Quelles sont les causes de la mythomanie ? Les causes exactes de la mythomanie sont souvent difficiles à identifier. Elle provient d'un besoin profond de fuir la réalité qui vient souvent d'un choc émotionnel (décès d'un proche, annonce d'une maladie incurable, échec scolaire ou professionnel, déception amoureuse…).
À travers l'approche thérapeutique, on associe souvent l'apparition de ce trouble à un choc émotionnel résultant d'un événement traumatisant comme le décès d'un proche, une rupture amoureuse ou un échec scolaire ou professionnel par exemple.
La bonne réaction: partir en courant
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".
Le mythomane finit par agir partiellement ou totalement en fonction de sa production imaginaire. « N'ayant pas la force d'exister dans le réel, ils ne savent pas réellement qui ils sont, puisqu'ils ne s'identifient que par l'imaginaire » précise ainsi le psychiatre Boris Cyrulnik.
La mythomanie n'est pas innée. C'est vers 3, 4 ans que les enfants commencent à s'essayer au mensonge : ils maîtrisent alors suffisamment bien le langage et ont désormais compris que les adultes ne savent pas tout ; on peut donc tenter de les tromper.
Un mythomane peut totalement tomber amoureux
Toutefois, les mensonges, compulsifs et omniprésents, peuvent entacher la relation. Lorsque l'on réalise que la personne que l'on fréquente est mythomane, il peut être hasardeux d'entretenir sa vie de couple, la confiance est mise à mal, le lien difficile à croire.
Heureusement, la psychologue mentionne que la mythomanie reste assez rare et que, généralement, un mythomane n'est pas dangereux. « Ce sont des gens qui ont une fragilité de l'ego, c'est-à-dire une forte dépendance au regard des autres. Souvent, ces mensonges sont là pour permettre d'éviter des souffrances.
Une pathologie reconnue. La mythomanie est une réelle pathologie qu'il est bon de savoir reconnaître afin de traiter la personne. Le mythomane ne se rend pas compte qu'il ment, il est incapable de faire la part des choses entre la réalité et ce qui est le fruit de son imagination.
Mythomane : des histoires hors du commun
Ce que raconte le mythomane est toujours extraordinaire. Il se met constamment en scène dans des événements qui le mettent en valeur. « On retrouve aussi très souvent des problèmes d'alcool ou de drogue, notamment par besoin de se calmer, ajoute le professeur.
La psychothérapie semblerait être la seule méthode efficace pour remédier au mensonge pathologique. Aucune recherche n'a été menée concernant un éventuel traitement pharmaceutique. Actuellement, il n'existe aucune étude sérieuse concernant un traitement efficace contre la mythomanie.
Pour augmenter vos chances, essayez d'être aussi clair et précis que possible dans vos questions. Encouragez la personne à s'exprimer en lui demandant de partager ses pensées et ses sentiments. Il peut également être utile de prendre votre temps et de ne pas précipiter la conversation.
La mythomanie est un trouble narcissique, c'est-à-dire de l'amour de soi. Les personnes mythomanes ont une faible estime d'elle-même, elles se sentent insignifiantes et ont besoin de s'inventer des vies extraordinaires pour se sentir importantes.
La motivation principale d'un mythomane, c'est le manque de contrôle : « Quelques fois, on peut rencontrer une personne qui ment alors qu'elle n'a pas de raisons apparentes de mentir, ni pour un objectif ou un gain personnel, ni pour protéger quelqu'un d'autre, ce qu'on appelle un mensonge neutre.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Mythomane = se dit d'une personne qui raconte, en les présentant comme réels, des faits imaginaires auxquels elle finit par croire. La personne mythomane s'attribue le plus souvent un rôle flatteur dans les récits qu'elle invente, ce qui peut expliquer la confusion fréquente entre les deux mots.
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Écoutez comment ils se désignent eux-mêmes : Pour reconnaître un menteur, il faut aussi regarder comment il se désigne lui-même. En fait, un menteur évitera souvent d'utiliser des mots comme "je" ou "moi", ou tout autre mot faisant référence à lui-même. C'est ainsi qu'ils se distancieront mentalement d'un mensonge.
D'instinct, les gens respirent plus bruyamment lorsqu'ils mentent, car mentir modifie le rythme cardiaque et le débit sanguin. Parfois, les menteurs ont du mal à parler, car ils ont la bouche sèche, une réaction du corps au mensonge. 6. Leurs mouvements oculaires habituels changent.
Sa façon de parler (un peu de bégaiement). Son comportement inhabituel (un peu dingue). Son extravagance flagrante. Son regard fuyant (il ne regarde pas la personne qu il appelle droit dans les yeux).
Des traits tels que le narcissisme, le sentiment d'être dans son bon droit et la peur de la vulnérabilité peuvent alimenter leur réaction défensive. Dans leur esprit, le fait d'être démasqué comme menteur menace leur sentiment de supériorité et de contrôle, ce qui entraîne une réaction émotionnelle intense.
"Lorsqu'il s'agit d'un mensonge d'habitude, je recommanderais une prise en charge par un professionnel, psychologue ou psychiatre", développe Michel Fize. C'est tout un mode de vie qu'il faut changer. Cela risque donc de prendre plus de temps, mais c'est à ce prix que vous vous sentirez libéré.
Vous pouvez lui dire "Je n'aime pas me sentir obligé de prendre une décision hâtive", "Je ne me sens pas à l'aise et je ne veux pas aller aussi vite" ou "J'ai besoin de plus de temps pour réfléchir et décider quoi faire."
Insistez bien sur le remerciement et la politesse. La meilleure réponse c'est l'ignorance. Une personne qui vous fait mal sans le vouloir, si elle ne cherche pas à comprendre pourquoi et à s'améliorer, sera toxique sur le long terme donc autant l'ignorer tout de suite.