narcissiques. Ces partenaires tirent satisfaction (mais sans forcément penser à mal) de cette relation qui les conforte dans leur image.
Le manque d'estime de soi est souvent à l'origine de la dépendance affective. Il peut se traduire par un sentiment d'inutilité, d'échec, par un manque de confiance en soi et par des relations déséquilibrées. Les états anxieux, le repli sur soi, la dévalorisation sont alors symptomatiques du manque d'estime de soi.
« L'amour est un concept, l'affection se ressent naturellement. Avec le temps, nous pensons que cela se transforme en autre chose, plus fort ou plus complet, d'où le terme “Amour”. » Dans certains cas, l'affection peut se transformer en sentiment amoureux. En effet, l'affection est une composante de l'amour.
Un enfant qui obtient de l'aide quand il en a besoin et qui reçoit beaucoup d'amour développe aussi une bonne confiance en lui. « Cela favorise son autonomie et sa capacité à faire confiance aux autres, dit Isabelle Bourgault.
Vous êtes sa camarade de jeu préférée et il vous demande souvent de lui accorder votre temps et votre attention. Cela peut parfois vous dépasser, surtout lorsque vous avez d'autres tâches à accomplir, mais c'est un signe clair que votre enfant vous aime.
Le manque affectif se ressent par une douloureuse sensation de vide intérieur et une tendance aux conduites addictives. Identifiable comme symptôme de la dépendance affectif, le manque d'affection s'exprime dans le cadre des relations affectives.
Les signes de la dépendance affective sont nombreux : difficulté à prendre des décisions seul, peur de décevoir, peur d'être rejeté ou d'être abandonné, affects dépressifs, difficulté pour dire non, anxiété, conduites à risque, peur de dire ou de faire quelque chose qui pourrait contrarier votre entourage, amour-propre ...
La carence affective renvoie à la privation d'amour, d'affection, de tendresse et d'attention des parents, mais surtout de la mère, envers les enfants. Elle se manifeste par différents facteurs qui peuvent aller de l'absence physique des parents – due à une maltraitance, une négligence ou un rejet – à l'abandon.
De même, est-ce qu'un dépendant affectif peut-il être amoureux ? Il est évidemment possible d'être amoureux mais la dépendance amoureuse n'est pas de l'amour en soi. La dépendance amoureuse amène la personne à nier ses propres désirs pour satisfaire uniquement ceux de l'autre afin d'éviter toute forme d'abandon.
L'amour demande beaucoup de choses : du temps, la connaissance de l'autre, avoir vécu des moments forts ensemble, etc. L'attachement est une certaine emprise sur l'autre, on a peur de le perdre, on a souvent de grandes attentes par rapport au comportement de l'autre, des frustrations et des déceptions en découlent.
S'entourer de ses amis reste la meilleure façon de faire pour surmonter cette rupture. Si vous passez du temps avec des amis proches, vous apprécierez l'amitié et le soutien qu'ils vous apporteront. Vous pourrez toujours trouver quelqu'un vers qui vous tourner dans vos moments difficiles.
La peur d'être abandonnée. La peur d'affronter la solitude. La peur de se retrouver seule pour le restant de ses jour. La peur de ne pas trouver mieux / elle croit qu'elle ne mérite pas mieux donc se contente de miettes.
La place des grands-parents dans la vie des enfants
Bien souvent, les grands-parents sont là pour jouer les intermédiaires entre les générations différentes. Beaucoup plus disponibles et souvent plus à l'écoute que les parents, ils occupent à la fois un rôle éducatif et affectif.