Si votre médecin vous a rédigé une prescription d'arrêt de travail papier et que vous ne souhaitez pas en bénéficier. Il convient de ne pas transmettre cette prescription à votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) et de ne pas transmettre le volet 3 à votre employeur.
Les risques encourus par le salarié travaillant pendant un arrêt maladie vis-à-vis de la sécurité sociale : Le salarié qui travaille pendant son arrêt maladie encourt une réduction voire une suspension de ses indemnités journalières.
Elle peut en outre justifier une résiliation judiciaire ou une prise d'acte de rupture du contrat de travail à l'initiative du salarié (Cour de cassation. Chambre sociale, 6 octobre 2010, n° 09-66140). ATTENTION à bien distinguer « la visite de reprise » et la « visite médicale de pré-reprise ».
Arrêt initial
Si votre convention collective ou accord d'entreprise ne fixe pas de délai, l'usage veut que cette information soit donnée à l'employeur dans les 48 heures suivant le début votre arrêt.
Il convient donc d'envoyer aussi vite que possible un mail à votre employeur lui expliquant que le médecin a décidé de vous arrêter avec, en pièce jointe, le volet 3 du certificat. C'est le moyen le plus rapide de justifier votre absence actuelle et future à la direction de l'entreprise.
Il n'est pas possible de transmettre votre arrêt directement par mail ; cependant, les professionnels de santé peuvent directement télétransmettre les arrêts à votre caisse grâce à votre carte Vitale. Dans ce cas, seul le volet 3 destiné à votre employeur (ou à Pôle emploi selon votre situation) vous est alors remis.
Si vous pouvez solliciter sous condition une contre-visite médicale, vous ne pouvez pas interroger un salarié sur la raison de son arrêt maladie. En effet, un salarié ne saurait être tenu de donner des informations à son employeur sur son état de santé ou la nature d'une pathologie.
Les indemnités journalières (IJ) sont égales à 50 % du salaire journalier de base. Si vous êtes payé au mois, votre salaire journalier de base est égal au total des 3 derniers salaires bruts perçus avant l'arrêt de travail, divisé par 91,25.
L'employeur ne peut en aucun cas laisser un salarié reprendre son travail sans organiser la visite médicale de reprise imposée par le Code du travail. L'examen médical doit être organisé dans un délai de 8 jours à compter de la reprise du travail par le salarié.
Une maladie : l'arrêt maladie est accordé lorsque l'état de santé du salarié l'empêche d'exercer son activité sur décision d'un médecin. Un accident du travail : l'arrêt de travail peut avoir pour origine un accident survenu au cours de l'activité professionnelle du salarié.
Le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d'un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel4 ».
Pour donner droit à un arrêt de travail – et donc être prise en charge au même titre que les 30 ALD –, la dépression doit avoir un caractère important : elle doit être suffisamment grave pour induire une incapacité permanente partielle (IPP) supérieure à 25 %.
Convocation du médecin conseil
? La CPAM a la possibilité de faire procéder, par des médecins-conseils, à des contrôles de la personne malade. Ainsi, dans le cadre du contrôle d'un arrêt de travail, vous pouvez être convoqué par le médecin conseil de votre assurance maladie.
C'est votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui vous versera vos indemnités journalières, sauf si votre entreprise prévoit le maintien de salaire en cas d'arrêt de travail.
Pendant l'arrêt, il perçoit (sous conditions) des indemnités journalières (IJ) de son organisme de Sécurité sociale (CPAM ou MSA), qui ne couvrent pas la totalité de la perte de salaire. L'employeur verse des indemnités complémentaires si le salarié remplit certaines conditions.
L'interruption de travail peut être justifiée par un congé exceptionnel (décès, maladie de votre enfant), validé par votre employeur, ou par une maladie. Si vous souhaitez prendre un congé payé, vous devez obtenir l'autorisation préalable de votre employeur.
Cependant, certaines situations n'entraînent pas de délai de carence : En cas de prolongement d'un arrêt de travail. En cas de maladie professionnelle ou d'accident du travail (voir comment déclarer votre AT) En cas de 2ème arrêt maladie, uniquement si la reprise du travail n'a pas dépassé les 48 heures.
Il doit essentielle- ment : - informer l'employeur du motif de son absence et justifier de son état par l'envoi d'un certificat médical ; - se soumettre, le cas échéant, à une contre-visite médicale ; - s'abstenir pendant l'arrêt maladie d'exercer une activité professionnelle ; - reprendre le travail à la date prévue, ...
Bonjour, Je tiens à vous informer que je serai exceptionnellement absent aujourd'hui pour cause de maladie. J'espère être rétabli d'ici demain matin pour assurer mes fonctions. Je vous remercie de votre compréhension.
Apprenez à vous «déshabiller» devant votre médecin, c'est pour lui le seul moyen d'accéder à votre sphère intime et de vous comprendre. Racontez tout ce qui vous tracasse, votre médecin triera. Donnez tous les indices présents, mais aussi passés, susceptibles de l'aider à poser son diagnostic.