En dessous de 40 °C, la fièvre ne menace pas une personne jeune en bonne santé. Mais, au-delà de 38 °C, les personnes plus fragiles doivent prendre un avis médical sans attendre.
En effet, un certain nombre d'agents infectieux, comme le virus de la grippe, se développent moins bien à la chaleur. La fièvre affaiblit donc l'ennemi, le temps que les cellules tueuses de notre système immunitaire passent à l'attaque et le détruisent.
a montré que réduire la fièvre pouvait augmenter la transmission des infections, ce qui peut entraîner une proportion plus importante de la population infectée, et par là-même de plus fortes morbidité et mortalité par rapport à une population qui ne serait pas traitée par des médicaments contre la fièvre.
Fièvre modérée : de 38,6 à 39,0 °C (si elle dure plus de trois jours, il faut consulter un médecin) Fièvre élevée : de 39,1 à 39,9 °C (si elle dure plus de 24 heures, il faut immédiatement aller chez le médecin !) Fièvre très élevée : de 40,0 à 42,0 °C (il faut immédiatement aller chez le médecin ou aux urgences !)
La fièvre est caractérisée par une température corporelle généralement supérieure à 38°C. Mais elle peut s'élever bien plus haut. La plus forte fièvre relevée par des médecins était de 42,7°C. L'hyperthermie est considérée comme un risque mortel au-delà de 41,6°C.
Donner de l'eau régulièrement. Faire boire de l'eau régulièrement et en petites quantité, afin d'hydrater le malade est également recommandé en cas de fièvre. Vous pouvez aussi passer un gant d'eau froide sur le front et la nuque, voire sur le corps, sans sécher, car en laissant l'eau s'évaporer, le corps se refroidit.
Cependant, la fièvre peut aussi présenter des effets néfastes car elle a des conséquences sur l'organisme : elle augmente, entre autres, la fréquence respiratoire et le rythme cardiaque (de 5 à 9 battements par minute). Elle peut être mal supportée, notamment lorsqu'elle est élevée.
Elle est un mode de réponse de l'organisme aux infections. Elle peut exister également dans les maladies inflammatoires, mais celles-ci sont rares chez l'enfant. La fièvre est le reflet de l'activation des défenses naturelles de l'organisme contre son invasion par des agents infectieux.
Si la fièvre s'accompagne de violents maux de tête, ou d'une raideur de la nuque, ou de vomissements, ou d'une diminution de la force musculaire, ou d'une sensation de malaise, ou de fortes douleurs dans la poitrine ou au ventre, ou de frissons violents, ou de troubles du comportement (15 ou 112).
La fièvre correspond à une température corporelle élevée. On considère que la température est élevée quand elle est supérieure à 38 °C si la mesure à l'aide d'un thermomètre est faite par voie orale, ou supérieure à 38,2 °C par voie rectale.
On parle de «fièvre» à partir du moment où la température corporelle dépasse les 38 degrés. Ce symptôme est lié à la présence d'un corps étranger dans l'organisme tels qu'une bactérie, un allergène, un parasite ou encore un virus. Lorsqu'un agent pathogène pénètre dans l'organisme, le système immunitaire se déclenche.
La fièvre n'est pas une maladie en soi, mais une manifestation signalant une réaction de l'organisme, le plus souvent face à une infection. Chez un adulte, on parle en général de fièvre lorsque la température interne du corps dépasse 38°C.
En cas de température très élevée (comme une température supérieure à 39,5° C) qui ne baisse pas malgré l'administration de paracé- tamol, votre médecin pourra prescrire à votre enfant un médicament à base d'ibuprofène administré deux heures après le paracétamol.
Des études ont prouvé que l'inhalation d'air chaud, comme dans un sauna, n'a aucun effet antivirus. Et le fait de transpirer est un simple processus qui permet de réduire la température corporelle, notamment en cas de fièvre élevée.
Le corps humain, cette Formule 1
- Un pilote : l'hypothalamus. Son rôle est crucial puisque, situé dans le cerveau, il agit comme un centre de contrôle dont la fonction est d'analyser en permanence les informations provenant des thermorécepteurs sanguins et des thermorécepteurs cutanés situés au niveau de la peau.
Habituellement, la fièvre est accompagnée de frissons à cause de la production de chaleur par le corps dû à l'augmentation du “thermostat” au niveau du cerveau. D'autres symptômes couramment associés à la fièvre sont des douleurs musculaires, de la fatigue, de la somnolence ou des maux de tête.
Puisque le système immunitaire passe à la vitesse supérieure pendant le sommeil, les symptômes deviennent plus graves. Cette activité accrue du système immunitaire peut durer toute la nuit.
Quand la température de votre corps (et aussi celle en extérieur) est supérieure à 36,5°C, le cœur réalise un effort majeur. Les veines et les capillaires se dilatent, la demande en oxygène et en nutriments augmente, provoquant une élévation de la pression artérielle et parfois de la tachycardie.
Les frissons liés à la fièvre
Lorsque la température interne grimpe, en cas de fièvre, il est courant de se mettre à frissonner et d'avoir froid. Cette réaction apparemment aberrante est due au fait que les substances responsables de la fièvre entraînent un dérèglement des neurones sensibles à la chaleur.
Comme dans toutes les infections, la fièvre est le principal symptôme de la Covid-19. Néanmoins, il existe des formes d'expression de la maladie qui sont peu ou pas fébriles. On parle de fièvre lorsque la température est supérieure à 38°C le matin et 38.3°C le soir.