En effet, il peut refuser des soins pour des raisons professionnelles ou personnelles, par exemple en cas de mésentente avec un patient, d'un comportement agressif, ou d'incompétence compte tenu de la spécificité d'une maladie…
Ensuite un bon psy (psychologue ou psychiatre) ne doit pas acquiescer à tout ce que vous dites. Il doit explorer, reformuler, recontextualiser. En effet, son rôle est aussi de vous aider à prendre de la distance sur les choses que vous vivez.
Le psychologue respecte le patient et l'accepte tel qu'il est, sans jugement, ni commentaire ou critique. Le psychologue ne juge pas le patient selon des critères moraux, sociaux, ethniques ou religieux. Le psychologue préserve la vie privée des patients en garantissant le respect du secret professionnel.
Car le psychanalyste est un être humain comme tout le monde, qui a des opinions et qui aime bien les proclamer. Il y a toutes sortes de silences. Il y a le silence de l'analyste et celui du patient. De plus, pour chaque patient, dans ce silence, il se passe quelque chose de singulier.
Un bon moment pour s'arrêter, c'est quand on a l'impression d'avoir fait un tour.» L'éventualité de cette séparation se discute plusieurs mois à l'avance. Elle doit avoir le temps de mûrir, d'être évaluée par les deux parties, jusqu'à paraître acceptable. C'est un processus qui, parfois, peut s'étaler sur des années.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie. Ça fait plus de 6 ans que je le rencontre.
Vous ne vous sentez pas à l'aise avec votre psy
Vous vous sentez lassée des séances et traînez du pied pour vous y rendre. Vous avez l'impression que votre psy ne fait qu'écouter sans rien vous proposer. Vous avez le sentiment que votre psy ne vous comprend pas.
Qu'il demeure indifférent devant quelqu'un qui vient de rompre ou de perdre un parent, c'est cela qui signale le mauvais psy ». « Un psy soigne d'abord avec ce qu'il est, avec son désir de guérir, insiste Pierre André, psychothérapeute.
Un massage de pieds, une séance de sport, une promenade en forêt, chacun a ses petits trucs pour terminer sa journée de travail et laisser les tranches de vie dans leur cabinet.
Le code de procédure pénale
Le psychologue de la Fonction Publique Hospitalière est un fonctionnaire par son statut et il doit dénoncer les mauvais traitements et privations, même s'il n'y pas de sanction prévue en cas de manquement à l'obligation portée par cet article 40 du code de procédure pénale.
Sur décision du préfet de département ou, à Paris, du préfet de police, l'État peut, à l'encontre des personnes dont les troubles mentaux nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public, faire interner quelqu'un.
- Un psychologue exerçant en libéral, sans convention aucune avec un service soumis au secret (ASE par exemple), se situe donc dans l'espace commun. Non-soumis au secret par profession, il ne lui reste que sa déontologie et son éthique.
« Un psy, quelle que soit sa pratique, doit respecter un code de déontologie, ajoute-t-il. Il a des devoirs envers son patient. » Citons entre autres celui de réserve, le secret professionnel ou l'interdiction d'avoir des relations sexuelles avec ce dernier.
Tout dépend de la méthode de travail mais en général 01 heure. Il peut y avoir des séance de 30 minutes, d'autres d'01h30. Souvent les rendez-vous ont lieu une fois par semaine mais il peut aussi y avoir des séances tous les quinze jours ou deux séances par semaine parfois trois.
Car le manque d'échange constructif entre un patient et son thérapeute au début de la relation peut aussi annoncer une « mésalliance thérapeutique » qui est l'une des principales causes de la stagnation, voire de l'échec du processus, toutes écoles confondues.
Faire confiance à son ressenti
Choisir le thérapeute qui vous convient c'est surtout vous sentir à l'aise pour vous confier avec la bonne distance, pas trop intime ou amicale, ni froide et distante. Soyez honnête avec vous-même et avec votre praticien si quelque chose vous dérange.
Il est préférable d'offrir un cadeau d'une faible valeur pécuniaire, comme les biscuits, les chocolats et autres cadeaux faits à la main par le patient. Il ne faut pas que le psy ait la sensation d'être rémunéré une seconde fois.
Prise de notes en analyse
En effet, dans le cadre d'une psychanalyse, le professionnel est à l'écoute du patient. Ce dernier exprime les choses qu'il a besoin d'exprimer, libérant ainsi les non-dits et les éléments refoulés au sein de son inconscient.
Et pour un certain nombre d'entre eux, le changement a été très utile. Le psy n'est pas tout puissant, il a ses limites dans l'aide qu'il peut apporter et il faut qu'il soit à même de le reconnaître pour éventuellement réorienter son patient si cela peut être bénéfique pour ce dernier.
Les raisons d'un changement sont évidemment multiples: ça ne passe pas avec la personne qu'on voit; elle se permet des remarques idéologiques et désobligeantes sur ma façon de vivre; j'aimerais essayer une autre méthode; j'ai le goût du crash-test, j'en tente plein avant de choisir et propose des revues sur YouTube...
Un psychologue ou un psychiatre peut également tomber amoureux de sa patiente. C'est humain. Son travail consiste à gérer son contre-transfert et à l'utiliser dans la relation thérapeutique. En effet, son éthique ne lui permet pas de s'engager dans une histoire d'amour avec son patient.
La liquidation du transfert passe par la reconnaissance de matériaux rejetés et par la mise en jeu intersubjective des forces hostiles de refus et d'exclusion qui sont à l'œuvre dans la vie psychique d'un individu.