Une mère qui allaite peut donc, à l'occasion, boire un verre d'alcool ou siroter un apéro de manière sécuritaire. C'est à planifier ! Voici des conseils utiles : Allaiter son bébé avant de prendre un verre.
18 décembre 2014 – Durant le temps des Fêtes, les opportunités de prendre de l'alcool se multiplient. Si vous allaitez, vous serez donc heureuse d'apprendre qu'il n'y a pas de problèmes à boire un verre à l'occasion pendant l'allaitement.
Attendez au moins 2 heures après avoir bu un verre standard avant d'allaiter votre bébé. Sachez que plus vous buvez, plus l'alcool met du temps à éliminer votre système. Si votre bébé a besoin d'être allaité avant la fin de deux heures ou plus, utilisez votre lait précédemment exprimé pour nourrir votre bébé.
Oui. Lorsqu'une mère boit de l'alcool, celui-ci est transféré dans son lait maternel. Seul le temps élimine l'alcool du lait maternel. Des trucs comme boire plus d'eau, manger, pomper et jeter le lait et faire de l'exercice n'aident pas le corps à éliminer plus rapidement l'alcool du lait maternel.
Oui. L'alcool a un effet sur les deux hormones responsables de votre lactation, l'ocytocine (qui déclenche l'éjection du lait) et la prolactine (qui joue sur la fabrication du lait).
A propos : le thé à la sauge a un effet lactant, il est donc préférable de l'éviter. En cas d'allaitement, la consommation d'alcool est généralement déconseillée, car la concentration d'alcool dans le sang et dans le lait augmente presque parallèlement.
Même si la présence du malt d'orge dans la bière favoriserait la lactation, surement pas l'alcool ! L'orge contient des molécules qui stimulent la sécrétion de prolactine. Pour profiter de cet effet bénéfique les femmes allaitantes peuvent boire de la bière (sans alcool !)
En effet, la prolactine augmente quelque peu l'appétit ce qui permet de manger suffisamment pour faire face aux besoins. Il est même possible chez certaines femmes que cela soit responsable d'une prise de poids supplémentaire… Pas d'inquiétude, les choses se rétabliront naturellement quelques mois après l'accouchement.
Pendant la grossesse et l'allaitement, il est fortement déconseillé de manger de la charcuterie crue (jambon cru, saucisson, chorizo, saucisse de foie…), de la charcuterie fumée ou encore les rillettes, pâtés, et autres produits en gelée.
Vérifiez que vous ne consommez pas les aliments suivants en quantité excessive : le brocoli, le chou-fleur, les choux de Bruxelles et autres chou, le chocolat, le lait de vache, les oignons, les agrumes ou les tomates. Ces aliments peuvent en effet être à l'origine des gaz ou des coliques du nourrisson.
Certains aliments, dont les légumes crucifères (brocolis, choux, etc.), fruits ou haricots sont généralement très producteurs de gaz, tant chez bébé que chez l'adulte ; Les bactéries présentes dans l'intestin peuvent dégrader certains sucres et produire des gaz qui seront expulsés sous forme de flatulences.
Ceux qui fermentent. Toute la famille des choux (brocoli, chou rouge, navet, chou de Bruxelles, chou-fleur). Nombre de fruits frais (cerise, raisin, poire, kaki, melon, ananas, mangue, litchi, etc.) et fruits secs (abricots, dattes, figues, nectarines, pêches, pruneaux, raisins).
Alimentation ciblée pendant l'allaitement
Il est bien connu que les agrumes frais apportent beaucoup de précieuses vitamines et des minéraux. Il n'est donc pas idéal d'éviter complètement ces fruits, autant pour le développement de l'enfant que pour la maman.
Il n'existe pas de régime particulier pendant l'allaitement, mais ce que vous mangez doit être équilibré sur le plan nutritionnel. Il est donc recommandé de manger beaucoup de fruits et légumes, des céréales complètes telles que l'avoine, le riz brun ainsi que des céréales et pains dits « complets » ou « entiers ».
Il existe des aliments traditionnellement connus pour avoir des effets anti-galactogènes (c'est-à-dire qui freinent la production de lait maternel) : la sauge. le persil. l'oseille.
Vous pouvez consommer du poivron, kiwi, fraise, litchi ou encore des agrumes comme l'orange ou le citron.
Les amandes et les noix de cajou, la collation idéale pour stimuler la montée de lait. Les fruits oléagineux soutiendraient de façon efficace la montée de lait maternel. Vous pouvez donc en consommer régulièrement, ils sont d'ailleurs très faciles à emporter pour vos collations.
Malt d'orge
Il stimule la prolactine, hormone essentielle à la production de lait maternel. Ainsi, la consommation de bière à base de malt d'orge est parfois recommandée pour stimuler la lactation.
Le lait, le yaourt et le fromage peuvent vous apporter les 1 000 mg de calcium nécessaires chaque jour. Si vous ne mangez pas assez de calcium, que vous faites une intolérance au lactose ou que vous êtes allergique aux produits laitiers, votre professionnel de santé pourra vous prescrire des compléments en calcium.
Le café, le thé et le chocolat contiennent des méthylxanthines (caféine, théophylline, théobromine…) qui ont un effet excitant. Lorsque la mère consomme une quantité "courante" de ces boissons, le niveau d'excrétion lactée de ces molécules sera insuffisant pour avoir un impact chez l'enfant allaité.
D'ailleurs, les signes qu'un bébé est prêt pour le sevrage d'allaitement nocturne n'existent pas. Généralement, les bébés sont capables de passer une nuit entière sans boire entre 4 et 6 mois.
Si on cesse de retirer du lait d'un seul coup, le sein s'engorge et la production s'arrête en quelques jours. La production de lait est indépendante d'un sein à l'autre. Si un seul sein est stimulé, l'autre sein cessera de produire du lait après quelques semaines.
d'opter pour le café décaféiné ou le thé décaféiné. de limiter les aliments à base de chocolat : 10 carrés de chocolat noir ou au lait au maximum par semaine (environ 50 g).
La fréquence des tétées varie beaucoup d'un bébé à l'autre. L'important est que votre bébé prenne bien le sein, qu'il tète efficacement et qu'il avale du lait. Le lait maternel se digère rapidement et l'estomac de votre bébé est petit. Il est donc normal qu'il tète souvent les premières semaines.