Peut-on faire don de trimestres à son conjoint pour sa retraite ? Non, ce n'est pas comme les dons de congés entre collègues, possibles dans le cas d'un salarié parent d'un enfant malade ou proche aidant.
Les parents désignent d'un commun accord le bénéficiaire de la majoration. Le mode de répartition est libre : - 2 trimestres pour chacun des parents ; - 1 trimestre pour l'un et 3 pour l'autre ; - ou 4 trimestres pour l'un des deux.
Majoration financière de 10% pour 3 enfants et plus pour le régime de base. Par ailleurs, quelle que soit la date de naissance de leurs enfants, les pères ont droit à la majoration de 10% de leur pension lorsqu'ils ont eu au moins 3 enfants (ou élevé au moins 3 enfants pendant 9 ans avant leur 16 ans).
En l'absence de preuve, 2 trimestres de majoration d'éducation sont attribués à chaque parent. Si les parents n'exprime aucun choix dans les 6 mois suivant le 4e anniversaire de la naissance de l'enfant ou de son adoption, la majoration d'éducation est automatiquement accordée à la mère.
351‑4 du code de la sécurité sociale prévoit que les quatre trimestres supplémentaires accordés en raison de la naissance de l'enfant puissent être partagés entre le père et la mère de l'enfant.
Un changement d'attribution des trimestres « éducation » a également lieu. Désormais, 2 des 4 trimestres « éducation » acquis pour chaque enfant sont attribués automatiquement à la mère. Les 2 autres peuvent être attribués à la mère ou au père.
La naissance ou l'adoption d'un enfant permet l'attribution de 8 trimestres de majoration par enfant et sans limitation du nombre d'enfants. Les 8 trimestres sont attribués automatiquement et d'office à la mère biologique ou adoptive, en compensation de la charge d'un enfant.
Les trimestres obtenus suite à la naissance ou à l'adoption de vos enfants ne sont pris en compte qu'au moment du calcul et de la mise en paiement de votre retraite. Vous n'avez donc pas de déclaration à faire auprès de votre caisse de retraite avant cette échéance.
Si les trimestres pour enfants jouent pour la retraite, ils ne vous permettent pas pour autant de partir avant l'âge légal, de 62 ans actuellement (progressivement repoussé jusqu'à 64 ans par la réforme qui entre en vigueur le 1er septembre). Ils ne sont même pas comptabilisés pour un départ en carrière longue.
Vous avez le droit à 16 trimestres avec la majoration de trimestres par enfant (8*2 = 16). Si vous prenez un congé parental d'un an pour chaque enfant, vous bénéficiez de 8 trimestres (4 trimestres par an).
La prise en compte du congé maternité pour la retraite
Or, à partir du 3e enfant, ou en cas de grossesse multiple, le congé maternité peut durer au moins 2 trimestres. De même, pour les enfants adoptés depuis le 1er janvier 2014, le congé adoption est intégralement validé pour la retraite.
L'Aspa : un minimum vieillesse sans condition de cotisations
Vos ressources mensuelles ne dépassent pas 916,78 € si vous êtes seul ou 1 423,31 € si vous êtes en couple, en 2024.
Si vous avez eu au moins 3 enfants, le montant de votre retraite est majoré de 10%. Les enfants recueillis ou les enfants de votre conjoint peuvent également vous permettre de bénéficier de cette majoration.
La question de Christine: "Quel est l'intérêt de déclarer ses enfants lorsque l'on a déjà tous ses trimestres?" Le fait d'avoir des enfants peut vous permettre d'obtenir des majorations de durée d'assurance mais également une majoration de votre retraite de 10 % si vous en avez au moins trois.
La règle est la suivante : pour valider un trimestre, vous devez percevoir une allocation de retour à l'emploi (ARE) pendant au moins 50 jours – consécutifs ou non. Si, dans l'année, vous avez été indemnisé pendant 200 jours, alors vos 4 trimestres sont validés.
Pour faire une demande de rachat de trimestres, vous devrez vous adresser à la caisse de retraite de base de votre lieu de résidence. Il vous faudra remplir un formulaire de « demande d'évaluation de rachat de trimestres ». Cette demande sera étudiée par la caisse de retraite.
Certains trimestres assimilés à des trimestres cotisés (chômage, maladie…) ne sont parfois pas pris en compte pour déterminer si vous avez droit de prendre votre retraite. Par exemple, c'est le cas si vous souhaitez partir dès 60 ans au lieu de 62 pour carrière longue.
la réforme des retraites de 2023 prévoit une "surcote parentale" de 1,25% pour chaque trimestre cotisé après 63 ans, dans la limite de 5% ; les parents d'enfant en situation de handicap béneficient de trimestres d'assurance supplémentaires.
Pour valider 4 trimestres en 2024, votre revenu annuel brut doit être au moins égal à 6.990 euros (soit 1.747,50 euros x 4). Attention : Si vos revenus annuels dépassent 6.990 euros, il n'est pas possible de valider plus de 4 trimestres. 4 étant le nombre maximum de trimestres pouvant être validés par an.
Une inscription à Pôle emploi permet d'acquérir six trimestres de cotisation. Les femmes au foyer n'ayant jamais travaillé peuvent bénéficier de pensions de retraite en ayant été affiliées à l'Assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF). L'affiliation à l'AVPF est automatique dans certains cas.
Pour valider 1 trimestre de retraite, il faut percevoir dans l'année un salaire soumis à cotisations représentant 150 fois le montant du Smic horaire brut. Ainsi, ce montant évolue chaque année en fonction de la revalorisation du Smic. Au 1er janvier 2023, celui-ci est à 11,27 € (contre 11,06 € en 2022).
Les pensions de retraite sont prises en compte dans le calcul du RSA, ce qui signifie que si votre pension dépasse le plafond de ressources, vous ne percevrez pas le RSA. Dans le cas contraire, et si vous avez plus de 65 ans, vous avez tout intérêt à demander le minimum vieillesse, dont les montants sont supérieurs.
Si, à 67 ans, vous n'avez pas le nombre de trimestres correspondant à votre année de naissance, vous pouvez bénéficier, si vous continuez à travailler, d'une augmentation de votre durée d'assurance auprès de l'Assurance retraite égale à 2,5 % pour chaque trimestre accompli.
pour 15 ans de services, 57,5 % du montant garanti pour une carrière complète (soit, en 2024, 57,5 % de 1 248,33 € = 717,79 € par mois), puis 2,5 % (soit 31,21 €) par année supplémentaire de services entre 15 et 30 ans de services, et 0,5 % (soit 6,24 €) par année supplémentaire entre 30 et 39 ans de services.