Depuis 1986, l'inflation n'a plus dépassé 4 %. Mieux, on observe une inflation encore plus modérée depuis que l'euro est la monnaie officielle. En effet, l'inflation moyenne annuelle était de 1,7 % entre 1991 et 2001 alors qu'elle est de 1,4 % depuis 2002.
Du fait de la difficulté à rembourser les dettes de guerre, le Franc perd de son attractivité et est dévalué à plusieurs reprises, rendant les importations plus chères. Ceci génère de l'inflation qui atteint alors des niveaux records avec des pointes annuelles à près de 40% en 1920 (années folles) et 60% en 1948.
La hausse des prix à la consommation dans la zone euro depuis 1961. Dans les années 1970 et 1980, l'inflation a atteint un niveau élevé dans de nombreux pays européens.
L'inflation repart fortement à la hausse avec une pointe en 1980 à 14% et reste élevée jusqu'en 1983.
En France, elle oscillait entre 0 et 3%, voire 4%. Parfois, comme en 2015-2016 et lors de la récente pandémie, elle a même été nulle, voire légèrement négative. Depuis l'été 2021, l'inflation a brusquement augmenté. Entre juillet 2021 et juillet 2022, elle est passée de 1,5% à 6,8%.
En moyenne annuelle, elle s'établirait à 5,6 % en 2023 et à 2,4 % en 2024. Notre prévision d'inflation est un peu révisée à la hausse en 2023 par rapport à notre projection de mars, du fait notamment d'une augmentation un peu plus persistante des prix alimentaires.
En clair, la hausse des prix ralentit légèrement et s'oriente petit à petit vers une phase de décroissance. L'Institut national des statistiques constate qu'en juillet 2023, le taux de l'inflation a atteint 4,3%, soit une baisse de 1,8% par rapport à juillet 2022.
Pour rappel, selon les données de l'Insee, la baguette de 250 grammes s'achetait en moyenne à 0,66 centimes d'euro en 2001, 0,68 centimes en 2002, 0,87 centimes en 2016, 0,90 centimes en 2021, et donc 0,93 centimes en juin 2022. C'était 4,31 francs en moyenne en 2001.
La lutte contre l'inflation doit être envisagée moins comme un ensemble de problèmes fiscaux, financiers, voire monétaires, que comme un problème purement économique. Il s'agit de produire des biens nouveaux, soit en réduisant d'autres productions, soit en développant la production.
L'inflation est en grande partie alimentée par la hausse du profit des entreprises, selon le FMI. G.N. Quand les prix augmentent, il faut bien que l'argent aille quelque part. Et sur ces deux dernières années en Europe, il est parti dans les poches des entreprises.
Il convient de noter que l'inflation peut être influencée par différents facteurs, notamment la demande et l'offre, les coûts de production, la croissance économique, la politique monétaire, les fluctuations des taux de change, les chocs pétroliers, les changements de réglementations, etc.
Une inflation en baisse, mais à un niveau toujours élevé
Selon les prévisions de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), elle devrait atteindre : 4,6 % en juin, 4,8 % en septembre et. 4,4 % en décembre prochain.
D'une part, parce que les personnes, entreprises ou Etats endettés ont régulièrement besoin d'argent pour subvenir à leurs besoins. Or, pour lutter contre l'inflation, la banque centrale (l'institution qui veille à la stabilité des prix) va augmenter son taux d'intérêt directeur.
L'inflation est un élément positif net lorsqu'elle est modérée, car elle stimule la croissance des salaires et l'investissement. Un taux d'inflation élevé est insoutenable et incite les investisseurs à conserver leur argent au lieu de le dépenser.
Les prix alimentaires flamberont encore en 2023
L'Insee prévoit une « contribution assez faible autour de la mi-année » pour les frais d'énergie à l'inflation, alors que celle-ci a été le moteur de la hausse des prix pendant des mois. Source : Insee, note de conjoncture du mardi 7 février 2023.
Les prévisions de l'INSEE sont inquiétantes, on parle d'une inflation à 6% à la fin de l'année 1970. Mais alors pourquoi cette inflation ? En 1969, le gouvernement dévalue la monnaie de 11%. Par exemple, si vous aviez 100 Francs en janvier 1969, vous avez désormais en pouvoir d'achat 89 Francs en janvier 1970.
Une baisse des prix attendue dès le mois de mars 2024
Selon NielsenIQ, “dans le scénario le plus probable, une baisse des prix se ferait sentir à la rentrée de septembre”. L'inflation pour la rentrée devrait alors se situer à +17,6% (toujours versus janvier 2022).
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
C'est le caractère généralisé de la hausse des prix. Donc, comme souvent en économie, l'inflation a un effet négatif : la hausse des prix engendre une baisse du pouvoir d'achat du consommateur, puis un effet positif, puisque cet effet prix entraine une hausse des salaires donc, une hausse du pouvoir d'achat.
Plus légère et moins volumineuse que la miche traditionnelle, la baguette aurait été plus facile à transporter dans les poches des soldats. Mais d'après une autre source, c'est un boulanger autrichien, August Zang, qui aurait introduit la baguette en France. En 1839, le Viennois ouvrait une boulangerie à Paris.
Le prix d'une baguette chez Marie Blachère varie en fonction des différents magasins et des régions. Cependant, en moyenne, le prix d'une baguette chez Marie Blachère se situe entre 0,80€ et 1,20€ selon les régions et les magasins.
En France, l'inflation pourrait ralentir à 5,6% (IPCH) en 2023 après 5,9% en 2022. Les prix pourraient frôler la cible de la BCE de 2% à partir de 2024 (2,4%) et 2025 (1,9%) d'après la Banque de France.
Pas avant 2024 ? Au global, l'OFCE confirme que l'inflation ne reculera pas avant plusieurs « longs » mois. Dans une note, l'Observatoire indique même que, « l'inflation resterait élevée jusqu'à la fin de l'année 2023, oscillant entre 5,5 % et 6,5 % ».
CHRONIQUE. L'inflation continuerait en 2024 à cause des hausses de salaire. Ensuite, la Banque centrale européenne ne pourrait pas arrêter ses hausses de taux d'intérêt. La Banque centrale européenne (BCE) continue à prévoir une inflation hors énergie et alimentation de 4,6 % en 2023 et de 2,5 % en 2024.