Même si le salarié a droit à 5 semaines de congés payés, il n'est pas possible de prendre ces 5 semaines d'affilées. En effet, sauf dérogation individuelle, il n'est possible de prendre en une seule fois que 24 jours ouvrables de congés payés, soit 4 semaines.
Les quatre premières semaines
4 semaines (24 jours) sur 5 doivent être prises durant la période de référence. Jusqu'à présent, la période de référence pour la pose des congés allait du 1er juin de l'année N au 31 mai de l'année N + 1.
Le congé principal (soit 4 semaines consécutives maximum) peut ne pas être pris dans son intégralité durant la période légale de prise de congés (du 1er mai au 31 octobre). Le congé principal est alors fractionné (c'est-à-dire pris en plusieurs fois).
En juin 1981, ce même Pierre Dreyfus devient ministre de l'Industrie du gouvernement Mauroy. Dès lors, la cinquième semaine de congés payés est sur les rails. Elle sera instaurée par l'ordonnance du 13 janvier 1982.
Fixés à quinze jours à l'origine, la durée minimum des congés payés s'est allongée à partir du XXe siècle par l'action législative. La durée de quinze jours soit de deux semaines en 1936 est passée à 3 semaines en 1956, puis à 4 semaines en 1969 pour se stabiliser à 5 semaines en 1982.
L'employeur ne peut pas vous obliger à poser des congés payés sans respecter le cadre légal (période de prise des congés, consultation du CSE, détermination de l'ordre des départs, etc.).
Contrairement aux idées reçues, les salariés ne perçoivent pas de salaire pendant leurs congés annuels. Toutefois, ils bénéficient d'une indemnité de leur part de leurs employeurs. Ainsi, ils peuvent gagner plus en étant en congé.
Les congés payés commencent le premier jour d'absence (jour normalement travaillé) et prennent fin la veille du prochain jour travaillé. Par ex : si votre salarié travaille du mardi au samedi et pose une semaine de congés: il devra poser son congé à partir du mardi jusqu'au lundi de la semaine suivante.
Quelque soit son contrat de travail ou son ancienneté, la loi française accorde à chaque salarié un droit à des congés payés. Ceux-ci sont obtenus à raison de 2,5 jours par mois travaillé, soit une durée totale de 30 jours pour une année complète travaillée.
« En mai, fais ce qu'il te plait » … et solde tes congés payés. Pourquoi vos collègues partent-ils tous en congé en mai ? Car dans la plupart des entreprises, la période de référence de calcul des congés payés a pour date butoir… le 31 mai !
Sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche plus avantageux, l'employeur peut imposer la prise de congés payés ou modifier les dates d'un congé déjà posé, dans la limite de six jours ouvrables avec préavis d'au moins un jour franc. Même chose avec les journées de réduction du temps de travail (RTT).
Période du 1er mai au 31 octobre
Ce congé doit être pris en continu. Il ne peut pas être fractionné. Ces 12 jours ouvrables minimum sont pris à une période fixée : Soit par accord d'entreprise ou d'établissement ou convention ou accord de branche.
Rémunération des congés payés non pris
L'employeur n'est pas dans l'obligation de rémunérer des congés payés non pris. En revanche, le salarié peut demander à son employeur de lui payer et de lui verser ainsi des indemnités de congés payés notamment si les congés payés n'ont pas pu être pris à cause de l'employeur.
Quand un salarié demande un jour de congé le vendredi, c'est 2 jours ouvrables de congés payés qui doivent être décomptés. En effet, dans ce cas, le samedi est pris en compte car il suit un jour de congé.
L'employeur a le droit d'imposer au salarié des dates de prise de jours de congé, mais il ne peut pas obliger ses salariés à poser leurs congés payés.
Les critères de départage sont prévus par accord d'entreprise ou convention collective. Faute de tels textes, c'est l'employeur qui fixe seul les critères d'ordre des départs. Un critère est alors prioritaire sur les autres : c'est celui du couple employé dans la même entreprise.
Les congés payés peuvent être pris sur toute l'année.
Dans les faits, c'est l'entreprise qui dispose du droit - en accord avec les dispositions d'ordre public - de fixer par un accord d'entreprise ou par convention de branche, la période de prise de congés payés et l'ordre des départs.
Tout salarié a le droit et l'obligation de prendre ses congés annuels. A défaut, ceux-ci sont perdus car ils ne peuvent pas être reportés d'une année sur l'autre, sauf accord des parties ou dispositions conventionnelles contraires. Les jours de congés payés non pris du fait de l'employeur sont indemnisables.
Les congés payés acquis non pris ne sont donc pas perdus. L'employeur devra accorder au salarié une nouvelle période de congés, que ce soit durant la période de prise de congés en cours dans l'entreprise ou au-delà.
Fête du Travail : dimanche 1er mai 2022. Victoire 1945 : dimanche 8 mai 2022. Ascension : jeudi 26 mai 2022. Lundi de Pentecôte : lundi 6 juin 2022.
Voici quelques idées pour optimiser ses jours de congé :
Juin : On pose le vendredi 3 juin, on profite d'un week-end de quatre jours lors de la Pentecôte. Juillet : On pose le vendredi 22 juillet, on profite d'un week-end de 4 jours en célébrant le 21 juillet comme il se doit.
À compter du 1er janvier 2019, les employés comptant 3 années de service ou plus ont droit à 3 semaines de vacances (il fallait auparavant cumuler 5 années de service pour avoir droit à 3 semaines).
La règle du 1/10ème
Il prend deux semaines de congés payés (10 jours ouvrés) dans un mois qui compte 22 jours ouvrés. L'indemnité de congés payés est égale à : (2.000/7×22) x (7×10) = 909,09 euros.
Le repos hebdomadaire est d'au moins 24 heures consécutives, qui s'ajoute à l'obligation de repos quotidien de 11 heures consécutives. Par conséquent, la durée minimale du repos hebdomadaire est fixée à 35 heures consécutives. Le plus souvent, le salarié bénéficie de 2 jours de repos consécutifs.
L'indemnité compensatrice n'est due que pour la fraction de congés dont le salarié n'a pas bénéficié. Elle est versée en fin de contrat sauf si le contrat à durée déterminée se poursuit par un contrat à durée indéterminée. Le salarié perçoit au minimum 10 % de la rémunération totale brute perçue.