Tout corps plongé dans un fluide reçoit de la part de ce fluide une poussée verticale (s'exerçant au centre de gravité du fluide déplacé) dirigée de bas en haut, égale au poids du liquide déplacé. Lorsque le poids apparent est positif, l'objet est attiré vers le fond. Il coule.
La pression est le facteur général déterminant qui a freiné le développement de l'exploration sous-marine. La pression de l'eau s'élève donc avec la profondeur : elle augmente de 1 bar tous les 10 mètres. Cette pression s'ajoute à celle de l'air atmosphérique qui a une valeur de 1 bar à la surface de l'eau.
Les plongeurs en apnée peuvent descendre à des profondeurs extrêmes : le record actuel est de 214m !. Ils sont capables de retenir leur souffle incroyablement longtemps : la meilleure performance chez les femmes est de neuf minutes, 11 pour les hommes.
Pour y parvenir, elles utilisent deux équipements qui les aident à rester sous l'eau : une ceinture de plomb et un gilet de stabilisation. Adéquatement plombée, la ceinture permet au plongeur d'augmenter suffisamment sa densité pour « descendre ».
A 20 mètres de profondeur, la pression environnante n'est plus égale à 1 Bar mais à 3 Bars donc le plongeur se situant à 20 mètres consommera 3 fois plus d'air qu'en surface (45 l/min). On remarque donc que la consommation augmente avec la profondeur.
A 1000 m la pression est de 0.88 bar.
Un plongeur ayant une autonomie d'air de 2 heures en surface verra cette autonomie être divisée : ➢ par 2 à 10 mètres → 1 heure, ➢ par 3 à 20 mètres → 40 minutes, ➢ par 4 à 30 mètres → 30 minutes, ➢ par 5 à 40 m → 24 minutes.
La bouteille est donc très lourde, et elle pourrait déséquilibrer lors d'un saut en avant, si la hauteur est insuffisante. En plongeant le dos en avant, c'est cette dernière qui touche en premier l'eau. Cela garantit une entrée bien plus en douceur ! C'est donc pourquoi les plongeurs plongent en arrière.
Avec un détendeur on ventile par la bouche, inspiration et expiration, plutôt qu'inspirer par le nez et expirer par le nez ou la bouche, comme la plupart d'entre nous en surface normalement.
Le niveau 2 : plonger en autonomie
Le niveau 2 est très intéressant car il permet de découvrir les fonds marins jusqu'à 40 mètres de profondeur avec un moniteur. C'est à cette profondeur que l'on trouve des épaves de bateaux et d'avions, notamment en Méditerranée. Il permet aussi de découvrir la plongée en autonomie.
La narcose, aussi appelée « l'ivresse des profondeurs », est un phénomène naturel, du à un excès d'azote qui, par conséquent, agit sur le système nerveux et provoque des troubles comportementaux.
Le record de la plongée la plus profonde est détenu par l'américain Victor Vescovo qui a atteint 10 927 mètres lors de son exploration en 2019. Le submersible chinois quant à lui, a atteint la profondeur de 10 909 mètres.
Pression de l'air
L'air exerce une pression sur la surface de la Terre. Au niveau de la mer, le corps humain supporte une pression qui correspond à 1 kilogramme par centimètre carré. Cela veut dire que l'être humain moyen supporte environ une tonne d'air.
Les accidents lors de la remontée
Lorsque le plongeur se rapproche de la surface, la pression diminue. Les gaz présents dans ses poumons augmentent de volume. Ils font gonfler les poumons comme des ballons. Les dégâts peuvent être importants et aboutir au décès du plongeur.
Ainsi, quand un apnéiste plonge à 100m de profondeur, la pression s'exerçant sur lui est de 1 bar (pression atmosphérique) + 10 bars (pression hydrostatique) = 11 bars, soit 11 fois plus que la pression éprouvée par l'apnéiste à la surface.
La plongée sous-marine est une activité de loisir relativement sans danger pour la personne en bonne santé convenablement formée. Les cours sur la sécurité en plongée sous-marine proposés par des organismes nationaux de plongeurs sont largement disponibles.
9- Pas de sport violent après la plongée
Toujours à cause de la saturation en azote des tissus, il est recommandé de ne pas faire d'apnée ni de sport après une plongée. Un effort violent favorise en effet les accidents de décompression. Ce serait quand même dommage de se blesser après avoir plongé.
C'est la pression à laquelle est soumis le corps lors de la plongée qui va causer l'accident lors de la remontée à la surface. Si celle-ci est trop rapide, « l'azote se dilate dans le sang » ce qui créer une bulle qui peut se retrouver bloquée dans un vaisseau sanguin.
Pourquoi les plongeurs plongent-ils toujours en arrière et jamais en avant ? Parce que sinon ils tombent dans le bateau.
La première raison : donner un repère visuel supplémentaire pour le plongeur. Deuxième raison : les jets d'eau envoient des bulles et la pression de surface est moins élevée grâce à ces bulles d'air.
Leader incontestable de la certification de moniteurs et de plongeurs, présent dans plus de 175 pays, traduisant ses cours dans plus de 20 langues et certifiant un nombre absolument époustouflant de plongeurs et plongeuses chaque année, PADI domine largement un marché mondial de la plongée sous-marine.
Pour débuter il est possible de passer deux brevets : le PADI Scuba Diver qui vous permet de plonger jusqu'à 12 mètres supervisé par un moniteur de plongée professionnel ou le PADI Open Water qui certifie que vous pouvez plonger de façon autonome jusqu'à 18 mètres de profondeur en binôme.