Aujourd'hui ils suivent dans leur formation les règles suivantes : Tout adverbe dérivé d'un adjectif terminé par une voyelle se forme par l'addition de la finale -ment. Exemples : agréable → agréablement — aisé → aisément — absolu → absolument.
Il y a doublement du "m" lorsque l'adjectif que l'on veut transformer en adverbe se termine par -ant ou -ent. À son radical, on ajoute le suffixe -ment. Prenons l'adjectif bruyant, par exemple. Si on ajoute le suffixe -ment, on obtient bruyant + ment → bruyan – ment.
Adverbes de liaison
Certains adverbes permettent de relier des phrases. Ils ont ainsi le rôle de conjonctions de coordination et modifient toute une proposition ou toute une phrase. Les adverbes de liaison sont : ainsi, alors, certes, donc, en effet, ensuite, enfin, néanmoins, par contre, pourtant, puis, etc.
Les adverbes de liaison et de relation logique
Liste d'adverbes de liaison et de relation logique : par conséquent, donc, ensuite, en revanche, encore, même, par ailleurs, en revanche, cependant, néanmoins, certes, enfin, tout de même, pourtant, toutefois, par contre, seulement, ainsi, alors, puis…
1. Adverbes de manière : bien, mieux, vite, mal, debout, plutôt, aussi, ainsi, comme, ensemble, mieux, comment, etc. 2. Adverbes de quantité (d'intensité) : assez, autant, aussi, beaucoup, moins, peu, très, fort, si, tant, combien, davantage, environ, plus, tellement, trop, etc.
Lorsqu'un mot se termine par une consonne muette, il arrive, quand on parle, que cette consonne soit liée à la voyelle ou à l'h muet qui débute le mot suivant. On dit que l'on fait une liaison.
- ADDITION : Aussi, de même, de plus, encore, et, également... - LIAISON / RÉSUMÉ : Bref, d'ailleurs, donc, ensuite, en somme, en outre , or, par ailleurs, puis... - EXPLICATION : C'est-à-dire, en effet, effectivement, étant donné que, puisque... - ILLUSTRATION : Entre autres, notamment, par exemple, autant dire que...
POUR ANALYSER UN ADVERBE, ON INDIQUE: Sa nature adverbe de temps, de lieu, de manière, de négation... Sa fonction: modifie le verbe. EXEMPLE: Le soleil se couchera bientôt. Bientôt : adverbe de temps, modifie le verbe se coucher.
Les mots qui contiennent …
prennent toujours deux m, sauf lorsqu'ils sont suivis du son [é]. Les mots qui commencent par hom, ou qui contiennent la syllabe hom prennent un m, sauf : homme, hommage, bonhomme. Les mots commençant par somm prennent deux m, sauf somatique, somatotrope, somation (homonyme de sommation).
L'adverbe modifie un verbe
Lorsque le verbe est à un temps simple, l'adverbe se place généralement après lui : Il parle vite. Elle m'aidera de temps en temps.
Les adverbes de temps et de lieu se placent indifféremment avant ou après le verbe. Mais ici et là se placent très-souvent en tête de la proposition. Où se place toujours à la tête de la proposition quand il a pour corrélatif là sous-entendu.
Reportez-vous à l'adjectif d'origine pour savoir quelle voyelle doit précéder les « m », toujours au nombre de deux : une terminaison en « -ant » produit un adverbe en « -amment », une terminaison en « -ent » un adverbe en « -emment » : élégant ? élégamment.
Éviter les adverbes est un des conseils qui revient le plus souvent quand on parle de style. Ils seraient encombrants, inutiles, pompeux, bref : nuisibles. C'est à se demander pourquoi ils existent. Ce qui est surprenant, c'est que cette haine de l'adverbe semble avoir une origine.
Le verbe, l'adjectif qualificatif, l'adverbe, le sens, invariable, relier. Les adverbes servent à préciser le sens des verbes, des adjectifs qualificatifs ou des adverbes. Ils servent à relier des phrases entre elles, en situant les différentes actions dans le temps. Ils sont invariables.
Quand deux propositions sont coordonnées, elles sont reliées par une conjonction de coordination ou un adverbe de liaison : -conjonction de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car. (mais où est donc Ornicar ?) -adverbe de liaison : alors, puis, aussi, cependant, en effet, par conséquent, enfin, etc.
la cause : car, en effet, parce que… ; la conséquence : donc, c'est pourquoi, aussi (+ sujet inversé), si bien que… ; l'opposition : mais, or, pourtant, toutefois, en revanche, bien que… ; l'addition : et, de plus, d'abord, puis, ensuite…
Pour relier des propositions entre elles, on dispose de trois grands modes de mise en relation : juxtaposition, coordination, subordination.
La liaison est interdite devant les noms d'origine étrangère commençant par la semi-voyelle (aussi appelée semi-consonne) [j] (ces noms commencent généralement par la lettre y) ainsi que devant oui, ouistiti, whisky et devant un, huit, huitième, onze et onzième.
Donc, la liaison elle est interdite en général (c'est trois cas généraux, il y en a d'autres) quand tu as un nom + un adjectif, quand tu as “et” et quand tu as un H aspiré.
La liaison est aussi obligatoire entre une préposition ne comportant qu'une syllabe et le mot qui suit; pour les prépositions ayant plus d'une syllabe, la liaison est généralement facultative, sauf après à travers et selon qui ne se lient pas au mot qui suit.
Leur but est de relier les idées, les propositions, les phrases ou les paragraphes d'un texte. Ils servent à situer les événements, les personnages et les objets dans le temps et dans l'espace et jouent un rôle clé dans la cohérence et la progression du texte.
Les connecteurs logiques servent à établir des relations entre deux idées, deux faits et expriment la cause, la conséquence, l'opposition, etc. Connecteurs exprimant la cause : car, en effet, parce que, puisque, comme,... Connecteurs exprimant la conséquence : donc, ainsi, c'est pourquoi, si bien que, de sorte que,...