Le 14 mai 1796 , Jenner a testé sa théorie en inoculant James Phipps, un jeune garçon de huit ans, avec le contenu ( du pus) des vésicules de vaccine de la main de Sarah Nelmes, une trayeuse qui avait contracté la vaccine transmise par une vache nommée Blossom.
Edward Jenner (1749-1823) avait découvert que l'on pouvait protéger les humains contre la variole en leur inoculant la vaccine, une maladie habituellement rencontrée chez les bovins et identique à la variole et pourtant bénigne chez l'homme.
La découverte d'Edward Jenner
Jenner en conclut que la vaccine protège contre la variole. En 1796, il prélève du pus de la main d'une femme infectée par la vaccine et l'inocule à un garçon de 8 ans. L'enfant tombe malade mais guérit très vite.
1796 : tout premier vaccin, en l'occurrence contre la variole, mis au point par Edward Jenner.
En 1796, une jeune trayeuse, du nom de Sarah Nelmes, présente une pustule de variole de vache si caractéristique que Jenner en fait un croquis pour l'inclure dans ses recherches.
L'intérêt du vaccin existerait en préventif, mais aussi pour limiter la gravité de la maladie après exposition au virus. Certaines mutations des «monkeypox» peuvent toutefois les rendre moins sensibles à cette immunité croisée.
Dans les années 1950-1960 se développent également les vaccins à plusieurs valences, notamment le vaccin trivalent diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et le vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole (ROR).
Côté vaccins, ceux de première et deuxième générations ont été abandonnés pour celui de troisième génération. L'Imvanex (laboratoire Bavarian Nordic) est autorisé en Europe depuis juillet 2013 contre la variole chez les adultes.
Maladies : Variole. La variole est causée par le virus variola. Le virus se propage d'une personne à l'autre de la même façon que la varicelle se propage, c'est-à-dire par le contact avec une personne infectée ou en inhalant les gouttelettes de salive qui sont expulsées lorsque la personne infectée tousse ou éternue.
Les vaccins utilisés
La vaccination contre la variole a pris fin en France et dans l'ensemble de l'Union européenne en 1984. Deux vaccins, dits de 3e génération, interchangeables, sont utilisés pour la variole du singe : Imvanex et Jynneos. Le schéma de vaccination comporte 2 doses, espacées de 28 jours.
Un homme de 41 ans porteur de la variole du singe est mort jeudi dernier au Brésil. Il s'agissait du premier décès lié à la maladie hors d'Afrique et du sixième au total, ont annoncé vendredi les autorités locales.
L'arrêt de la vaccination contre la variole n'a donc été décidé que longtemps après la survenue du dernier cas de variole dans le monde, en 1977, en Somalie, et surtout après que l'éradication totale de la variole eut été officiellement déclarée par la trente-troisième assemblée mondiale de la santé, en 1980.
Depuis l'éradication de la variole en 1980 en effet, le virus est stocké aux Etats-Unis par les CDC d'Atlanta et en Russie, par le Vector Institute, à Novosibirsk. Tous deux classés P4.
Tournant dans les années 1970-1980. "L'idée s'est imposée d'impliquer les patients dans leurs choix de santé, raconte l'infectiologue Elisabeth Bouvet. Pour promouvoir la santé publique, il fallait les convaincre plutôt que les contraindre." Seul le vaccin DTP (diphtérie, tétanos, polio) demeure obligatoire.
La vaccination antivariolique n'est plus obligatoire depuis 1979. Cela est dû à l'éradication de la maladie.
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
La variole est une maladie virale systémique qui se caractérise par une éruption cutanée et dont le taux de mortalité peut être de 15 à 45 % ou plus dans une population non immunisée. La variole d'origine naturelle a été éliminée en 1977 grâce à un programme de vaccination mondial.
Dans la plupart des cas, si vous avez déjà eu la varicelle une fois, vous ne l'aurez plus. C'est ce qu'on appelle l'immunité permanente. Toutefois, dans de rares cas, une personne peut l'attraper une deuxième fois, surtout si elle était très jeune lorsqu'elle l'a eue la première fois.
Son efficacité est basée sur le principe de l'immunité de surinfection, c'est-à-dire qu'il n'a d'efficacité que tant qu'il reste vivant dans l'organisme (généralement tapi dans un ganglion lymphatique). Il s'agit d'une immunité à médiation cellulaire. Cela explique que le vaccin peut « ne pas prendre ».
Mais, entre-temps, d'autres vaccins sont devenus obligatoires : la diphtérie en 1938, le tétanos en 1940, la tuberculose (le BCG) en 1950 (suspendue en 2007), et la poliomyélite, en 1964.
L'utilisation des vaccins antivarioliques est recommandée par la Haute autorité de santé (HAS) dans la mesure où les vaccins contre la variole ont une efficacité contre les orthopoxvirus dont le virus Monkeypox.
Enfant né avant 2018. Les vaccinations obligatoires sont les suivantes : diphtérie, tétanos et poliomyélite (DTP). Et, pour les résidents de Guyane, la fièvre jaune, à partir de 1 an. Les personnes titulaires de l'autorité parentale doivent veiller au respect de cette obligation.
Risque attribuable au vaccin
Une papule indurée apparaît de 2 à 3 semaines après l'administration du vaccin et est suivie, après 6‑8 semaines, d'une pustule ou d'une ulcération superficielle qui guérit dans les 3 mois et laisse une cicatrice de 4 à 8 mm au point d'injection. Cicatrice chéloïde chez 2‑4 % des personnes.
Une petite cicatrice peut demeurer après la guérison, qui peut prendre de 2 à 5 mois. Le vaccin BCG provoque souvent une enflure du ganglion lymphatique qui se trouve sous l'aisselle ou au-dessus de la clavicule – il s'agit d'une réponse immunitaire tout à fait normale.
Le vaccin contre la poliomyélite est inventé en 1954 par l'Américain Jonas Salk.