Des cellules du système immunitaire se déplacent vers le site de la lésion ou de l'infection et causent une inflammation. Les quatre principaux signes d'inflammation sont la chaleur, la rougeur, l'enflure et la douleur.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Symptômes et signes
Une infection locale engendre une inflammation de la région infectée qui se traduit par une douleur, une rougeur, un œdème, la formation d'un abcès rempli de pus (infection à germes pyogènes), parfois une élévation de la température.
L'aspirine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène…), et la cortisone sont les plus couramment utilisés. Ils diminuent la fièvre, le gonflement, la fatigue. Ils suffisent en cas de goutte ou de tendinite.
L'inflammation est un phénomène faisant partie intégrante de votre système immunitaire. Un phénomène bénéfique qui vous permet de vous défendre contre les agressions (inflammation aigüe). Cependant, lorsque la réaction inflammatoire persiste dans le temps, elle peut entraîner des complications sur la santé.
Or, le phénomène ne survient que lorsque le système immunitaire se met en mode accéléré, à savoir : la nuit, pendant le sommeil. Ce pic nocturne où le système immunitaire carbure et provoque davantage d'inflammations peut pour certains déborder sur les premières heures de la journée.
Les mots « infection » et « inflammation » sont souvent employés ensemble, mais leur sens est très différent. L'infection est l'invasion de l'organisme par un agent pathogène qui s'y multiplie, tandis que l'inflammation est la réponse de l'organisme pour se protéger de l'infection.
Souvent bon signe, il est néanmoins possible d'être atteint d'une véritable infection sans qu'une fièvre ne se déclenche. On peut dire d'une maladie qu'elle est apyrétique quand elle ne présente aucun signe de fièvre (sensation de froid, chaud, frissons...).
Comment l'inflammation prépare-t-elle l'obésité
Le plus directement impliqué est le fait que l'état inflammatoire modifie la structure biochimique de l'insuline. Celle-ci ne peut plus jouer correctement son rôle de normalisation de la glycémie (taux de sucre dans le sang).
«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
Les symptômes de la septicémie
La septicémie se traduit par une infection généralisée. Cette infection est responsable d'une fièvre élevée, mais parfois au contraire d'une chute de la température du corps (hypothermie), d'une fatigue majeure, souvent associée à une accélération des rythmes cardiaque et respiratoire.
Certaines bactéries produisent des enzymes qui détruisent les tissus, permettant à l'infection de se propager plus rapidement au niveau de ces tissus. D'autres bactéries produisent des enzymes leur permettant de pénétrer dans des cellules et/ou de passer à travers.
Les symptômes d'une inflammation aiguë apparaissent rapidement. Cette phase aiguë dure généralement 1 à 3 jours. Souvent, elle évolue vers une phase subaiguë, pouvant durer de 3 jours à 1 mois. C'est elle qui permet d'évoluer progressivement vers la phase de réparation et de reconstruction des tissus endommagés.
L'organisme se défend contre une agression en déclenchant une réaction inflammatoire. Quand il s'agit d'une inflammation cutanée ou sous-cutanée (ex : abcès, choc), cette réaction peut être reconnue d'après ces 4 signes cliniques : rougeur, douleur, tuméfaction et augmentation de la chaleur locale.
21 septembre 2004 – Le stress chronique découlant du statut socio-économique peut provoquer de l'inflammation et être ainsi à l'origine de certaines maladies, notamment le diabète, l'athérosclérose, certains cancers et l'Alzheimer.
En tant qu'aliment anti-inflammatoire, le produit du pressage des olives est très utile pour lutter contre les douleurs articulaires. De plus, elle permet de stimuler la circulation sanguine, et ainsi d'apaiser les inflammations.
Dans cette catégorie de médicament, le prednisone, le prednisolone et le méthylprednisolone figurent parmi les plus puissants. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) regroupent les médicaments qui réduisent ou suppriment les symptômes associés à une réaction inflammatoire.
À partir de 60°C, la chaleur tue une partie des microbes (avec un lavage en machine par exemple) ; À partir de 120°C, la vapeur d'eau tue également les microbes (avec un fer à repasser par exemple).
Angine, grippe, gastro-entérite ou sinusite font partie des infections les plus courantes chez les adultes comme chez les enfants. La majorité de ces infections sont dues à des virus, plus rarement, à des bactéries.
Lavez-vous les mains ! Les mains peuvent transporter toutes sortes de microbes (virus, bactéries) : il est très important de les laver souvent à l'eau et au savon, et notamment après avoir été aux toilettes, avant de préparer la cuisine et avant de manger.
Ne pas prendre d'anti-inflammatoires en cas d'infection
Mieux vaut éviter de prendre des anti-inflammatoires en cas d'infection. S'ils soulagent efficacement la douleur et la fièvre, l'ibuprofène et le kétoprofène exposent à des risques de complications infectieuses parfois graves.
Pénétration et prolifération dans le corps d'un micro-organisme invisible à l'œil nu (bactérie, virus), susceptible de provoquer un problème de santé. Une infection peut être locale ou généralisée (septicémie).
Une fois les symptômes contrôlés, la chaleur peut être utilisée pour favoriser le métabolisme et la guérison, pour diminuer les tensions musculaires et les raideurs. La chaleur permet ainsi de diminuer la douleur créée par ces symptômes.