Quand une nouvelle reine devient disponible, les ouvrières tuent la reine régnante en se regroupant étroitement autour d'elle pour élever la température de son corps, ce qui la fait surchauffer et mourir. Le phénomène est souvent un problème pour les apiculteurs qui tentent d'introduire une reine de remplacement.
La première reine qui nait commence par tuer ses rivales encore dans leurs loges royales. Puis les ouvrières tuent l'ancienne reine, si celle-ci n'est pas encore morte.
Les colonies tuent leur reine pour se renouveler
Elle pondra un plus grand nombre d'œufs pendant la saison active du printemps et de l'été.
La reine se distingue par sa morphologie et sa longévité.
La reine mesure 18 à 20 mm contre 14 à 15 mm pour les ouvrières. Son thorax est plus large et son abdomen plus long. Dans de bonnes conditions, elle peut vivre 4 à 5 ans.
Lorsque le dard est retenu, l'abeille ne peut se libérer qu'en se séparant de tout son appareil venimeux. Ainsi éviscérée, elle mourra quelques heures après. L'individu se sacrifie alors pour protéger la colonie. Elle ne peut donc piquer qu'une seule fois, contrairement aux frelons ou aux guêpes dont le dard est lisse.
L'essaimage est un phénomène naturel au cours duquel, la reine des abeilles s'envole avec la moitié de la population de la ruche, pour bâtir une nouvelle colonie. Hormis ces deux cas précis, la reine ne vole pas hors de la ruche. Et puis, elle a sa cour et ses servantes pour répondre à tous ses besoins.
Une bien triste perspective, diriez-vous? Heureusement, une fois bien installée sur son trône, la reine des abeilles veille à ce que sa cour s'active pour remplir toutes ses tâches, dont la production du miel.
La pupe et l'imago. Ces deux derniers stades voient la création des antennes et des autres organes sensitifs : yeux, bouche… Les organes du thorax et de l'abdomen, ainsi que les pattes et les ailes se forment à ce stade.
Contrairement aux abeilles ouvrières, la reine est toujours alimentée à la gelée royale, depuis sa naissance jusqu'à sa mort. Elle est nourrie de langue à langue. Les autres larves n'ont droit à la gelée royale que pendant les trois premiers jours de leur vie.
Il faut utiliser le moins de fumée possible. Après un très léger enfumage à l'entrée de la ruche, retirer le couvre-cadres et jeter un rapide coup d'œil pour le cas (très rare) où la reine s'y trouverait. Retirer le rayon de rive.
Les reines et les faux- bourdons poursuivent quant à eux le développement de leurs organes reproducteurs. A l'émergence, les poids moyens sont de: 100 à 120 mg pour l'ouvrière, 180 à 220 mg pour le faux-bourdon, 250 à 300 mg pour la reine.
Si votre colonie d'abeilles est dans le besoin, vous pouvez remplacer la reine pendant les mois chauds. L'une des meilleures périodes de l'année pour le remplacement de la reine est la fin du printemps et l'été. À cette époque de l'année, il devrait être relativement facile d'obtenir et d'acheter des reines fécondées.
Lorsque la reine est introuvable on peut vérifier sa présence en observant le couvain. Si vous trouvez des oeufs dans des cellules cela indique que la reine a été sur le cadre au cours des 3 derniers jours (les larves éclosent au bout de 3 jours).
Les reines d'urgence sont généralement élevées dans des cellules d'ouvrières rapidement agrandies. Elles sont donc disposées comme des alvéoles normales mais sont plus grosses et plus longues, ce qui les fait dépasser du cadre un peu plus qu'une cellule de mâle.
La piqûre. Contrairement aux guêpes qui peuvent attaquer plusieurs fois de suite, les abeilles ne piquent qu'une seule fois car le ventre de l'abeille se détache avec son dard, ce qui entraîne sa mort.
Une seule abeille pond des œufs dans une ruche, c'est la reine. Elle dépose un œuf au fond de chaque alvéole vide, à raison de 2000 œufs par jour en moyenne à la belle saison. Au bout de 2 ou 3 jours, il nait une larve de chaque œuf.
La ponte de la reine varie en fonction de la température extérieure et donc des saisons. Les pontes seront très importantes en mai, juin, juillet puis le rythme diminuera jusqu'à devenir nul en décembre, janvier, février pour reprendre en mars, avril.
En effet, elle vit dans une société bien structurée , la ruche, qui, comme chacun sait, est organisée en trois castes , chacune ayant des caractéristiques et des tâches bien différenciées et précises. Plus précisément, on trouve la reine des abeilles, les bourdons et les abeilles ouvrières.
Celle-ci étant mise au régime, son abdomen se réduit : elle peut voler de nouveau. Environ trois ou quatre jours avant l'éclosion, la nymphe royale émet des vibrations depuis l'intérieur de sa cellule. Cette vibration, perçue par l'ancienne reine, est le signal qu'elle peut (ou bien qu'elle doit) quitter la ruche.
Né d'un ovule non fécondé, le mâle de l'abeille est également appelé faux bourdon. Considéré parfois comme un parasite, le faux bourdon joue un rôle primordial dans le rôle de « porteur de gènes ».
Un faux bourdon (parfois appelé aussi abeillaud ou bourdon) est le mâle de l'abeille. Il est important de le distinguer du bourdon en tant que tel, un animal différent, du genre Bombus. Le faux bourdon est le produit de l'éclosion d'un œuf non fécondé.
L'abeille charpentière est également appelée xylocope violet ou bourdon noir. Elle appartient à l'ordre des hyménoptères qui se caractérisent par quatre ailes transparentes. Sa longueur d'à peu près 3 cm fait de l'abeille charpentière la plus grande espèce d'abeille indigène.
Physiquement la reine est plus grande en taille qu'une ouvrière et plus svelte que celle-ci. Une reine fécondée possède un long abdomen qui contient les spermatozoïdes issus de ses accouplements. Une reine vierge peut être plus difficile à reconnaitre car son abdomen est moins développé.
L'abeille ne perçoit pas non plus le même spectre de couleur que les hommes. Elles voient du vert à l'ultraviolet en passant par le bleu, soit entre 300 et 500 nanomètres, alors que l'homme perçoit du bleu-violet au rouge, soit de 400 à 800 nanomètres. Les ouvrières ne voient donc pas le jaune, ni le rouge.
Le stockage du miel et son utilité
A la fin de ce processus chimique, les abeilles stockent le miel dans les alvéoles de la ruche. Grâce à la chaleur et à l'air générée par leurs battements d'ailes, le miel sèche et l'eau s'évapore.