Un tableau électrique est à changer lorsqu'il est obsolète ou détérioré. Les composants d'un tableau ont hélas une durée de vie limitée et se dégradent dans le temps. En principe, il est donc recommandé de changer de tableau électrique tous les 10 ans.
L'installation électrique d'une habitation est soumise à la norme NF C 15-100. Elle impose des règles afin d'assurer la sécurité maximale des habitants et des circuits électriques. Si votre logement est ancien, il est probable que votre tableau électrique ne respecte plus cette norme. Vous pouvez donc le remplacer.
En général, le montant d'un devis de remplacement d'un tableau électrique est estimé entre 700 € et 2 300 €, en comprenant le prix de la main-d'œuvre ainsi que le coût des fournitures et des équipements (1).
Si le disjoncteur est physiquement cassé
Si visuellement, vous détectez un problème sur le disjoncteur, comme par exemple le fait que la manette soit cassée, le boitier abimé ou encore des vis détériorées, il convient de le changer au plus vite.
Pour être certain que son installation électrique est aux normes, il suffit de constater la présence de plusieurs protections : un dispositif de coupure générale 30mA placé au niveau du tableau électrique, chargé de repérer des fuites de courant.
Elle est obligatoire pour tous les logements neufs, ceux en construction, ainsi que pour les nouvelles installations d'un bâtiment existant (les extensions par exemple), ou les opérations de rénovation lourde. En cas de non-conformité d'un bâtiment neuf, le distributeur d'électricité refusera d'alimenter le logement.
La durabilité de l'installation électrique
Réalisée par un professionnel, l'installation du réseau électrique respecte les normes de sécurité. Une fois en place, on estime qu'elle vous offre une durée de vie de 30 à 35 ans. Il en va de même pour les prises électriques.
Selon les conditions de fonctionnement et de l'environnement, il est recommandé d'estimer la durée de vie des composants et de les remplacer si nécessaire pour éviter tout risque de non-fonctionnement en cas de nécessité. Le remplacement préventif du déclencheur électronique est recommandé tous les 10 ans.
Le remplacement d'un tableau électrique ne peut être effectué par un particulier à moins qu'il soit lui-même électricien.
Déposer l'ancien tableau électrique
Enlevez les câbles des dispositifs de protection vétuste. Chaque paire de fil, phase et neutre, doit être consignée. Vous pouvez vous servir des étiquettes pour identifier chaque circuit. Il est temps de décrocher du mur l'ancien boîtier et de le remplacer.
(art. 251.06). Pour prévenir le risque de surtension et de dommages aux appareils, il est interdit dans une installation triphasée de protéger le conducteur neutre au moyen d'un fusible.
Si votre logement fait moins de 35 m2 (T1 ou T2) : un tableau avec deux rangées ; Si votre logement fait entre 35 et 100 m2 (T2 à T4) : un tableau avec trois rangées ; Si votre logement fait plus de 100 m2 (T5 et supérieur) : un tableau avec quatre rangées et plus.
La norme NF C 15-100 concerne les installations électriques basse tension. Elle doit être respectée en cas de travaux de rénovation ou de construction de logements individuels ou collectifs.
Votre installation électrique est vieillissante ? Une manière simple de vérifier l'état de l'installation est de veiller au bon état général des fils, dominos, gaines isolantes. Les fils ne doivent être ni apparents, ni dénudés, les prises électriques et les interrupteurs abîmés ou arrachés.
Le mieux lorsque l'on doit réaliser une mise aux normes électriques est de faire appel à un professionnel. Un artisan électricien est le mieux placé pour ce genre de travaux. Seul lui sera capable de déceler les modifications à faire, les installations électriques à changer, et réaliser le tout en toute sécurité.
Appréciés pour leur qualité, leur durabilité et leur robustesse, les trois acteurs principaux du marché, Legrand, Schneider Electric et Hager, sont reconnus par les professionnels IZI by EDF.
L'avantage le plus important du disjoncteur est la facilité avec laquelle il peut être réinitialisé, alors qu'il est généralement facile de savoir quel interrupteur a été activé. Évidemment, activer un disjoncteur ne demande pas une formation d'ingénieur électrique, ce qui rend cette option plus sécuritaire.
Là encore, c'est le propriétaire qui est responsable. Il doit choisir, faire installer et remplacer le tableau électrique si celui-ci ne répond plus aux normes de sécurité.
Si c'est le disjoncteur général EDF, c'est EDF qu'il faut appeler pour qu'il procède au remplacement puisqu'il leur appartient que seul EDF a le droit de toucher (plomb). S'il s'agit d'un disjoncteur dans le tableau, c'est à la charge du propriétaire.
Que faire quand la panne persiste ? Un disjoncteur qui saute, cela arrive assez fréquemment. Mais quand il ne peut plus être réarmé malgré tous vos efforts, c'est que le problème vient soit de l'installation électrique, soit du disjoncteur lui-même. Dans ce cas, vous aurez besoin de l'intervention d'un professionnel.
Un disjoncteur général il est estimé entre 70 à 150 euros. Un disjoncteur différentiel il est estimé entre 40 à 250 euros. Un disjoncteur divisionnaire il est estimé entre 15 à 150 euros.
L'ADEME constate que sur une année, les appareils électriques mis en veille dans un foyer, consommeraient au moins 50 Watts. Débrancher ces appareils permettrait de ce fait d'économiser dans les 80€ sur sa facture énergétique annuelle.
Risques d'une installation non conforme
Ainsi, en rénovant l'installation électrique de votre logement, vous diminuez les risques d'incendies, dont 30 % sont dus à une installation électrique vétuste, et réduisez de même les risques d'électrocutions et autres accidents électriques.