II) L'emphase ou les procédés d'insistance et de mise en relief. L'orateur ou le lecteur marque de façon consciente certains mots par un renforcement de l'énergie consacrée à l'articulation des mots afin de les mettre en relief et de donner plus de force à son discours ou à son texte.
Exagération d'une personne dans ses gestes, dans sa façon de parler, dans sa démarche afin de se donner plus d'importance qu'elle n'en a en réalité ou pour donner un caractère grave à son discours. Exemple : L'emphase mise dans son discours a eu l'effet inverse : tout le monde se moquait de lui.
Les procédés emphatiques sont des procédés d'insistance qui mettent en valeur ce que l'on dit. Souvent ce procédé entraîne des modifications entre le thème, c'est-à-dire le sujet de la phrase, et le propos c'est-à-dire ce qu'on en dit, l'information que l'on donne sur le sujet.
Qui exprime ses sentiments et ses idées dans un style très appuyé et exagéré, voire prétentieux. Exemple : En femme emphatique, elle prononce un discours trop pompeux et ennuyeux pour son auditoire.
L'emphase est une figure de style. Elle permet d'exagérer une manière de dire ou d'écrire. On peut mettre l'emphase sur un nom, un adjectif.
Ce procédé consiste à détacher un constituant en tête ou en fin de phrase et à le reprendre par un pronom.
Qu'est-ce que la forme emphatique ? Si on insiste ou on attire l'attention sur un mot ou un groupe de mots dans une phrase, on dit que cette phrase est de forme emphatique. (On parle de tournure emphatique.) Quand une phrase n'insiste sur aucun mot en particulier, elle n'est pas emphatique.
Exemple : Je n'ai rien mangé. Une phrase à la forme neutre est une phrase qui ne permet pas d'insister sur un mot ou un groupe de mots. Elle s'oppose donc à la phrase emphatique. Exemple : Ce chien a englouti un poulet entier.
EMPHATIQUE (an-fa-ti-k') adj. Qui a de l'emphase. Homme, discours, ton emphatique.
L'emphase faite par le lecteur après impression est souvent réalisée avec un surligneur qui ajoute un fond vif sous un texte en général de couleur noire.
La cause exprime un fait à l'origine d'un autre fait. Introduite par comme, puisque, parce que, étant donné que, d'autant plus/moins que, vu que… Tu peux sortir parce que tu sais ta leçon. Il est invariable, et se termine par -ant.
1.1.1. Nous citons la définition proposée par Togeby (1983, § 1957) dans sa Grammaire française : « Une proposition clivée est une proposition qu'on a coupée en deux pour mettre en relief un de ses éléments.
Une mise en relief peut se faire avec les présentatifs mais elle est aussi possible avec un pronom démonstratif. Ensuite nous disposons du pronom neutre ce, des pronoms sujets et des pronoms toniques. Il y a aussi l'emploi d'un pronom complément. Enfin, il y a le déplacement d'un mot.
Les figures de style ont donc cette double fonction : une fonction argumentative et une fonction d'embellissement. 4. Les figures de style aident à toucher le lecteur. S'en servir permet d'être plus convaincant et les analyser permet d'être plus éclairé sur le message transmis par l'auteur d'un texte ou d'un discours.
L'expression mettre l'emphase sur constitue un anglicisme, selon l'Office québécois de la langue française (OQLF). Ainsi, on pourra remplacer cet anglicisme par des expressions comme mettre l'accent sur, insister sur, mettre en relief, souligner, faire ressortir, attirer l'attention sur, mettre en évidence, etc.
Qu'est-ce qu'une phrase emphatique ? Exemples : Dure, est la loi. Ici, en déplaçant le mot « dure » dans la phrase à une position inhabituelle, on attire l'attention sur le mot « dure ».
La tournure impersonnelle ou unipersonnelle implique toujours un verbe conjugué seulement à la 3e personne du singulier. Elle est le plus souvent utilisée pour exprimer une généralité, des phénomènes météorologiques ou une obligation. Exemples : - Il est impossible à l'homme de voler dans les airs sans ailes.
La phrase de base est une phrase qui doit comprendre les cinq aspects suivants : 1. Elle est déclarative, c'est-à-dire qu'elle ne contient aucune marque d'interrogation, d'exclamation et aucune formulation impérative (qui contient le mode impératif).
Pour insister sur un groupe de mots, pour le mettre en relief, on peut utiliser la tournure c'est… qui (pour la fonction de sujet) et c'est… que (pour les autres fonctions). C'est le service de documentation qui nous prépare les revues de presse (= le service de documentation nous prépare…).
Ce style permet d'insister sur la réalité de ce que l'on affirme, souvent par contraste avec ce qui vient d'être dit, ce que l'on s'imaginait, ce que l'on pourrait croire d'après les apparences, etc … Il s'emploie très couramment, à tous les temps.
Une phrase qui ne contient pas de verbe conjugué est une phrase non verbale. Elle est organisée autour d'un mot-noyau.
A la forme active, le sujet fait l'action. A la forme passive, le sujet subit l'action. Le sujet de la phrase active devient le complément d'agent de la phrase passive. Le complément direct de la phrase active devient le sujet de la phrase passive.
Une phrase de forme passive est une phrase dans laquelle le sujet subit l'action du verbe principal. Cette forme de phrase s'oppose à la forme active de la phrase de base. En effet, dans une phrase active, le pronom ou le groupe de mots qui occupe la fonction sujet fait l'action exprimée par le verbe.