Cela permet d'atteindre une concentration plasmatique minimale efficace de morphine pour soulager temporairement le patient. Une fois la pompe PCA connectée, le patient pourra s'auto-administrer les bolus en fonction des variations de l'intensité de sa douleur.
La morphine s'utilise parfois lorsqu'une personne en est aux stades avancés d'une maladie et que son état de santé général se détériore. Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine.
Il s'agit d'une pompe de perfusion sous-cutanée ou intraveineuse. péridurale auto controlée par le patient). Il s'agit du même système d'administration de morphine mais par voie péridurale (cathéter de péridurale). Concept apparu dès la fin des années 1960.
Malgré ses effets bénéfiques contre la douleur, la prise de morphine s'accompagne d'effets indésirables divers tels que la constipation, la nausée, des vomissements, la dépression respiratoire et la dépendance potentielle à la molécule.
Morphine : Mécanisme d'action
Sur le système nerveux central, la morphine est dotée d'une action analgésique dose-dépendante. Elle peut agir sur le comportement psychomoteur et provoquer, selon les doses et le terrain, sédation ou excitation.
La morphine peut réduire la réponse médullaire à l'accumulation du dioxyde de carbone ou à la baisse de l'oxygène, réduisant la dyspnée et l'anxiété sans provoquer de dépression respiratoire importante.
Lorsqu'elle est administrée rapidement et augmente en pic dans l'organisme, elle entraîne une tolérance trop importante au CO2 : le patient "oublie" donc de respirer et n'a plus assez d'oxygène pour bien fonctionner. Il peut tomber dans le coma, voire mourir.
La morphine et la codéine, les substances actives de l'opium (Papaver somniferum), agissent dans le cerveau et la moelle épinière et ont des effets anti-douleurs, sédatifs et euphorisants. Elles miment les opiacés naturellement produits dans le cerveau, les endorphines.
Mode d'action. La morphine est un opioïde agoniste pur qui a une action sur le système nerveux central en bloquant les récepteurs de la douleur pour que l'information nerveuse ne soit pas diffusée. Elle est ensuite métabolisée au niveau du foie, puis éliminée dans les urines.
Somnolence. Elle peut apparaître au début du traitement (environ 10% des cas) ou lors de l'augmentation des doses. En général, cet effet disparaît après quelques jours. Si ce n'est pas le cas, parlez-en à votre médecin.
La PCA (Patient Controlled Analgesia) (analgésie autocontrôlée par le patient) est un système d'administration de morphine qui permet au patient de recevoir, un débit continu de morphine et, à sa demande, par auto administration, des doses unitaires supplémentaires de morphine.
Préparation de la seringue de morphine : ramener 1 amp de 10mg de morphine dans 10ml de sérum physiologique pour obtenir une concentration de 1mg/1ml.
La morphine ou l'oxycodone doivent être injectés en intraveineux discontinu (bolus ou PCA), en intraveineux continu (seringue électrique ou PCA) à la concentration standardisée de 1 mg/ml.
Chez l'adulte, la dose recommandée est de l'ordre de 1 mg par kg et par jour (qui sera divisée par 2 en cas d'insuffisance rénale ou hépatique), soit 10 à 30 mg de morphine orale LP, 1 à 2 fois par jour, en adaptant en fonction du maximum diurne ou nocturne de la douleur, du terrain (sensibilité particulière des sujets ...
Le principe de la PCA repose sur l'administration d'une dose continue d'antalgique accompagnée, à la demande du patient, de doses unitaires supplémentaires d'antalgique (bolus). En cas de douleur, le patient s'auto-administre un bolus en appuyant sur un bouton-poussoir.
Nous n'avons trouvé aucune preuve directe que les opioïdes impactaient la conscience, l'appétit ou la soif du patient lorsqu'ils étaient utilisés pour traiter la douleur du cancer.
La nalbuphine est deux fois plus puissante que la morphine. Elle est administrée en injections dans les douleurs aiguës et agit pendant deux à quatre heures. La péthidine (Péthidine Renaudin) est un dérivé de la morphine qui a un effet antispasmodique.
Il débute par des bâillements, une mydriase, un écoulement nasal (« rhinorrhée »), des sueurs, des larmoiements, puis apparaissent une agitation, une insomnie, des tremblements, des contractions musculaires (« myoclonies »), des douleurs musculaires et articulaires, une alternance de bouffées de chaleur avec ...
C'est une molécule complexe utilisée en médecine comme analgésique (médicament utilisé pour lutter contre la douleur) et comme drogue pour son action euphorisante.
L'association d'un, AINS avec du paracétamol et de la morphine permet de diminuer la consommation de morphine après différents types de chirurgie (28).
Les opioïdes reproduisent l'action des « enképhalines » ou « endomorphines naturelles » du système nerveux central. Cela empêche la libération de la « substance P » (come « Pain », c'est-à-dire douleur en anglais), principal neuropeptide impliqué dans le système nerveux central.
La consommation de drogues telle que celle des opiacés est l'une des causes de xérostomie et peut, par conséquent, provoquer des caries.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...