Depuis 2002, le partenaire survivant ne peut plus être sommé par les autres héritiers de quitter le logement commun : il bénéficie d'un droit d'occupation – avec le mobilier – pendant un an après le décès, même si le logement appartenait entièrement au défunt.
Pour vous permettre de rester dans les lieux, votre concubin peut toutefois avoir prévu à l'avance de vous léguer l'usufruit : Droit d'utiliser un bien et d'en percevoir des revenus locatifs, sans pouvoir en disposer, notamment le vendre du logement dans un testament.
Le conjoint survivant a droit à la jouissance gratuite de son logement et du mobilier du logement pendant les 12 mois qui suivent le décès : il peut rester chez lui, les frais liés à son occupation étant à la charge de la succession.
Puis-je garantir à ma femme de pouvoir garder la maison? Oui en faisant une donation entre époux. Selon la composition de votre succession, votre épouse aura deux choix possibles. Premier choix: opter pour l'usufruit de la totalité de votre succession, ce qui lui permettra d'occuper la maison jusqu'à la fin de sa vie.
Le régime de la communauté universelle permet par exemple de mettre l'ensemble des biens en commun avant la succession. En cas de décès, ils reviennent à l'époux survivant, pas aux enfants qui hériteront à la mort du second parent.
Si le défunt était marié, son époux ou épouse hérite dans tous les cas. Si le défunt a des enfants, ils héritent aussi. Ce sont les petits-enfants qui héritent si l'un des enfants est décédé. Si le défunt n'a pas eu d'enfants, ce sont ses parents et ses frères et sœurs qui héritent.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Devenir propriétaire de la maison de son conjoint
Pour régulariser la situation, il faut faire ajouter le conjoint sur l'acte de propriété par le notaire, ce qui s'accompagne là aussi de frais supplémentaires.
La seule solution est de vous pacser et de faire des testaments; A faire confirmer par un notaire selon votre situation précise.
La donation au dernier vivant (acte notarié d'un coût d'environ 300 €) offre au conjoint survivant deux options plus favorables: il peut choisir de cumuler le quart de la succession en pleine propriété avec l'usufruit des trois autres quarts, ou recevoir une part plus importante en pleine propriété.
Si vous vous mariez sans contrat de mariage, vous êtes automatiquement soumis au régime de la communauté légale. Il s'agit de la communauté réduite aux acquêts qui distingue les biens suivants : Biens propres de chacun de vous 2 : biens mobiliers : Bien qui peut être déplacé.
En règle générale, le compte joint n'est pas bloqué suite au décès de l'un des cotitulaires. Le ou les cotitulaires survivants peuvent continuer d'utiliser le compte joint. Celui-ci devient automatiquement un compte individuel s'il n'y a qu'un cotitulaire survivant.
Après le décès déclaré, le livret A est bloqué et mis en indivision pour la succession. Seuls les comptes joints ne sont pas bloqués, le conjoint survivant pouvant garder la moitié du contenu du livret, ou la totalité si toutefois il prouve qu'il a entièrement alimenté l'épargne de lui-même.
Le moment venu, votre conjoint est alors libre de choisir celle de ces trois options qu'il préfère. Si vous possédez un bien immobilier et que vous souhaitez le transmettre, vous avez 4 types de donation possibles : la donation, la donation-partage, la donation-partage avec réserve d'usufruit ou la donation en SCI.
Abattements sur les droits de succession
Ils varient entre 1.594 et 100.000 euros, selon le degré de parenté avec le défunt. L'abattement octroyé par le fisc dépend directement du lien de parenté qui existe entre le défunt et l'héritier.
Pour bénéficier de l'usufruit du conjoint survivant, il est nécessaire que le couple soit marié et le demeure jusqu'au moment du décès du défunt. Les couples en union libre ne peuvent prétendre aux mêmes droits sans disposition testamentaire.
Pourquoi donner un nom à sa maison
Le nom de la maison dévoile des ancrages affectifs : l'attachement aux enfants ou à une origine culturelle, l'appartenance à une tribu ou à un terroir. Il parle d'itinéraire de vie, de rêves aboutis, de projet à réaliser ou d'aspirations.
Ajouter un propriétaire sur un acte de propriété n'a rien de facile, le prêteur pouvant très bien refuser ce réaménagement. La procédure à suivre ressemble à celle d'un achat classique. Elle consistera à procéder à l'indivision du bien et à la vente de 50 % des parts au nouveau conjoint.
Réponse : Un contrat privé - de type acte sous seing privé notarié - devant notaire permet de conventionner cette transaction avec des clauses solides - la vente du bien ne pourra se faire qu'avec l'accord des deux propriétaire... - et accompagner d'une option chiffrée de rachat de la soulte en cas de séparation.
Vous devez faire appel à un notaire si vous êtes dans l'un des cas suivants : La succession comprend un bien immobilier : Droit sur un bien immobilier accordé à une personne à qui l'on doit de l'argent en garantie du paiement de sa dette. Dans ce cas, vous devez faire établir l'attestation de propriété immobilière.
En matière de succession, les frais de notaire sont réglés par chacun des héritiers à hauteur de leur part dans la succession. A l'ouverture de la succession, il est demandé aux héritiers une provision pour frais, estimée à partir d'une évaluation du coût global de la succession.
Il est recommandé aux héritiers de contacter un notaire dans les 15 jours suivant le décès afin de fixer un premier rendez-vous à l'office.