1985 : la découverte du trou de la couche d'ozone.
Le trou dans la couche d'ozone est découvert en 1985. En 1987, le protocole de Montréal a été adopté afin d'éliminer les substances appauvrissant la couche d'ozone. Tous les quatre ans, l'ONU Environnement établit un rapport afin d'évaluer son état.
Sa découverte vient confirmer les travaux de deux chimistes de l'université de Californie, Mario Molina et Sherwood Rowland, qui alertaient, dès 1974, sur l'effet destructeur sur l'ozone de ces gaz industriels.
Ce trou est causé par l'utilisation humaine de certains produits comme les CFC (chlorofluorocarbures) et d'autres gaz qui se retrouvent dans l'atmosphère. L'évolution du trou de la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique est saisonnière.
Le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique, qui a battu un record en 2020, s'est finalement refermé fin décembre après une saison exceptionnelle due aux conditions météorologiques naturelles et à la présence continuelle dans l'atmosphère de substances appauvrissant la couche d'ozone.
Preuve s'il en faut que des mesures fortes sont efficaces. Mais, il faudra attendre encore un peu avant que ce soit pleinement rétabli. On le sait depuis plusieurs années : le trou dans la couche d'ozone se répare. Cette détérioration de la couche d'ozone avait été directement causée par la pollution humaine.
La dégradation de la couche d'ozone implique une moindre filtration des rayons ultraviolets les plus nocifs et une élévation des risques pour la vie terrestre : brûlures superficielles, conjonctivites, cataractes. augmentation des cancers et viellissement de la peau. maladies du système immunitaire.
L'ozone est détruit par le chlore et le brome dérivés de la décomposition des CFC et des halons rejetés par l'homme. Ici, vous verrez comment l'ozone est détruit par le chlore dérivé des composés chlorés, mais ces mécanismes sont similaires avec les composés bromés.
Après l'hiver 2010, un gigantesque trou a été observé dans la couche d'ozone qui abrite l'Arctique. Sa taille équivaut à environ cinq fois la superficie de l'Allemagne soit à peu près 2 millions de kilomètres carrés.
Sous les latitudes moyennes de l'hémisphère Nord (35-60°N), la concentration d'ozone total est aujourd'hui inférieure d'environ 3,5 % à ce qu'elle était pendant la période 1964-1980. Sous les latitudes moyennes de l'hémisphère Sud (35-60°S), elle est inférieure de 6 % environ.
La planète n'a pas toujours été munie d'une couche d'ozone. L'ozone stratosphérique s'est formé il y a environ 600 millions d'années lorsque les organismes vivants ont pu produire suffisamment d'oxygène dans l'atmosphère terrestre.
Australie : la fumée des feux de forêt provoque des trous dans la couche d'ozone. Les incendies qui ont ravagé l'Australie en 2020 ont fragilisé la couche d'ozone, le filtre qui protège la Terre du rayonnement solaire.
Les trois dernières années ont été marquées par de forts vortex et des températures basses, ce qui a entraîné des épisodes consécutifs de trou d'ozone importants et de longue durée. Il existe un lien possible avec le changement climatique, qui tend à refroidir la stratosphère.
Les CFC sont à la fois des gaz à effet de serre très puissants (ils interceptent efficacement les infrarouges émis par la surface de la terre, et ont une durée de vie dans l'atmosphère de plusieurs siècles), et surtout des précurseurs de la destruction de l'ozone stratosphérique.
Ils ont trouvé qu'elle est comprise entre 45 et 50 km. Ils ont montré que le spectre d'absorption de l'ozone ne se modifie pas lorsqu'on passe des conditions du laboratoire à celles de la haute atmosphère.
Les substances appauvrissant la couche d'ozone ( SACO ) contiennent généralement du chlore, du fluor, du brome, du carbone et de l'hydrogène dans des proportions variables, et sont souvent regroupées sous l'appellation générique d'hydrocarbures halogénés.
L'effet de serre concerne plutôt les basses couches de l'atmosphère (troposphère, entre 0 et 10-15 km d'altitude), bien qu'on trouve des gaz à effet de serre à de plus hautes altitudes (stratosphère et même au-delà) . L'ozone présent en assez faible quantité dans la troposphère est également un gaz à effet de serre.
La couche d'ozone est une couche protectrice située dans la stratosphère terrestre, entre 20 et 50 km d'altitude. Elle surplombe la troposphère. Elle possède une forte concentration en ozone, un gaz qui agit comme un filtre de protection face aux rayonnements ultraviolets venant du soleil.
Il faut bien faire la différence entre deux types d'ozone : A très haute altitude, dans la stratosphère, l'ozone est un gaz naturel. Il forme « la couche d'ozone » qui filtre et nous protège des rayons solaires ultraviolets. A basse altitude, dans la troposphère, l'ozone est présent en faible quantité.
La couche d'ozone se reconstitue lentement
Ainsi, la concentration d'ozone augmente dans la haute stratosphère (vers 40 km d'altitude) depuis le début du XXIe siècle. Les modèles indiquent que ceci est largement dû à la diminution de concentration des SAO.
Le trou d'ozone polaire, apparu au début des années 1980, est devenu un phénomène saisonnier qui se traduit par une diminution importante de l'épaisseur de la couche d'ozone au dessus des pôles, au cours du printemps de chaque hémisphère.
La couche d'ozone en rémission
des substances qui détruisent l'ozone ont été éliminées. Dans un rapport publié lundi 9 janvier 2023, des experts mandatés par l'Organisation des Nations unies indiquent que la couche d'ozone devrait retrouver les valeurs de 1980 (avant l'apparition du trou) d'ici environ quarante ans.
L'ozone est détruit par le chlore et le brome dérivés de la décomposition des CFC et des halons rejetés par l'homme. Ici, vous verrez comment l'ozone est détruit par le chlore dérivé des composés chlorés, mais ces mécanismes sont similaires avec les composés bromés.
La couche d'ozone se trouve dans la haute atmosphère terrestre et nous protège contre les rayonnements ultraviolets du soleil, nocifs pour les êtres vivants.