Mais la conscience est étroitement liée à la responsabilité et dire qu'on peut ne pas savoir ce que l'on fait, c'est renier sa liberté. Il existe en effet des différents degrés de conscience mais dans tout les cas il en reste toujours une part infime, on peut donc toujours essayer de faire part de raison.
« Puis-je savoir qui je suis ? » La conscience est propre à l'homme ; c'est le savoir immédiat, ou réfléchi, non seulement de ce qui se passe autour de nous, mais aussi de ce qui se passe en nous. En ce sens, elle fait de l'homme un sujet capable de dire « Je ».
La question « qui suis-je ? » interroge notre identité personnelle . L'identité est le fait pour un être de demeurer le même (idem) à travers le temps. La personne désigne un être pensant capable de réflexion qui peut se considérer soi-même comme étant identique à soi à travers le temps et l'espace.
Se connaître soi-même n'est pas un devoir parmi les autres, c'est en fait le premier des devoirs. C'est cela qu'a montré Socrate, et sa révolution socratique.
La question "qui suis-je ?" rappelle l'injonction, le commandement fait par le dieu Apollon à Socrate "connais-toi toi-même". Socrate prend au sérieux ce commandement : en sachant qui on est, on prend soin de soi, on se soucie de soi comme il convient, avec l'ardeur et l'efficacité requises.
Introduction. [Reformulation du sujet] La question semble saugrenue, voire provocatrice, tant il est évident que chacun sait qui il est, sauf peut-être les fous et les nourrissons. Pourtant, savoir qui l'on est ne peut se réduire à un nom, une date de naissance et des papiers d'identité.
la réponse ne peut être exacte car la question est mal posée : l'identité n'est pas identique, elle change or « qui suis-je? » présuppose une fixité, une stagnation. On devient, on a à être bien plus qu'on est. Une chose est, le sujet existe.
Elle est utile pour comprendre qui on est, comment les autres nous voient, et la façon dont nous nous intégrons au monde. La connaissance de soi nous donne le pouvoir. Peut-être qu'on n'aimera pas forcément ce que l'on voit, mais c'est un grand réconfort et une grande aide de se connaître soi-même.
Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
Notre conscience morale est son œuvre et l'exprime ; quand notre conscience parle, c'est la société qui parle en nous. Émile Durkheim, L'Éducation morale [1903, publ.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
Pour se connaître soi-même et se construire, il nous faut donc avant tout prendre conscience de notre existence, et la comprendre. Trouver à travers les autres qui nous sommes, en interagissent avec eux, pour savoir qui l'on est vraiment.
aussi les obstacles possibles à la connaissance de soi par soi : subjectivité, illusions sur soi, amour de soi, narcissisme, image inconsciente idéalisée de soi, etc. Autrui comme autre moi-même : amitié (autrui comme miroir de soi, Aristote).
La connaissance de soi se traduit par la sagesse, et n'est pas une fin en soi, car on ne peut jamais se connaître complètement. En revanche, on peut faire plus ou moins d'efforts pour tenter de mieux nous connaître dans notre changement perpétuel.
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
Pour avoir une idée de ce que vous voulez faire, vous devez d'abord avoir un point de référence, quelque part où commencer. Ce point de référence est basé sur vos expériences passées. Donc si vous n'avez pas accumulé assez d'expériences, alors vous n'obtiendrez pas le résultat que vous escomptiez.
La méditation. La méditation est une de ces techniques. La méditation permet l'intériorisation, elle centre votre attention vers l'intérieur, vers soi-même.
Développer sa personnalité revient d'abord à mieux se connaitre. Évaluez les qualités que vous possédez ainsi que vos faiblesses. Définissez et cernez les aspects positifs de votre personnalité qui renforcent votre confiance en vous, votre gentillesse, votre persévérance, votre ouverture d'esprit et votre humilité.
Conclusion : la question "qui suis-je" n'admet pas de réponse exacte parce qu'on évolue tout le temps. On pourrait même dire qu'on change chaque seconde (même si ce ne sont que des micro-changements, ces micro-changements finissent par s'additionner et par nous changer notablement).
Tout cela n'est pas faux et le terme exact peut se comprendre comme ce qui n'est pas erroné, ce qui est d'une certaine manière véridique. Si l'on réduit ainsi l'expression « réponse exacte », alors il faut dire que la question « qui suis-je ? » admet effectivement une telle réponse.
Il est impossible de ne pas être soi parce que la conscience est notre manière d'exister or la conscience est présence à soi et au monde.
En philosophie, l'absolu est ce qui existe par soi-même, sans dépendance. Ce qui est absolu n'a besoin d'aucune condition et d'aucune relation pour être. L'absolu ne dépend d'aucune autre chose.
Par conséquent, on peut ne pas être soi-même au sens où la connaissance que nous avons de nous-même est insaisissable. C'est pourquoi, pour parvenir à nous définir dans le monde, il est nécessaire de prendre conscience que notre identité ne s'élabore jamais d'elle-même mais fait appel à tout ce qui lui est extérieur.
C'est tout à fait normal de ne pas savoir qui vous êtes ! Et cette impression peut survenir à n'importe quel moment de la vie. En effet, il s'agit d'une crise d'identité où l'individu se questionne sur lui-même et sur sa place dans le monde. On se sent étranger à nous-même et à notre vie.