Les terreurs nocturnes se caractérisent par des symptômes physiques observables à peu près identiques à ceux de la peur, tels que l'accélération du rythme cardiaque et la transpiration. De ce point de vue, elles ressemblent plus à des crises de panique qu'à des cauchemars, cela est à ne pas confondre.
Le fait de parler en dormant (somniloquie) est également réparti entre garçons et filles et est principalement familial. Les vocalisations verbales surviennent au cours du sommeil lent et du sommeil paradoxal.
Chez l'adulte, les terreurs nocturnes sont plus rares et il vaut mieux consulter un neurologue spécialiste des troubles du sommeil afin d'éliminer d'autres pathologies.
L'hérédité, le manque de sommeil, les situations stressantes et la fièvre peuvent causer des épisodes de terreurs nocturnes.
Évitez le stress, la caféine et l'alcool. Ces facteurs peuvent tous avoir un impact négatif sur votre sommeil, ce qui peut vous amener à parler davantage en dormant.
Comment soigner la somniloquie ? Malheureusement, il n'existe pas de véritable solution contre la somniloquie. La somniloquie n'est pas grave en soi et ne nécessite aucun traitement. Ce trouble apparaît souvent chez les jeunes enfants et disparaît lorsqu'ils grandissent.
Selon Dr Vanessa Slimani, médecin somnologue, la somniloquie n'est autre que "tout autant de mots incompréhensibles et chuchotés que de paroles ou encore d'interrogations, en réactions aux rêves." En effet, la somniloquie intervient souvent dans la phase de sommeil profond ou paradoxal.
Au contraire, il ne faut surtout pas essayer d'éveiller l'enfant, cela va accentuer la crise. Face à une terreur nocturne, une seule chose peut aider l'enfant : s'installer à côté de lui, poser la main sur lui et lui parler doucement en attendant que la crise passe. Celle-ci peut durer 1 à 20 minutes.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Bien qu'elles paraissent angoissantes, les terreurs nocturnes ont rarement des répercussions à long terme sur la santé des enfants. Habituellement, il n'est pas nécessaire de consulter un médecin pour des terreurs nocturnes qui se produisent de temps à autre.
L'angoisse nocturne se manifeste par une crise d'angoisse au cours de la nuit, aussi appelée attaque de panique. Contrairement à l'anxiété, phénomène naturel se déclenchant en cas de danger, la crise d'angoisse survient brutalement sans raison apparente.
En réalité, ces pleurs ou ces larmes que l'on verse en dormant sont provoqués par nos émotions, et rien d'autre. En effet, pendant le sommeil paradoxal qui laisse souvent place à la parasomnie, toutes nos émotions et nos sentiments, même les plus enfouis se manifestent, que ce soit : La tristesse. L'angoisse.
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours. Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu'elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
Sur un électro-encéphalogramme, le sommeil lent profond est caractérisé par des ondes lentes et amples. La personne dort profondément et est difficile à réveiller. Au bout d'environ 60 à 75 minutes de sommeil profond, le sommeil paradoxal apparaît.
Les terreurs nocturnes se manifestent par des crises violentes : physiques : mouvements brusques, agitation, hurlement, yeux ouverts vitreux, somnambulisme, physiologiques : tachycardie, anxiété, peur.
Comme le fait de réveiller un enfant qui a des terreurs nocturnes peut le rendre plus effrayé ou agité, il est généralement préférable de s'assurer simplement qu'il est en sécurité et de le laisser se rendormir une fois que c'est terminé.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Le fait de se réveiller au milieu de la nuit en ayant la sensation d'être totalement paralysé est un trouble du sommeil bien connu. Dans la grande majorité des cas, ce phénomène n'est pas inquiétant. Se réveiller au beau milieu de la nuit, tout voir, tout entendre...
La « nyctophobie », ou la peur de la nuit, ne concerne pas que les enfants. Elle submerge aussi les adultes, qui connaissent de grandes angoisses lors du coucher. Comment expliquer cette phobie de la nuit et surtout comment s'en libérer ? Décryptage et conseils d'expert.
La paralysie du sommeil génère des symptômes d'angoisse, de peurs, du même ordre que ceux des terreurs nocturnes, mais il existe en plus des phénomènes hallucinatoires connexes non décrits dans les terreurs nocturnes (du fait de l'amnésie de ces dernières).