Chaque grand-parent peut donner jusqu'à 31 865 € par ce biais sans devoir payer d'impôt. Cet abattement existe pour chaque petit-enfant à qui vous donnez. Il n'y a pas de restriction d'âge, le petit-enfant peut-être mineur ou majeur et le grand-parent peut faire le don à tout moment.
Réaliser une « donation-partage-transgénérationnelle »
Signer une donation-partage pour répartir des biens entre enfants et petits-enfants : la valeur des biens sera figée au moment de l'acte notarié, et ne pourra plus être réévaluée.
«Il est maintenant possible d'acheter en toute sécurité des biens au nom de ses enfants en se réservant l'usufruit». Les parents souhaitent souvent acheter des biens au nom d'un enfant en se réservant l'usufruit. Ils conservent ainsi l'usage et les revenus.
Il n'y a pas d'âge limite dans la loi pour une donation, et donc toute personne "saine d'esprit" peut réaliser une donation après 80 ans.
Ainsi, si la donation s'élève à 100 000 euros, les frais de notaire coûteront 488 euros.
Autrement dit, en tant que grand-parent, vous avez la possibilité de donner personnellement jusqu'à 31 865 euros à vos petits-enfants sans qu'ils aient à payer de droits de donation à l'administration fiscale. De plus, ce type de don est renouvelable tous les 15 ans.
Comment remplir le formulaire si vous faites un don à un petit-enfant mineur ou majeur? Pour déclarer le don au fisc, rien de plus simple. Il suffit de se procurer le formulaire CERFA 2735 et de le remplir. Vous y indiquerez votre Etat civil, celui des petits-enfants, la date et le montant du don.
Si vous souhaitez favoriser vos petits-enfants par le biais d'une donation d'une partie de votre patrimoine ou par le biais d'un testament, dans ce cas de figure, vous les privez, dès lors, d'une part dans votre patrimoine. Il est donc préférable de tenir compte de la 'réserve' qui revient, en principe, à vos enfants.
Vous devez adresser le formulaire en double exemplaire à votre service fiscal départemental chargé de l'enregistrement. Le paiement des droits de donation s'effectue en même temps que la déclaration. votre déclaration ne sera pas accessible dans votre espace personnel sécurisé sur le site de l'administration fiscale.
Pour éviter les droits de succession que devraient payer les héritiers sur un bien immobilier, le propriétaire peut de son vivant, créer une SCI familiale, puis donner des parts sociales à ses enfants. La transmission des parts sociales par donation permet de bénéficier des abattements en vigueur.
Transmettre son patrimoine de son vivant peut se faire par divers moyens. Il est possible de faire des donations, de souscrire à des assurances spécifiques telles que l'assurance-vie ou l'assurance-décès. Un don manuel (don d'argent) constitue aussi une transmission de patrimoine.
La transmission d'un patrimoine immobilier peut s'effectuer de diverses façons : par une donation, un legs ou encore en créant une Société Civile Immobilière. Pour chaque situation, il existe donc une solution permettant de transmettre ses biens immobiliers.
Outre les droits dus au fisc, la donation donne lieu à des frais de notaire, basés sur la valeur du bien en pleine propriété. Ces frais sont dégressifs : 4,9 % de 0 à 6 500 €, 2 % de 6 501 à 17 000 €, 1,3 % de 17 001 à 60 000 € et 1 % au-dessus de 60 000 €.
Si vous disposez de ressources suffisantes une fois retraité, alors donner de votre vivant vous permettra non seulement d'aider vos proches mais aussi de réduire les droits de succession. Tous types de biens immeubles peuvent être transmis, notamment appartement, maison ou terrain.
Des abattements renouvelables tous les quinze ans
Ainsi chaque grand-parent peut donner 31 865 euros tous les quinze ans à chacun de ses petits-enfants, majeurs ou pas, et 31 865 euros supplémentaires uniquement sous forme de don d'argent à ses petits-enfants majeurs, soit dans ce cas un total 63 730 euros.
Les petits-enfants font partie du premier ordre mais ils sont au deuxième degré par rapport à leurs grands-parents. Par conséquent, quand les enfants du défunt sont tous vivants, les petits-enfants sont exclus de la succession.
Après 70 ans, il est encore possible d'effectuer des donations à ses proches, en bénéficiant là encore d'abattements en fonction du lien de parenté entre le donateur et le donataire : Toutefois, ces donations ne sont possibles qu'une fois tous les 15 ans.
Le principe : au décès du donateur, le donataire doit réintégrer le montant reçu au titre de la donation dans l'actif de la succession. Les donations dites en « avance d'hoirie » qui s'imputent sur la réserve héréditaire, sont rapportables à la succession.
L'article 19 de la loi 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 a instauré une exonération d'impôts temporaire pour les dons familiaux de sommes d'argent. Cette mesure s'applique aux dons consentis entre le 15 juillet 2020 et le 30 juin 2021, dans la limite de 100 000 € par donateur.
Elles sont exonérées de droit, dans la limite de 31 865 euros si et seulement si le donateur a moins de 80 ans lors de la donation et que son bénéficiaire est son enfant, petit-enfant, arrière-petit-enfant ou encore ses neveux et nièces si le donateur n'a pas de descendant direct. Le bénéficiaire doit être majeur.
La loi Tepa du 21 août 2007 vous permet de donner jusqu'à 30 000 € par chèque, virement ou en liquide à chacun de vos descendants (enfant, petit-enfant...) majeur, sans payer de droits.
Quand vous recevez une donation d'un proche, vous devez verser à l'administration fiscale un impôt appelé droits de donation. Vous pouvez bénéficier, selon les cas, d'un ou plusieurs abattements : Réduction forfaitaire ou proportionnelle appliquée sur la base de calcul d'un impôt (revenus, valeur d'un bien, etc.).