Parce que le poète y a passé trois années d'exil pendant lesquels il a écrit ses plus beaux poèmes. A la suite du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en décembre 1851, Victor Hugo passe à l'opposition et décide de quitter la France.
En 1855, Victor Hugo fut expulsé de l'île à la demande du gouvernement anglais parce qu'il avait, dans un écrit, injurié la reine Victoria. Il se réfugia alors à l'île de Guernesey.
Plusieurs amis de Hugo, Paul Meurice, Auguste Vacquerie ainsi que ses fils Charles et François-Victor, déploient une activité intense destinée à résister au coup d'Etat. Victor Hugo accuse Louis-Napoléon de haute trahison, il est recherché par la police. Victor Hugo choisit l'exil.
Il devient alors l'un des opposants les plus célèbres à Napoléon III. Victor Hugo met en effet sa plume au service de son engagement politique contre l'empereur. Il proclame les grands principes de libertés et de justice et refuse même de rentrer en France lors de l'amnistie des proscrits en 1859.
L'exil de Victor Hugo est un épisode de la vie de l'homme de lettres français Victor Hugo au cours duquel il s'exile hors de son pays, à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, et son bannissement par le décret du 9 janvier 1852.
Le 2 décembre 1851 est marqué par le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte qui se proclame empereur sous le nom de Napoléon III. C'est la fin de la Deuxième République et le début de l'exil d'Hugo.
Sous la Monarchie de juillet (1830-1848), Victor Hugo, qui soutient la monarchie, est nommé "Pair de France" par le roi Louis-Philippe. Il siègera à la Chambre des pairs pendant presque trois ans, d'avril 1845 à février 1848.
Au début de sa carrière politique, Victor Hugo soutient la monarchie des Bourbons : il est légitimiste. Après la Révolution de 1830, il se rapproche de la Monarchie de Juillet : il est sensible à l'admiration que lui porte la duchesse d'Orléans, la femme de l'héritier du trône.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Victor Hugo n'a pas seulement été un grand écrivain du XIXe siècle. Il a été un grand défenseur des droits de l'Homme, de la Femme et de l'Enfant. Il s'est battu contre la peine de mort, contre l'esclavage, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, la xénophobie, la misère, l'oppression…
Victor Hugo vécut une partie de sa vie en exil. Après la Belgique et Jersey, l'écrivain, une partie de sa famille et Juliette Drouet (sa maîtresse) débarquent le 31 octobre 1855 sur l'île anglo-normande de Guernesey pour y séjourner plus de quinze ans jusqu'en 1870 au 38, "Hauteville Street".
Pour publier Napoléon le Petit il ne peut prolonger son séjour en Belgique. Il partira donc pour Jersey. Il s'embarque à Anvers le 1er août 1852. Alors commence la grande époque de Jersey-Guernesey, celle où le poète reçoit des lettres en provenance des Amériques, et qui portent pour toute adresse : " Hugo, Océan.
Pendant presque 20 ans d'exil hors de sa patrie française, Victor Hugo a passé trois années à Jersey. À votre tour, venez découvrir pourquoi le célèbre poète français est littéralement tombé amoureux de l'île anglo-normande.
Les républicains français sous le Second Empire forment l'opposition la plus vivace de Napoléon III. Dès 1851, la plupart d'entre eux défendent la jeune Seconde République face au coup d'État du 2 décembre 1851.
Sa devise « Ego Hugo », qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que « Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo. »
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
Le poète devient le symbole de la lutte de la République contre l'Empire, prenant position en toute occasion, par voie de presse et dans ses œuvres en faveur d'une meilleure justice sociale, pour la paix et la liberté des peuples opprimés, contre la peine de mort…
Elu député à l'Assemblée, il a pris la défense des victimes de l'injustice ou de la misère ; selon lui, "ceux qui luttent contre l'injustice sont haïs", il affirmait ainsi : "je suis haï, pourquoi ? parce que je défends les faibles, les vaincus, les petits, les enfants."
Le 4 septembre 1843, en villégiature à Villequier, sur la Seine, Léopoldine Hugo, fille de Victor Hugo, monte dans un canot avec son mari Charles Vacquerie...
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Pour Louis-Napoléon, la manœuvre prive l'ennemi commun de moyen d'action légale. Mais cette compromission avec les membres du parti de l'Ordre ne peut le satisfaire d'autant plus que le suffrage populaire est l'un de ses principes et que la nouvelle loi lui retire des électeurs.
Dans une lettre adressée à l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, datée du 7 septembre 1852 et dans laquelle il lui annonce la rédaction des Châtiments pour dénoncer le coup d'État de Napoléon III, Victor Hugo écrit : « J'ai pensé qu'il m'était impossible de publier en ce moment un volume de poésie pure.
A la suite du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en décembre 1851, Victor Hugo passe à l'opposition et décide de quitter la France. Il se rend tout d'abord en Belgique, mais il doit écourter son séjour après la publication de son pamphlet Napoléon le petit.