«L'entêtement de l'écrivain était peut-être pour lui une façon de se grandir, observe encore l'historien Eric Anceau. En se confrontant au premier des Français, il se hissait à sa hauteur et ne pouvait monter plus haut.» Hugo, indiscutablement, a été un adversaire terrible.
Son titre : Napoléon Le Petit, un pamphlet en forme de cri d'indignation pour désigner le neveu du « premier » Napoléon ; ce « traître » celui en qui Hugo avait pourtant placé sa confiance pour les élections présidentielles de 1848. Louis Napoléon a proclamé la restauration de la dignité impériale.
Les deux hommes étaient tous deux députés ; Louis-Napoléon avait considéré l'opportunité que lui offrait la décision constitutionnelle d'élire le président au suffrage universel, il s'était présenté et Hugo lui avait apporté le concours de « L'Evènement », le journal que ses deux fils dirigeaient et qu'il inspirait.
Dans ce livre, Hugo s'attaque violemment à Napoléon III, qu'il traite de « dernier des hommes », « voleur », « criminel » et « filou ».
Plus avant dans le poème, la désignation implicite de Napoléon III par l'évocation de « Sylla » (v. 26), dictateur romain qui a multiplié les proscriptions et les massacres, dénonce sa cruauté sanguinaire et fait de lui une figure légendaire dont la postérité gardera le souvenir au même titre que les pires tyrans.
Une autre explication proviendrait de la différence des mesures entre le pied français et le pied anglais. En effet, alors qu'en France cinq pieds et deux pouces (la taille de Napoléon) équivalent à 1 mètre 69, en Angleterre, cinq pieds et deux pouces ne valent qu'1 mètre 58.
Parce que le poète y a passé trois années d'exil pendant lesquels il a écrit ses plus beaux poèmes. A la suite du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en décembre 1851, Victor Hugo passe à l'opposition et décide de quitter la France.
Au début de sa carrière politique, Victor Hugo soutient la monarchie des Bourbons : il est légitimiste. Après la Révolution de 1830, il se rapproche de la Monarchie de Juillet : il est sensible à l'admiration que lui porte la duchesse d'Orléans, la femme de l'héritier du trône.
Elu député à l'Assemblée, il a pris la défense des victimes de l'injustice ou de la misère ; selon lui, "ceux qui luttent contre l'injustice sont haïs", il affirmait ainsi : "je suis haï, pourquoi ? parce que je défends les faibles, les vaincus, les petits, les enfants."
Les monarchistes et les républicains sont contre le nouveau régime : les monarchistes veulent faire revenir la famille royale au pouvoir (le frère de Louis XVI est en exil), tandis que les républicains pensent que le Premier Consul a trop de pouvoir.
Les républicains français sous le Second Empire forment l'opposition la plus vivace de Napoléon III. Dès 1851, la plupart d'entre eux défendent la jeune Seconde République face au coup d'État du 2 décembre 1851.
Sous la Monarchie de juillet (1830-1848), Victor Hugo, qui soutient la monarchie, est nommé "Pair de France" par le roi Louis-Philippe. Il siègera à la Chambre des pairs pendant presque trois ans, d'avril 1845 à février 1848.
Pour Louis-Napoléon, la manœuvre prive l'ennemi commun de moyen d'action légale. Mais cette compromission avec les membres du parti de l'Ordre ne peut le satisfaire d'autant plus que le suffrage populaire est l'un de ses principes et que la nouvelle loi lui retire des électeurs.
Il devient alors l'un des opposants les plus célèbres à Napoléon III. Victor Hugo met en effet sa plume au service de son engagement politique contre l'empereur. Il proclame les grands principes de libertés et de justice et refuse même de rentrer en France lors de l'amnistie des proscrits en 1859.
Je répond à ta question : comment victor hugo se venge t il de son bannissement de France ? Victor hugo se venge , en publient pamphlets Napoléon le Petit.
De Napoléon III, on connait donc le surnom "Napoléon le Petit" que lui a collé l'écrivain, le coup d'état du 2 décembre 1851, le rétablissement de l'empire, la dérive autoritaire, la défaite de Sedan et le siège prussien de Paris en 1870.
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
Sa devise « Ego Hugo », qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que « Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo. »
Il ne cessera de proclamer l'égalité de tous les hommes, et de lutter contre la xénophobie et le racisme. Pour la liberté d'expression. Hugo défend la liberté de la presse et la liberté d'expression. Pour diffuser ses idées, il fonde en 1848 le journal L'Événement, avec ses fils, Charles et François-Victor.
«L'entêtement de l'écrivain était peut-être pour lui une façon de se grandir, observe encore l'historien Eric Anceau. En se confrontant au premier des Français, il se hissait à sa hauteur et ne pouvait monter plus haut.» Hugo, indiscutablement, a été un adversaire terrible.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Victor Hugo n'aimer pas Napoléon III, en effet il l'avait exilé pour des raisons politiques et Napoléon Ier, le père de Victor qui va devenir général de Napoléon entraîne avec lui toute la famille sur les routes vers l'Europe.
Napoléon III est né le 20 avril 1808 à Paris. Prénommé Charles Louis Napoléon, il est le troisième fils de Louis Bonaparte (troisième frère de Napoléon Ier) et d'Hortense de Beauharnais (fille du premier mariage de l'impératrice Joséphine).
En 1869, il fonde avec son frère François-Victor, Auguste Vacquerie, et Paul Meurice, un journal d'opposition au Second Empire nommé Le Rappel. Il est condamné à quatre reprises à quatre mois de prison et une amende de 1 000 francs, entre décembre 1869 et mai 1870 , pour avoir écrit des articles critiquant le pouvoir.