Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
On parle de dépendance quand le besoin de répéter la consommation vient satisfaire un manque, une envie et se reproduit de plus en plus souvent. Au départ, la consommation plus ou moins occasionnelle se fait "usage", puis se transforme en "abus" quand elle commence à avoir des conséquences négatives.
La dépendance à l'alcool s'installe souvent de manière insidieuse. Cela peut prendre des années avant que la personne qui boit ou son entourage prenne réellement conscience de son existence.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Le sevrage de la nicotine dure environ 15 jours à 3 semaines, en fonction des individus, ses symptômes éventuels les plus fréquents sont les troubles du sommeil (insomnie, sommeil agité), l'irritabilité, l'anxiété, les humeurs dépressives, l'hyperactivité et l'augmentation de l'appétit.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Il existe deux types de dépendance : la dépendance physique et la dépendance psychologique. Ces deux formes de dépendance sont très différentes l'une de l'autre.
La dépendance ou perte d'autonomie, se définit par l'impossibilité totale ou partielle d'accomplir seul certains actes de la vie quotidienne (AVQ), comme par exemple se déplacer d'un lit à une chaise, s'habiller et se déshabiller seul, se nourrir seul, etc.
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Le manque d'estime de soi est souvent à l'origine de la dépendance affective. Il peut se traduire par un sentiment d'inutilité, d'échec, par un manque de confiance en soi et par des relations déséquilibrées. Les états anxieux, le repli sur soi, la dévalorisation sont alors symptomatiques du manque d'estime de soi.
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
Les symptômes d'arrêt brutal de la substance correspondront alors à une exacerbation des effets liés aux neurotransmetteurs endogènes « noyant » le système nerveux central. À ces effets seront associés les symptômes du manque.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans les addictions. Le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable. Nécessité d'une évaluation par un médecin généraliste en raison des risques de complications physiques dues aux addictions.
Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite en effet les premières expériences, et l'usage précoce de drogues expose à un risque accru d'apparition d'une addiction par la suite. Dans l'ensemble, les hommes sont plus souvent concernés par les addictions que les femmes.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Parmi les alcools les plus forts du monde vous trouverez l'Everclear, fabriqué aux Etats-Unis. Comme le Balkan, il est incolore, inodore, et n'as pas de goût ! C'est de l'alcool quasiment pur qui pourrait même être classé dangereux à s'en trouer l'estomac.