Les experts recommandent de maintenir la même routine de sommeil même la fin de semaine, mais c'est difficilement compatible avec la vie familiale. Pour les travailleurs de nuit (minuit à 8 h), on peut faire un compromis en essayant de se coucher vers 3 h du matin pour se lever vers midi les jours de congé.
Recréez les conditions de la nuit : obscurité complète, silence. Suivez également un rituel : enfilez un pyjama, couchez-vous dans votre lit. Eteignez votre téléphone. Essayez, autant que possible, de garder un rythme, en vous couchant et levant aux mêmes horaires chaque jour.
Instaurez une sieste quotidienne
Pour bien recharger vos batteries avant d'aller travailler, faites une sieste de 45 minutes -1 heure. Elle vous évitera de somnoler ou de ressentir un coup de fatigue en plein milieu de la nuit. Ce conseil peut également vous être utile si vos horaires de travail sont irréguliers.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Dormir 3h ou Nuit Blanche ? Dormir 3 heures est préférable à faire une nuit blanche. C'est la limite à laquelle tu te sentiras fatigué autant qu'une nuit blanche avec l'avantage que tu n'auras pas de dette de sommeil durant les prochains jours.
La durée idéale de sommeil est biologiquement différente pour chaque personne. La norme pour un adulte est de 7 à 9 heures, mais en réalité, elle varie entre 3 et 12 heures.
Lors du travail de nuit, la désynchronisation de l'horloge circadienne associée au manque de sommeil seraient à l'origine de la prise de poids et de l'obésité ainsi que du diabète de type 2. Le travail de nuit exposerait à un risque cancérogène que l'expertise collective a considéré comme également probable.
La nuit, il y a moins de monde (chirurgiens, anesthésistes, famille…) donc moins de sollicitations diverses. Les patients se confient d'avantage car certains se sentent plus à l'aise et moins perturbés. Les professionnels de la nuit parlent de moins de stress car la charge de travail est moins importante.
La vitamine C en comprimé permet au corps de se recharger durant la nuit et de se réveiller en pleine forme. L'inactivité de la nuit permet au corps de stocker la vitamine au lieu de l'utiliser dans des activités.
Le travail de nuit - défini comme un travail d'au moins trois heures entre minuit et 5 h du matin - augmente de 26 % le risque de cancer du sein chez les femmes non ménopausées. Les perturbations du rythme circadien pourraient être en cause selon les chercheurs.
RESPECTER LA COLLATION DE NUIT
Prenez cette collation si possible à la même heure pendant la période de travail de nuit. Donnez la préférence à un repas « protido-glucidique » (pain/poulet) qui peut être chaud, accompagné de légumes et de fruits, plutôt qu'un repas « glucido-lipidique » (pain/beurre/confiture).
Le principal est l'exposition à la lumière le matin, mais aussi d'autres facteurs (repas plus importants le matin et plus légers le soir, les contacts sociaux, l'activité physique). Tout cela peut permettre le passage serein d'un travail de nuit à un travail de jour.
Stress et travail de nuit
Mais il a été démontré que chez les travailleurs de nuit, le niveau de cortisol durant la journée est plus élevé. Cette situation génère des troubles du sommeil chez ces travailleurs puisque le stress entraîne un état d'hypervigilance et, par conséquent, des difficultés à s'endormir.
En revanche, travailler régulièrement de nuit peut nuire à la santé. Ces salariés sont par exemple souvent sujets à des troubles du sommeil. En effet, le sommeil diurne est de moins bonne qualité que le sommeil nocturne, car il est morcelé et perturbé par la lumière.
La prime de nuit est donc facultative. Elle ne peut jamais remplacer le repos compensateur, qui reste la seule contrepartie obligatoire en cas de travail de nuit.
Le recours au travail de nuit doit : être exceptionnel ; prendre en compte les impératifs de protection de la sécurité et de la santé des travailleurs ; être justifié par la nécessité d'assurer la continuité de l'activité économique ou des services d'utilité sociale.
La réglementation du travail de nuit
Le recours au travail de nuit, qui se situe généralement entre 21 heures et 6 heures, est en principe « exceptionnel » et doit être justifié par la « nécessité d'assurer la continuité de l'activité économique » et des services d'utilité sociale.
Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
Selon le rapport d'expertise de l'ANSES, le travail de nuit pourrait avoir des effets sur la santé psychique, sur les performances cognitives, sur l'obésité et la prise de poids, ainsi que le diabète de type 2 et les maladies coronariennes (ischémie coronaire et infarctus du myocarde).
Dormir une heure de moins par nuit, ce n'est pas grave
Mais, à la longue, cela peut engendrer une « dette de sommeil ». Quand cette dette est trop importante, il faut plusieurs bonnes nuits de sommeil avant d'y remédier. La dette de sommeil peut entraîner une somnolence qui va perdurer jour après jour.
Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.