La cour de récréation, les temps partagés entre enfants, sont parfois l'occasion de jeux dangereux, d'expériences de mise en danger. Certains enfants veulent essayer d'aller plus vite, plus loin, plus fort. Avides de sensations fortes, ils se mettent parfois en danger au cours de leurs jeux.
L'enfant peut être en retrait, s'isoler ou avoir peur. À l'inverse, sa tristesse peut se manifester par de l'agitation, de l'agressivité, voire de l'hyperactivité ou de la provocation ; il se sent impuissant, désespéré, seul ou rejeté.
L'accompagnement se fait, bien sûr, par la parole, mais aussi en aidant l'enfant à prendre conscience du danger par le corps : lui montrer qu'il peut se faire mal sur un coin de table, lui apprendre à descendre une marche en marche-arrière, que la chaleur ça brûle, etc.
Un enfant est considéré en danger si les aspects suivants de sa vie sont gravement compromis ou risquent de l'être : Santé ou développement physique. Sécurité Moralité
L'irritabilité : votre enfant peut devenir plus impulsif, répondre de façon agressive ou tendue. Dans certaines situations vous avez pu observer des crises de colère ou des changements rapides de comportement. Il peut passer du calme à l'agitation, du rire au calme, des pleurs à l'agressivité.
Pour finir, un enfant a besoin de se défouler, et encore plus s'il a des comportements turbulents. Face à cela, il suffit de lui proposer des activités pour le canaliser : aller jouer au ballon dehors, nager à la piscine, courir, lui faire faire du sport ou même lui proposer de peindre ce qu'il ressent !
Le « bébé en détresse » désigne cet état interne qu'un enfant, qu'un adolescent ou qu'un adulte rencontre quand il n'arrive pas à subjectiver une expérience trop douloureuse pour lui. Comme sujet, il est en détresse, dans une réactivation de cet état infantile, sans parole.
Il s'agit de renforcer la prévention, en créant des structures d'accompagnement dès la grossesse, en augmentant les possibilités d'hébergement familial, en faisant intervenir les travailleurs sociaux plus tôt, en repérant mieux les familles privées d'aide.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Numéro Enfance maltraitée : le numéro 119 pour signaler un enfant en danger. C'est le numéro à connaître. Le 119 est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l'être.
Les problématiques de dangers gérées quotidiennement par les écoutants du 119 sont multiples : une majorité des appels concerne des violences subies par les enfants (violences psychologiques, physiques et sexuelles), notamment au sein de la famille ou en institution.
Chez l'enfant, les critères de l'épisode dépressif caractérisé sont les mêmes que pour les adultes. Les enfants déprimés éprouvent des sentiments persistants de tristesse, d'impuissance, de vide, de désespoir et de dévalorisation. Ils perdent leur intérêt pour la vie et n'ont plus de plaisir au quotidien.
Pour rendre votre enfant heureux, ne lui donnez pas tout ce qu'il veut, apprenez-lui à choisir ses priorités, à tolérer la frustration, à limiter ses désirs. Expliquez-lui qu'il y a des choses qu'on peut avoir et d'autres pas, c'est la vie !
Accueillez son émotion sans jugement.
Par exemple, s'il fait une crise, restez calme à côté de lui. S'il est très en colère, très agité ou s'il pleure beaucoup, ce n'est pas le moment de parler. Vous pouvez le réconforter, lui faire un câlin et attendre qu'il se calme avant de lui demander ce qui se passe.
Un enfant hypersensible est souvent envahi par ses émotions et réagit fortement à différentes situations.
Commencez la conversation en disant : « As-tu déjà entendu parler d'un pays qui s'appelle Haïti? » ou « Que penses-tu de ce qui se passe en Haïti? » Si l'enfant ne semble pas vouloir en parler, n'insistez pas. Laissez l'enfant exprimer ses inquiétudes. Vos réponses doivent être factuelles, brèves et simples.
Des exemples de dangers biologiques, chimiques et physiques sont présentés dans les encadrés ci-après. Ils peuvent être utilisés pour aider à l'identification des dangers potentiels.
Le risque peut être latent (il n'est pas encore manifeste), apparent (il se manifeste) ou disparu (il ne peut plus se manifester).
Le plus souvent, les comportements difficiles n'ont pas une cause unique, mais plusieurs, comme une relation éducative inadaptée, un tempérament anxieux ou irritable, des problèmes d'attachement, un retard de maturation cérébrale, un trouble ou un retard du langage. Ces causes peuvent en outre interagir entre elles.
Les causes possibles de l'agitation
Par exemple, il peut vivre de l'angoisse ou une insécurité attribuable à un changement important à l'école, à la maison ou dans son entourage. Comme il ne sait pas bien exprimer son malaise, il évacue son inconfort et son stress de cette façon.
La grande agitation d'un enfant peut parfois témoigner d'un certain mal-être qui peut être induit par le lieu d'accueil, un manque d'attention de la part de l'adulte, une fatigue répétée, une vie familiale momentanément éprouvante.
Un enfant anxieux ou stressé appréciera toujours une routine de vie stable. Aussi, respectez des heures de sommeil régulières, des temps de repas réguliers et des petites routines qui participeront à le rassurer au quotidien.