«Le choc toxique commence au moment où il y a une hypotension -une tension très basse», explique le Dr Gérard Lina. Les symptômes cliniques principaux peuvent être soit ceux de la grippe avec fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, soit ceux de la gastro-entérite (diarrhées, vomissement, fièvre).
Le choc toxique staphylococcique est une maladie aigue grave pouvant survenir au cours des règles lors d'utilisation de dispositifs vaginaux (tampons, coupes menstruelles) chez des patientes souvent jeunes, en bonne santé et porteuses de la bactérie S. aureus productrice de TSST-1 au niveau vaginal.
Quand le choc toxique survient, la femme pourra souffrir de vomissements, de diarrhées, de fortes fièvres, de fatigue, de maux de gorge, de maux de tête, d'éruptions cutanées ou encore de rougeurs dans l'œil. Elle peut également perdre conscience et tomber dans le coma.
Les essais ont révélé la présence de substances chimiques dans les tampons, les coupes menstruelles, les serviettes hygiéniques et/ou les protège-slips mais sans dépassement des seuils sanitaires. L'Anses ne met donc pas en évidence de risque lié à la présence de ces substances.
Tampon oublié : dangers, que faire ? Une mauvaise utilisation du tampon (un tampon oublié ou laissé trop longtemps dans le vagin) peut entraîner ce qu'on appelle "le syndrome du choc toxique" ou SCT.
Traitement du syndrome de choc toxique
Les tampons hygiéniques, diaphragmes ou tout autre corps étranger doivent être immédiatement retirés. Un apport hydroélectrolytique pour prévenir ou traiter l'hypovolémie, l'hypotension et le choc est effectué.
Symptômes. La « porte d'entrée » à l'origine de l'infection peut être cutanée (coupure, opération, brûlure), vaginale (tampon hygiénique ou coupe menstruelle), ou buccale (au niveau du pharynx). Les premiers signes du SCT ressemblent à ceux de la grippe.
Il est très rare, mais suffisamment grave pour ne pas s'en tamponner ! Le syndrome du choc toxique lié aux règles est une maladie infectieuse, parfois mortelle, favorisée par un mauvais usage des tampons ou coupelles périodiques.
L'état de choc est une réaction du corps ayant subi un traumatisme. Il se produit en cas de ralentissement du système circulatoire quand l'apport de sang aux organes est insuffisant. Cet état peut être extrêmement dangereux car les cellules des organes vitaux comme le coeur, en manque de sang, finissent par mourir.
Pourquoi est-ce que je ressens une douleur quand je mets un tampon ? Certaines filles ont du tissu « supplémentaire » qui peut empêcher l'insertion des tampons. C'est ce qu'on appelle un hymen cloisonné et la « bande » de tissu qui se trouve au centre est appelée « septum ».
A cause d'une bactérie
Le choc toxique est causé par une bactérie, le plus souvent un staphylocoque doré qui produit une toxine, la TSST-1, capable de traverser la paroi vaginale et de se répandre dans le corps. Cette toxine peut provoquer une gangrène des extrémités, voire un arrêt des organes vitaux.
La septicémie se produit lors de la propagation dans le sang d'une infection, initialement localisée quelque part dans l'organisme. Les vaisseaux sanguins commencent alors à fuir, la tension artérielle chute et les organes reçoivent une quantité insuffisante d'oxygène, ce qui entraîne une défaillance de ces organes.
Le syndrome du choc toxique (SCT) est une maladie infectieuse rare mais grave, causée le plus souvent par une bactérie appelée le « staphylocoque doré » (staphylococcus aureus).
"Lorsqu'une infection bactérienne est suffisamment importante elle se signale toujours par de la fièvre plus ou moins élevée et entraîne des douleurs et autres symptômes qui dépendent de l'organe en cause : il peut s'agir de douleur pharyngée, de toux, de gêne respiratoire, de douleurs abdominales, diarrhée ou ...
Symptômes et signes
Une infection locale engendre une inflammation de la région infectée qui se traduit par une douleur, une rougeur, un œdème, la formation d'un abcès rempli de pus (infection à germes pyogènes), parfois une élévation de la température.
Souvent bon signe, il est néanmoins possible d'être atteint d'une véritable infection sans qu'une fièvre ne se déclenche. On peut dire d'une maladie qu'elle est apyrétique quand elle ne présente aucun signe de fièvre (sensation de froid, chaud, frissons...).
Est-ce que je peux utiliser deux tampons Tampax® en même temps ? Non. N'utilisez qu'un seul tampon à la fois. Si vous avez besoin de protection plus importante pendant votre période de flux abondant, choisissez une taille plus grande de tampon ou utilisez une serviette pour éviter les fuites.
En revanche, garder un tampon trop longtemps peut favoriser la prolifération de bactéries et provoquer une infection vaginale (syndrome du choc toxique). Idéalement, ce type de protection devrait être changé toutes les 4 heures (ou plus tôt si nécessaire) et ne pas rester au-delà de 8 heures dans le vagin.
Placé à l'intérieur du corps, le tampon absorbe le sang des règles pour permettre de bouger et de vivre comme tous les autres jours. Il est discret et aussi très pratique pour porter des tenues près du corps ou pour faire du sport. Si vous allez à la piscine, n'utilisez surtout pas de serviette hygiénique.
L'infection initiale va provoquer une hypotension (par vasodilatation et augmentation de la perméabilité des vaisseaux). Ainsi, les organes vont être inégalement alimentés en sang. Cela se traduit par la dysfonction de certains organes et l'apparition des troubles circulatoires caractéristiques d'un choc septique.
L'insertion de la cup étant délicate, il faut prendre le temps et s'installer confortablement : plier la cup côté réceptacle et l'introduire à l'entrée du vagin après avoir écarté les lèvres, puis relâchez-la lentement et laissez-la se déployer. Vérifier qu'elle est totalement ouverte en glissant un doigt tout autour.
Non, ce n'est pas nécessaire. Le vagin, l'urètre et les intestins sont des organes séparés, avec leurs propres ouvertures individuelles. Il te suffit juste d'écarter un peu le cordon de ton tampon pendant que tu es aux toilettes pour éviter qu'il ne soit souillé.
Vous pouvez faire pipi avec un tampon
Uriner avec un tampon n'est pas un problème. L'urine sort de l'urètre, qui est un petit trou situé à l'avant du vagin. L'urine ne mouillera donc pas le tampon. Il peut être judicieux de déplacer le cordonnet sur le côté afin qu'il ne soit pas mouillé.