Le sorgho mono-coupe s'ensile idéalement au-dessus de 28 % de matière sèche (MS), environ 110 à 150 jours après le semis. Les feuilles de sorgho restent vertes très longtemps alors mieux vaut ne pas ensiler trop tôt, sous peine de voir les jus couler du silo.
La récolte a lieu lorsque le sorgho atteint 25-30 % de matière sèche, au stade laiteux-pâteux des grains. En moyenne, elle a lieu 3 à 4 semaines après le maïs.
La récolte mécanisée :
Le foin est possible mais une durée de séchage et un fanage difficile rendent ce type de récolte plus aléatoire. Pour un meilleur séchage et une meilleure repousse, faucher à 10 cm minimum de hauteur. La première exploitation va se réaliser entre 45 et 60 jours après le semis.
Quelle que soit la structure de stockage utilisée, le sorgho destiné à la semence est toujours conservé en épi. Dès la récolte, les meilleurs épis sont triés et stockés à part, puis accrochés au toit, à l'intérieur des greniers ou des habitations.
Réussir sa récolte
Récolter uniquement les panicules : couper le plus haut possible pour ramasser un minimum de tiges et de feuilles qui augmentent l'humidité du grain. Ramener rapidement la récolte à 15% d'humidité ; à la norme de commercialisation, la conservation du grain sera optimale.
Chez les porcs. L'énergie digestible du sorgho est relativement élevée. Il en résulte que le sorgho est une matière première très adaptée à l'alimentation des porcs et peut atteindre 25 à 30% de la ration.
Il est riche en minéraux : fer, calcium et phosphore. 100 g de sorgho apportent 4,4 mg de fer, 287mg de phosphore. Cette bonne teneur en phosphore en fait un aliment dynamisant et excellent pour l'organisme. Car ce minéral, indispensable à l'homme (il en a besoin de 2 g par jour) entre dans le métabolisme cellulaire.
Selon une enquête réalisée en 2018-2019, les charges opérationnelles pour la culture du sorgho avoisinent 310 €/ha. Son prix suit le cours du maïs moins 5 à 10 €/t. De plus, « les débouchés du sorgho sont nombreux et variés, ajoute Euralis.
La farine de sorgho est reconnaissable à sa couleur très particulière, brun rosé, et à sa saveur légèrement sucrée.
Économe en intrants car peu sensible aux maladies et aux ravageurs, le sorgho est également plus résistant à la sécheresse que le maïs du fait d'un système racinaire très performant. « Il se sème au printemps, généralement après le maïs et le soja, explique l'ingénieur. La qualité de l'implantation est primordiale.
Pour les variétés multi-coupes, 30 à 40 d'unités d'azote après la levée et après chaque exploitation permettent une bonne production. Le phosphore limite les risques de toxicité et la potasse aide la plante à résister au sec. Un apport de 60 à 80 unités/ha est suffisant.
conseils. Récolter par beau temps en absence de pluie et attendre idéalement la fin de la matinée pour débuter le chantier permet de limiter l'humidité de l'ensilage. Ensiler en brins longs, hachage grossier de 3 à 5 cm maximum en enlevant si possible un couteau sur deux par rapport au maïs et en retirant les éclateurs ...
Il s'agit de graminées de saison chaude, contrairement à la plupart de nos espèces fourragères, qui sont des graminées de saison froide. PH entre 5,5 et 7,5. passage de disques. 20 cm.
Culture et entretien du sorgho
Peu exigeant, le sorgho résiste très bien à la chaleur et à la sécheresse. Voisinant mal avec les autres plantes, il convient cependant de désherber régulièrement la planche de culture. Une fois en place, le sorgho ne requiert aucun entretien ni arrosage.
Les graines se récoltent à l'automne lorsqu'elles sont dures, idéalement avant les gelées. Si c'est une culture personnelle, il faut faire sécher les graines et les décortiquer pour enlever le son puis il suffit de moudre pour en tirer de la farine.
En France, on le trouve surtout dans la région Occitanie (sud-ouest) aussi bien pour le sorgho-grain que pour le sorgho fourrager, mais il se développe aussi plus au nord, près de la Loire, indique l'institut technique Arvalis.
7 – Il est riche en fibres
les fibres insolubles, qui favorisent une bonne digestion, luttent contre la constipation et augmentent la satiété (on les conseille aux personnes souhaitant perdre du poids).
Le sorgho commun, graminée céréalière et fourragère, est appelé aussi « gros millet » ou « millet indien ». Étymologiquement, millet est un diminutif de mil, terme qui dérive du latin millium, nom de ces plantes en latin.
Grande poacée, à inflorescence en panicule plus ou moins lâche, le sorgho est une plante d'origine africaine (probablement d'Éthiopie), cultivée soit pour ses graines, le sorgho grain, soit comme fourrage, le sorgho fourrager. Le sorgho est la cinquième céréale mondiale, après le maïs, le riz, le blé et l'orge.
La production française de sorgho est en progression avec un rendement moyen de 55 q/ha. Cultivée dans le sud-ouest, mais aussi dans le centre et l'ouest de l'hexagone, la céréale devrait continuer à progresser en 2019. D'après les essais d'Arvalis, la moyenne de production en sorgho grain se situe entre 70 et 80 q/ha.
Au micro d'Europe 1, un agriculteur explique qu'il peut économiser jusqu'à 25% d'eau grâce au sorgho, même si les rendements du maïs restent imbattable, surtout quand il est irrigué.
La période optimale de semis débute au plus tôt au 15-20 avril dans les régions du Sud (vallée de la Garonne, Occitanie, vallée du Rhône…) pour se poursuivre au cours de la première quinzaine de mai.
Pour les volailles, non seulement le sorgho a une composition chimique favorable, mais en plus c'est la céréale la plus énergétique. Il peut être incorporé jusqu'à 40% dans les formulations ; tout en veillant à adapter ce taux d'incorporation en fonction du stade de croissance ou de production.
Les aliments à IG bas, tels que le couscous de mil et le couscous de fonio, semblent être davantage indiqués pour les patients diabétiques. Les tô (préparation sous forme de pâte) doivent être moins consommés afin d'éviter une élévation importante de la glycémie.