En juin 2009, l'Airbus A330-200 du vol AF 447 opérant la liaison entre Rio et Paris, s'abîme en mer et entraîne la mort de ses passagers et membres d'équipage. C'est à ce jour l'accident le plus meurtier qu'ait connu Air France. Le Figaro revient pour vous sur les conséquences et l'enquête sur ce crash.
Lundi 29 octobre, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie low cost indonésienne (vol JT-610) s'est écrasé en mer seulement 13 minutes après son décollage de l'aéroport de Djakarta.
« Ce jeudi 25 août 2022, aux alentours de 13 h 15, le crash d'un avion de tourisme de type aéronef est survenu », a annoncé le préfet de la Savoie dans un communiqué. L'appareil a été retrouvé au sol, au niveau d'une bretelle de l'autoroute A430 près du péage de Sainte-Hélène-sur-Isère, selon la même source.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Selon un rapport sur la sécurité aérienne rédigé par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), en 2019, on dénombrait 0,21 accident mortel de passagers par million de vols et 0,15 accident mortel de passagers par milliard de km parcourus. Autrement dit, un accident mortel survient tous les 5 millions de vols.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Malgré ces catastrophes, l'avion reste le mode de transport le plus sûr au monde, devant le train et la voiture. Par an, il tue en moyenne 600 personnes sur la planète, alors que la voiture fait près de 5000 morts rien qu'en France. Le nombre d'accidents aériens ne cesse de diminuer depuis 1995.
Ces erreurs peuvent être liées au comportement du pilote (stress, fatigue, maladie, etc.) mais peuvent également découler de sa réaction inadaptée face à une situation inattendue, d'une erreur de jugement, du non-respect des procédures, etc.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Pour la sécurité, choisissez un siège dans le couloir à l'arrière de l'avion, derrière les ailes. Une longue étude publiée par le site Popular Mechanics a démontré que les passagers assis proches de la queue de l'avion avaient environ 40 % plus de chance de survivre à un accident que ceux assis aux premières places.
Les ferries ont donc un taux d'accident moindre, qui de plus prend en compte les accidents très fréquents au Bangladesh, aux Philippines ou en Indonésie. Ces accidents, dus notamment à des bateaux surchargés au Bangladesh, font qu'en moyenne, les accidents de bateaux sont plus meurtriers que les crashs d'avion.
4) Le ferroviaire
Le risque ferroviaire est le même que celui de l'avion, puisqu'on dénombre 0,05 morts par millions de personnes transportées. Le risque de rencontrer un incident est par contre bien plus élevé en train qu'en avion.
Parmi les différents modes de transport, l'hélicoptère est un des plus dangereux. En faisant le rapport du nombre de morts par kilomètres parcourus, il est par exemple 85 fois plus dangereux que l'automobile.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
N'ayez pas peur des turbulences
Si cela peut s'avérer très désagréable, ce n'est en fait pas dangereux. La turbulence n'est rien de plus que le mouvement de votre avion sur les vagues d'air. Cela se produit principalement au décollage et à l'atterrissage ; la différence de température est à l'origine de la turbulence.
C'est un signe de maturité psychologique : on quitte l'enfance, on accède à l'âge adulte lorsqu'on réalise que la mort fait partie de la vie. L'angoisse de mort existentielle est donc normale tant qu'elle ne perturbe pas la vie quotidienne.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
En effet, si de la neige tombe sur le dessus de l'aile, elle peut peser plusieurs tonnes, ce qui réduit mathématiquement les performances de l'avion. De même, si de la glace s'accumule elle peut modifier la forme de l'aile, ce qui altère l'écoulement de l'air et peut réduire la portance de l'avion.
Oui, il est possible de survivre à un accident en plein air. Vous aurez à peu près 3 minutes avant de toucher le sol en tombant d'un avion en plein vol. Tout d'abord, la position idéale n'est pas en boule mais plutôt à plat comme vous le feriez lors d'un saut en chute libre pour ralentir votre chute.
Une étude de l'American College of Chest Physicians publiée le 7 février dans la revue Chest, montre que les passagers qui voyagent côté hublot lors d'un vol de plus de six heures, ont plus de risques de développer des caillots de sang dans les jambes selon le site 121doc.net.