Ce qui caractérise une mère toxique, explique Anne Laure Buffet, c'est “son attitude, ses comportements, sa personnalité et le mode d'interaction qu'elle met en place avec son enfant." Au lieu de l'aider à grandir sereinement, elle “nuit à son développement cognitif et comportemental en l'empêchant d'être autonome et ...
La fille doit prendre sa mère comme modèle, mais malgré tout être différente. On lui demande en quelque sorte de "faire du nouveau avec du même". Parce qu'elles ont le même sexe, la mère projette sa propre personnalité sur sa fille, ce qui rend le rapport plus difficile à vivre, qu'entre un fils et sa mère.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Ou des mères dévorantes, qui vivent au travers de leur enfant tout ce qu'elles-mêmes n'ont pas vécu… et le condamnent à refouler ses propres désirs pour combler les leurs. Amour absent, insuffisant ou, au contraire, envahissant, étouffant, l'amour déséquilibré d'une mère peut plomber une vie entière.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
Les mères narcissiques qui se sentent accablées par la maternité négligent leurs enfants, elles leur mettent la honte et les critiquent, parfois parce qu'elles sont trop nécessiteuses ou enfantines. Elles sont elles-mêmes dans le besoin et ne peuvent pas subvenir aux besoins de leur enfant.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
– Autre signe, elle est égocentrique et incapable (ou peu capable) d'empathie. – Elle cherche à vous culpabiliser. Rien n'est de sa faute. – C'est une personne qui montre une haute estime d'elle-même et ne se remet jamais en question.
Une relation est dite toxique, lorsqu'elle engendre une souffrance pour la personne au sein de celle-ci. Il peut s'agir d'une souffrance physique ou psychique, prenant un caractère envahissant et qui va handicaper le quotidien de la personne issue de cette famille.
Ne vous culpabilisez jamais. Pour cela, souvenez-vous de ce qu'ils ont fait pour vous donner envie de ne plus leur parler. Vos parents comprendront d'une façon ou d'une autre que vous voulez qu'ils vous laissent tranquille. Arrangez-vous pour être hors de la maison autant que possible.
"Un parent toxique, c'est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d'offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d'abus sexuels", définit au préalable la psychothérapeute.
Elles abandonnent leur bébé dans une cage d'escalier ou une poubelle, elles martyrisent, elles frappent, elles rabaissent, elles tuent parfois, elles laissent un père faire des choses ignobles à leurs enfants, elles sont méchantes gratuitement, elles sont vraiment indignes d'être mère.
La mère jalouse peut également rabaisser systématiquement sa fille, l'empêcher de voir ses amis. Cette rivalité s'opère aussi dans les tenues vestimentaires, où "l'on ne sait plus qui est la mère et la fille", illustre Yves Morhain. "J'ai également eu le cas d'une mère qui avait piqué le copain de sa fille de 18 ans.
Toujours dans une approche stratégique que l'on pourrait qualifier de salutairement égoïste, pardonner, non pas pour absoudre l'autre de sa responsabilité, mais dans le simple but d'aller mieux, peut-être en leur trouvant des circonstances atténuantes, peut permettre de sortir de la position de victime et de dépendance ...
Se détacher de ses parents, c'est aussi devenir autonome. Si vous tenez à les mettre au courant, ne sollicitez pas leur avis, et agissez uniquement après avoir quitté votre ancien emploi. Ainsi, vous ne craindrez plus de subir une pression intense pour vivre selon leurs désirs en travaillant pour satisfaire leur égo.
Faire preuve d'affirmation de soi : reconnaître ses droits, apprendre à dire non, se fixer des limites et les défendre de manière claire et directe sans crainte de conséquences possibles. Assumer le rôle qui vous correspond : en tant que fils ou fille, ne soyez en aucun cas un père ou une mère ou un protecteur.
Ca s'explique par le fait que ma mère n'est pas très câline et tactile. C'est dans son caractère, elle est réservée là- dessus, et a du mal à montrer ses sentiments. A vrai dire, c'est la même chose pour moi. Je n'ose pas aller vers elle et la câliner, ça n'est pas dans mes habitudes, et je suis aussi réservée.
Parlez à une personne en qui vous avez confiance.
Par exemple, vous pouvez parler à un ami proche de la façon dont vos parents vous font vous sentir. Choisissez une personne avec qui vous vous sentez à l'aise pour vous confier et dont vous savez qu'elle ne répètera pas tout ce que vous lui avez dit à vos parents.