En France, une mammographie tous les deux ans, complétée si nécessaire par une échographie, est recommandée pour les femmes entre 50 et 74 ans dans le cadre du programme de dépistage organisé, indique l'Institut national du cancer (Inca).
L'alarme est plus grande pour les femmes de plus de 75 ans, alors même que l'espérance de vie s'allonge et que le vieillissement augmente le risque de cancer.
aspect de peau d'orange d'une partie d'un sein ; douleur mammaire localisée ; ganglions palpables au niveau des aisselles ; écoulement verdâtre ou coloré de sang par le mamelon.
Environ 10% des cas de cancer du sein se manifestent chez les femmes âgées de moins de 35 ans et près de 20% avant 50 ans. Le cancer du sein se développe le plus souvent autour de 60 ans. Près de 50% des cancers du sein sont diagnostiqués entre 50 et 69 ans et environ 28% sont diagnostiqués après 69 ans.
Dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein, la mammographie (radio du sein) se réalise à partir de 50 ans jusqu'à 74 ans. Elle peut être conseillée plus tôt par votre médecin, dès 40 ans et tous les 2 ans, qui plus est s'il y a des antécédents de néoplasie mammaire familiale.
Si les patientes ont encore un cycle menstruel, la mammographie doit être effectuée de préférence entre le 5e et le 15e jour après les règles. A ce moment, l'état des seins se prête mieux à la réalisation des clichés mammographiques, tant au niveau technique que pour le confort des patientes.
Les études scientifiques ont montré que l'intervalle de 2 ans présente les avantages de la détection précoce tout en limitant le risque de cancers qui peuvent survenir entre 2 mammographies (cancers de l'intervalle) ou à cause de l'exposition trop fréquente des seins aux rayons X (cancers radio-induits).
L'hygiène de vie
En particulier chez la femme, la prise de poids à l'âge adulte augmente le risque de développer un cancer du sein après la ménopause, cela s'explique peut-être par le fait que le tissu graisseux stocke facilement certaines hormones impliquées dans le développement de ces cancers.
Une modification de la symétrie de la poitrine, et/ou une variation de volume, de la densité ou de la forme d'un ou des deux seins, devrait aussi vous alerter. Certains cancers du sein peuvent également se traduire par un symptôme inflammatoire provoquant une sensation de chaleur, un gonflement et des douleurs.
Près de la moitié des cancers du sein touchent des femmes qui ne présentent aucun facteur de risque particulier autre que le sexe (féminin) et l'âge (plus de 40 ans). Le risque est accru en cas d'antécédents familiaux de cancer du sein, mais la plupart des femmes diagnostiquées n'ont pas d'antécédents familiaux connus.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Le cancer du sein apparaît le plus souvent dans les cellules tapissant les canaux, qui sont des tubes qui transportent le lait des glandes au mamelon. Ce type de cancer du sein est appelé carcinome canalaire.
Le cancer du sein
Son premier signe palpable peut justement être une masse solide, indolore et bien distincte du reste du tissu mammaire. Elle s'accompagne parfois d'un gonflement des ganglions des aisselles, d'un changement dans l'aspect de la peau du sein ou du mamelon ou encore d'écoulements.
Les facteurs de risques spécifiques étant notamment la ménopause tardive ou encore un traitement hormonal substitutif très prolongé. La limite d'âge du dépistage organisé peut laisser supposer qu'au-delà de 75 ans, il n'y aurait plus de risque.
La tomosynthèse remplace complètement la mammographie diagnostique. La tomosynthèse doit être demandée dans les situations à rique élevé, lors du suivi du cancer du sein ou pour l'analyse d'une anomalie de la glande mammaire.
L'examen radiologique est plus performant chez ces femmes âgées que chez les femmes plus jeunes, car la densité du sein diminue avec l'âge et la mammographie est donc plus facile à interpréter donc plus performante, avec peu de résultats faux positifs et découverte de lésions évidentes.
Le cancer du sein précoce est décrit par la présence d'une tumeur mesurant 20 mm ou moins et une maladie qui ne s'est pas propagée à plus de 3 ganglions lymphatiques. La tumeur peut aussi mesurer entre 20 et 50 mm et la maladie ne pas s'être propagée aux ganglions lymphatiques.
Avant tout, il faut consulter devant un phénomène inhabituel qui persiste : toux, douleurs, grosseur, tache sur la peau, problèmes digestifs, urinaires, plaie, saignements, perte de poids inexpliquée, etc. Le premier examen, clinique, est fait par le médecin.
Une humeur agressive, une irritabilité ou une humeur changeante et instable. Une perte d'intérêt et de plaisir (plus rien ne l'intéresse, abandon d'études, etc.) Des signaux d'anxiété : nervosité, agitation, crises d'angoisse, hypervigilance, etc.
Survie nette
Cela signifie qu'en moyenne, environ 89 % des femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein vivront au moins 5 ans.
Les cancers du sein à un stade précoce d'évolution au moment du diagnostic (cancers in situ ou peu étendus) présentent un taux de survie de plus de 90%. Les cancers plus évolués, mais sans métastases, présentent un taux de survie de 80%. En cas de cancers métastatiques, le taux de survie descend à 25%.
Elle peut être sensible mais n'est généralement pas douloureuse. (La douleur est plus souvent le symptôme d'une affection non cancéreuse.) Il arrive souvent que le carcinome lobulaire ne forme pas de masse. On a plus l'impression que le tissu mammaire s'épaissit ou durcit.
Une mammographie avec résultat faussement négatif est définie comme une mammographie d'apparence normale, mais où un cancer du sein est en fait présent. On estime que les mammographies de dépistage ne permettent pas de détecter environ 20 % des cancers du sein [6].
Pourquoi après? L'échographie sera utile en complément d'une mammographie qui aurait révélé une anomalie ayant un haut risque d'être cancéreuse. L'échographie ne permet pas de poser un diagnostic définitif de cancer du sein, c'est pourquoi tous les tests diagnostic sont importants.
Si le prix de la mammographie est de 66,42 €, la Sécurité sociale rembourse 46,49 €, la mutuelle prend en charge la différence, soit 19,93 €. Toutefois, certains radiologues pratiquent des dépassements d'honoraires. Le prix de la mammographie peut ainsi être plus élevé.