Lorsque deux propositions sont séparées par une virgule, un point-virgule ou par deux-points, elles sont juxtaposées. Elles ne dépendent ni de l'une ni de l'autre et présentent chacune un sens complet. Elles sont donc indépendantes (la nature des propositions juxtaposées est : « proposition indépendante »).
Comment sont-elles séparées ? Par une virgule. On dit que ces propositions sont assemblées par juxtaposition, c'est-à-dire un seul signe de ponctuation sépare les deux propositions.
- Lorsqu'il y en a plusieurs dans une phrase, elles sont juxtaposées si elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. - Elles sont coordonnées lorsqu'un mot de liaison les relie. Il s'agit la plupart du temps d'une conjonction de coordination : mais, ou, est, donc, or, ni, car.
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule.
Quand deux propositions sont coordonnées, elles sont reliées par une conjonction de coordination ou un adverbe de liaison: -conjonction de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car. (mais où est donc ornicar?) -adverbe de liaison: alors, puis, aussi, cependant, en effet, par conséquent, enfin, etc.
Les conjonctions de coordination sont celles qui relient des mots, des groupes de mots, des propositions ou des phrases : mais, ou, et, donc, or, ni, car. Elles peuvent marquer l'union (et), l'opposition (mais, pourtant), l'alternative ou la négation (ni, ou), la conséquence (donc), la conclusion (ainsi, enfin).
Les conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) relient deux mots ou deux propositions de même nature ; Les conjonctions de subordination (que, parce que, quand, si...) relient une proposition subordonnée à la proposition principale dont elle dépend.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif). Les propositions subordonnées circonstancielles sont compléments circonstanciels de la proposition principale.
- La proposition indépendante, ne dépend d'aucune autre proposition, et aucune autre proposition ne dépend d'elle. - Erik est sérieux. - Le soleil disparaît derrière les nuages. - La proposition subordonnée dépend toujours d'une autre proposition dont elle complète le sens.
☞ La juxtaposition et la coordination sont des relations grammaticales qui unissent des mots, des groupes de mots ou des propositions ; la subordination est une relation qui unit des propositions. ☞ Ces relations sont plus ou moins fortes et déterminent le degré de dépendance des éléments entre eux.
Proposition indépendante : Elle ne dépend d'aucune autre proposition et aucune ne dépend d'elle. Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition.
Une proposition est dite coordonnée lorsqu'elle est reliée à la proposition principale par une conjonction de coordination ( mais ou et donc ... La phrase dans laquelle il y a une proposition principale et une proposition subordonnée, coordonnée ou juxtaposée est une phrase complexe. ...
Reconnaître les propositions dans la phrase
Une proposition, c'est une phrase ou une partie d'une phrase qui comporte un verbe conjugué. Dans la phrase, « Samia sort pour voir Louis ». Il y a un seul verbe conjugué ici « sort », donc une seule proposition, c'est celle-là. Un verbe conjugué donc une proposition.
la proposition coordonnée ; la proposition subordonnée ; la proposition relative. On l'appelle également la principale.
Une phrase complexe est une phrase qui comporte plusieurs propositions, donc plusieurs verbes conjugués. Ces propositions peuvent être reliées entre elles par juxtaposition, coordination ou subordination.
Il existe différents types de propositions subordonnées : les subordonnées relatives, les subordonnées complétives et les subordonnées circonstancielles.
Proposition, verbe conjugué, proposition indépendante coordonnée. On reconnaît les propositions avec leur verbe conjugué. Les propositions indépendantes coordonnées sont réunies par des petits mots : mais, ou, et, donc, or, ni, car ; ou des adverbes de liaison : ainsi, alors, ensuite, en effet, pourtant, cependant.
Dans une proposition subordonnée relative, « que » est un pronom relatif et peut être remplacé par un nom. Il fait partie du groupe nominal. Dans une proposition subordonnée conjonctive, « que » est une conjonction de subordination et ne peut pas être remplacé. Il fait partie du groupe verbal.
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
La proposition subordonnée circonstancielle de condition (ou hypothétique) exprime la condition à laquelle est soumise la réalisation de la principale. Cette proposition est introduite par une conjonction, une locution conjonctive de subordination. Elle peut être au subjonctif, à l'indicatif ou au conditionnel.
Une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence est introduite par une conjonction de subordination exprimant la conséquence et est complément circonstanciel de conséquence de la proposition principale. Les feuilles sont tombées si vite qu'on a l'impression que l'automne est déjà fini.
Une proposition subordonnée relative complète généralement un nom ou un pronom ; une proposition subordonnée complétive complète généralement un verbe.
Liste des principales conjonctions de subordination simples : que, si, comme, lorsque, quand, quoique, puisque. Liste des principales locutions conjonctives (conjonctions composées) : afin que, de sorte que, pendant que, parce que, dès que, tandis que, après que, avant que, de peur que.
Attention! Mais, ou, et, car, ni et or sont les conjonctions de coordination les plus connues. Toutefois, il faut savoir qu'il en existe d'autres, comme ainsi que, c'est-à-dire et soit.