Le gonflement des cellules cérébrales qui s'ensuit (œdème cérébral) est responsable d'une hypertension intracrânienne (augmentation de la pression à l'intérieur de la boîte crânienne) se manifestant par divers symptômes comme par exemple, mais pas exclusivement, des céphalées, des nausées et des vomissements.
Le développement dans le temps de certains symptômes chez les traumatisés crâniens comme des maux de tête sévères, des troubles importants de la coordination ou de l'équilibre, des vomissements répétés ou des convulsions, suggèrent une aggravation de l'état cérébral.
Des difficultés d'élocution. Une fatigue accrue. Des difficultés de mémorisation, de concentration, de compréhension… Une apathie ou au contraire une irritabilité, une impulsivité, une désinhibition, des troubles de l'humeur…
Les troubles de l'attention, la migraine, les pupilles dilatées et des pertes de sang ou de liquide peuvent signaler un risque grave pour la santé. N'importe quelle personne ayant subi un choc au niveau de la tête, suite à un coup ou à un secouement vigoureux, devrait consulter un médecin.
Si la personne n'a pas perdu connaissance ou si sa perte de connaissance a été brève, on lui recommandera d'être vigilante face à toute apparition de symptômes inhabituels. En présence de maux de tête ou de douleurs, des antalgiques suffiront en attendant de consulter son médecin dans les jours suivants.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
Quels sont les signes et les symptômes d'une commotion cérébrale? Consultez immédiatement un médecin si un étudiant présente des « signes d'alarme » comme une douleur au cou, des vomissements répétés, une confusion grandissante, des convulsions, ou une faiblesse ou un fourmillement dans ses bras ou ses jambes.
En cas de traumatisme crânien, des vomissements survenant plusieurs heures après la chute peuvent signaler un hématome cérébral. Une somnolence anormale ou des signes nouveaux doivent aussi alerter à partir du moment où la chute a été realtivement forte ou qu' l'enfant ait touché un objet dur et dangereux .
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8.
« S'il y a perte de connaissance, des nausées, des vomissements, ou si la personne n'est pas dans un état de vigilance normale, il faut une évaluation médicale plus approfondie, car c'est peut-être un traumatisme crânien plus sévère », explique le Dr Cossette. Autrement, le blessé a plein droit à sa nuit de sommeil.
Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
« Un traumatisme crânien se traduit fréquemment par une commotion cérébrale qui peut entraîner une altération du fonctionnement des neurones », explique le neurologue Jean-François Chermann. « Concrètement, on ne perd pas directement des neurones.
Mais la plupart des personnes qui ont un TCC modéré ou sévère restent avec des troubles de l'attention, de la difficulté à se concentrer, des pertes de mémoire et souffrent de fatigabilité. Ce sont les séquelles les plus communes, qui parfois incommodent la personne et demeurent la vie durant.
Le réveil du coma s'annonce par des petits signes, comme ouvrir les yeux ou faire une grimace sur commande. Avec le temps, ces réactions deviennent de plus en plus reproductibles, jusqu'à ce qu'une véritable interaction s'installe. Le patient a certes besoin de stimulation, mais aussi de beaucoup de repos.
D'ordinaire, les symptômes disparaissent en l'espace de 10 jours à 4 semaines. Si ce n'est pas la première commotion cérébrale subie, ou si d'autres facteurs liés à la santé sont présents, le rétablissement peut prendre plus de temps.
Si les petits hématomes peuvent se résorber spontanément, lorsqu'ils sont plus importants ils nécessitent une prise en charge chirurgicale. "L'intervention consiste à percer un trou dans la boîte crânienne pour évacuer l'hématome. Il s'agit d'un drainage chirurgical" indique le Pr. Guénot.
Le premier signe à surveiller est la perte de connaissance et la somnolence. La victime ne doit pas entrer dans le coma; c'est pourquoi, on recommande aux proches de le réveiller toutes les 2 à 4 heures, surtout si la victime a eu une perte de connaissance brève après l'accident.
troubles de la coordination et maladresse des gestes d'un côté du corps, troubles du langage (aphasie), vertiges, troubles de la vision.
Commotion cérébrale: risque de mort prématurée multiplié par trois.
Le traitement de l'oedème cérébral est médicamenteux à base de corticostéroïdes avec surveillance de la pression intracrânienne pour adaptation du traitement. L'objectif du traitement est d'éliminer l'excédent de liquide et diminuer la pression intra-crânienne.
L' «American journal of traumatology» a publié au mois de septembre 2015 les résultats d'une nouvelle étude menée par le Centre médical de l'université de Georgetown à Washington DC confirmant l'efficacité d'un médicament appelé « telmisartan » qui permet de bloquer les effets d'un traumatisme crânien.
Un traumatisme crânio-cérébral survient lorsque le tissu cérébral est détruit ou ne fonctionne plus de façon adéquate, suite à un choc entre le cerveau et la boîte crânienne. Il peut également être causé par une fracture ouverte, un objet pénétrant ou par un mécanisme d'accélération ou de décélération rapide.