Il est possible de guérir du cancer de la prostate si la maladie est diagnostiquée à ses premiers stades de développement. Lorsque la maladie a atteint le stade avancé, le traitement peut en soulager les symptômes et prolonger la vie.
L'espérance de vie du cancer de la prostate de stade avancé Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme. C'est une tumeur globalement de bon pronostic avec une survie de plus de 90% des patients atteints. Il reste rare avant 50 ans, et le nombre de cas augmente progressivement après 50 ans.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
Tout dépend du type de cancer. Arbitrairement, la barre a été fixée à 5 ans(1), mais il n'est pas toujours nécessaire de patienter aussi longtemps pour parler de guérison. Certains cancers ont de meilleures chances de guérison que d'autres à 5 ans.. Demandez à votre médecin ce qu'il en est pour votre cas particulier.
Lorsque le cancer de la prostate est invasif et en l'absence de traitement, les cellules cancéreuses vont migrer, via la circulation de la lymphe, dans les ganglions lymphatiques qui drainent cette région du corps, puis via la circulation sanguine, dans le foie, les os, etc.
L'évolution du cancer de la prostate
Le cancer est une maladie qui évolue souvent sur plusieurs années. Contrairement à d'autres types de cancer, celui de la prostate a une croissance relativement lente. Son évolution peut se faire sur 10 ans et plus.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
On parle de rémission lorsqu'une affection cède du terrain et que l'état du patient s'améliore temporairement. Si tous les signes de la maladie ont disparu, il s'agit d'une rémission complète.
Ce traitement, nommé « Lutétium 177-PSMA-617 », se compose d'une molécule vectrice permettant de cibler les cellules cancéreuses et d'un élément radioactif émettant un rayonnement ayant vocation à détruire l'ensemble des cellules cancéreuses, avec l'avantage d'irradier aussi les cellules tumorales voisines.
On peut administrer une hormonothérapie, aussi appelée traitement par privation androgénique, pour traiter le cancer de la prostate qui récidive après une chirurgie ou une radiothérapie. C'est le traitement principal du cancer de la prostate qui récidive hors de la région de la prostate.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que: jusqu'à 74 % des patients souffrent d'une fatigue associée à la maladie. la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate.
Une prostatectomie radicale : exérèse (ablation chirurgicale) complète. Cette option est le traitement de référence des cancers de prostate localisé à faible risque. Les effets indésirables potentiels (principalement un risque d'incontinence urinaire et de dysfonction érectile) sont à évaluer avant toute intervention.
Le traitement du cancer de la prostate peut être hormonal. Cette hormonothérapie augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Afin de réduire ce risque, il est nécessaire d'adopter une alimentation saine pour abaisser votre taux de cholestérol et de glycémie. Mangez des légumes, mais aussi des fruits, à volonté.
Les traitements du cancer de la prostate sont la chirurgie pour enlever la prostate, la radiothérapie, les médicaments d'hormonothérapie, voire plus rarement, la chimiothérapie. Dans certains cas, la seule mesure qui est prise est une surveillance active.
Peut-on en guérir ? "Dans des cas très exceptionnels, il est possible de guérir d'un cancer métastatique, mais cela reste très rare, précise l'experte. La maladie n'est pas curable mais traitable. On arrive à faire régresser les métastases et à contrôler la maladie pour éviter ses complications.
En général, la plupart des cancers qui réapparaissent (récidivent) le font dans les 2 ou 3 premières années qui suivent la fin du traitement. Après 5 ans, le risque de récidive diminue. Malheureusement, il peut aussi arriver que certains cancers réapparaissent plusieurs années après la fin du traitement.
En général, les cancers du sein, du rein, des bronches, de la prostate, de la thyroïde ou colorectal ont potentiellement un plus fort risque de récidive car les métastases y sont plus fréquentes.
Mais on ne parle de guérison qu'après un certain délai supplémentaire, qui varie en fonction du type de cancer. En général, quand la rémission dure depuis 3 ou 5 ans, les médecins estiment qu'il est guéri.
Le maintien d'une activité physique régulière est important et permet de garder un poids stable. Certains traitements hormonaux contre le cancer peuvent en effet entrainer une prise de poids. L'activité physique et la pratique régulière d'un sport contribuent également à diminuer les risques de rechute.
Le sucre alimente-t-il le cancer? Voilà l'une des questions les plus couramment posées dans le monde de la nutrition et de l'oncologie. La réponse courte à cette question est non, le sucre n'alimente pas le cancer.
Le chlordécone, pesticide largement utilisé dans la culture de bananes aux Antilles, pourrait multiplier jusqu'à trois fois le risque de récidive de cancer de la prostate.
La consommation quotidienne de plusieurs tasses de café permettrait de réduire les risques de développer un cancer de la prostate. Boire du café réduit le risque de développer le cancer de la prostate.
Dès lors qu'une biopsie est réalisée, l'aspect des cellules cancéreuses peut être observé au microscope et permet d'établir un score numérique reflétant le degré d'agressivité de la tumeur (le score de Gleason).