Pourquoi on roule en peloton ? La friction de l'air augmente avec le carré de la vitesse. Ceci veut dire que plus on roule vite, plus on dépense de l'énergie à pousser sur l'air. En ayant un autre cycliste devant nous, on diminue cet effort de 10, 15 ou même 20%, tout dépendant de la vitesse !
Les cyclistes à l'arrière du peloton bénéficient même d'un phénomène de poussée d'air, ce qui leur permet de pédaler avec beaucoup plus d'aisance et de profiter des effets du drafting. La résistance à l'air est comprise entre 5 et 10 % à l'arrière alors que pour le leader, elle s'élève à 86 % !
La décennie suivante, l'arrivée des cadres composites, plus rigides, plus légers, ou encore les systèmes de freinages plus performants, ou de dérailleurs électriques, sont autant d'éléments qui ont permis l'accroissement des performances, et donc des vitesses moyennes sur les compétitions cyclistes.
Un peloton, c'est toujours en flèche, comme ça, et après il y a une traînée. Ça peut être une flèche ici, sur le côté, ou sur l'autre côté, selon d'où vient le vent. Mais l'endroit où vous êtes le plus protégé dans un paquet, c'est ici. Si vous êtes placé devant ou sur les côtés, vous prenez du vent.
En roulant groupés ou en file indienne, les cyclistes voient leur traînée aérodynamique très fortement réduite et fournissent donc moins d'efforts. Rouler au cœur du peloton nécessite beaucoup moins d'efforts que de rouler à la même vitesse en solitaire.
Lors d'un trajet à vélo, un cycliste n'est donc pas dans l'obligation d'utiliser une piste cyclable (hormis panneau rond). Ainsi, un cycliste peut emprunter la route, c'est-à-dire là où les véhicules circulent, plutôt qu'une piste ou bande cyclable.
Les pistes cyclables étant exclusivement réservées aux vélos, donnent la priorité aux cyclistes sur les piétons.
Interrogé par Ouest-France, le président de Lorient Agglomération assume cependant le tracé en zigzag évoquant la nécessité de faire ralentir les cyclistes sur ce trottoir partagé avec des piétons sur lequel deux écoles sont installées.
Des cyclistes ensemble (à partir de deux) se motivent et se relaient. C'est-à-dire qu'ils partagent l'effort en tête de groupe pour affronter le vent et mettre ainsi à l'abri leurs compagnons de route dans leur sillage.
La façon la plus naturelle de passer les relais lorsque vous roulez en double est de tourner, soit par la gauche, soit par la droite, selon les vents dominants. À tour de rôle, chaque cycliste prend la tête, aussitôt que le cycliste qui le précède se range pour se replier vers l'arrière.
La vitesse moyenne à vélo chez les professionnels se situe généralement dans une fourchette comprise entre 40 et 45 km/h. Sur des distances qui dépassent régulièrement les 200 kilomètres. L'effet «peloton» explique pour partie ces moyennes stratosphériques.
Allons au vif du sujet et comparons les vitesses moyennes! Sur le plat, alors que le cycliste moyen atteint 27 à 30 km/h, le peloton, lui, roule à une vitesse pouvant aller de 40 à 45 km/h et pouvant s'élever à près de 60 km/h dans les derniers kilomètres d'une course.
La vitesse maximale atteinte à vélo par une cycliste, Denise Mueller-Korenek, abritée derrière un véhicule est de 296 km/h. Personne n'est encore allé plus vite ! Maintenant au sprint sur piste, les pointes de vitesses flirtent avec les 80 km/h.
Chaque peloton est commandé par un lieutenant avec un adjudant pour commandant adjoint. Dans les faits, le rôle d'adjudant de peloton est souvent rempli par un sergent.
Étymologie. (1417) Composé de pelote et -on ; (1578) prend le sens de « groupe de soldats ».
C'est physique : le peloton crée des phénomènes aérodynamiques très intéressants pour les sportifs. Des chercheurs basés aux Pays-Bas avaient réalisé une étude il y a quelques années. On y apprend trois choses intéressantes : ceux qui sont à l'intérieur du groupe ont peu de résistance face au vent.
En premier lieu, elle répond à un souci d'hygiène. S'épiler empêche les bactéries de se développer dans les bulbes des poils morts. Lorsqu'on chute avec "du poil aux pattes", les croûtes qui se forment enferment des poils dans les plaies, ce qui risque d'entraîner une surinfection de celles-ci.
Contrairement à l'idée répandue, les cyclistes ne se rasent pas les jambes pour gagner des secondes en obtenant une meilleure pénétration dans l'air, mais pour moins souffrir durant les massages.
Les cyclistes sont toujours autorisés à circuler à deux de front sauf dans certaines circonstances : Sur une piste cyclable : les cyclistes ne peuvent plus circuler à deux de front si la piste bidirectionnelle devient trop étroite ou si un autre deux-roues veut les dépasser.
Le vélo est un sport de qualité pour la santé à partir du moment où il est pratiqué sans excès. Le cyclisme est un sport accessible à tous ; il reste également un recours pour de nombreux sportifs adeptes du jogging qui se voient interdire de courir pour des problèmes de dos en particulier.
C'est en 1585 que le mot désigne «celui qui recherche, fréquente quelque chose». Voilà une première explication à son emploi dans le jargon cycliste: le «coureur» cycliste, ou automobiliste, est appelé ainsi en raison d'une recherche bien précise: la «course».
Le Code de la route prévoit également la possibilité d'autoriser les piétons à circuler sur une piste cyclable lorsqu'aucun trottoir n'est aménagé. Si un couloir n'est pas affecté à chacun, les piétons doivent marcher en sens contraire de la circulation des vélos pour leur assurer une bonne visibilité.
Le panonceau « sauf vélo » ajouté sous le panneau sens interdit, permet aux cyclistes de circuler en sens inverse. Cet aménagement devient de plus en plus courant. Il est même la règle dans les zones 30 et autres rues limitées à 30, les zones de rencontre et les aires piétonnes.
En l'absence de pistes ou bandes cyclables, les cyclistes circulent sur le côté droit de la chaussée et peuvent s'écarter des véhicules en stationnement sur le bord droit de la chaussée, d'une distance nécessaire à sa sécurité. Ne circulez pas sur les trottoirs.